nablator a écrit: Durant près de 9 km le drone ayant survolé illégalement la centrale nucléaire de Golfech (cette nuit) a été suivi par les gendarmes tarn-et-garonnais. L'engin étant doté de lumière, les militaires ont ainsi pu suivre sa course jusqu'en en direction du département voisin. C’est en direction du Lot-et-Garonne à Saint-Jean-de-Thurac que le pilote chevronné de ce drone aurait fait décoller son engin et l’aurait par la suite récupéré ; les gendarmes mobilisés dans les deux départements ne parvenaient toutefois pas à trouver le point de chute. Avec la centrale de Penly survolée la même nuit, le site nucléaire de Golfech est le 9e dont l’espace aérien a été violé. EDF et la centrale nucléaire de Golfech ont conjointement déposé plainte.
http://www.google.com/gwt/n?_gwt_pg=0&_gwt_noimg=1&hl=fr&mrestrict=xhtml&u=http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/31/1982729-drone-ayant-survole-centrale-nucleaire-golfech-82-serait-pose-saint.html
Merci pour ces informations.
Il me vient une question d'ordre pratique :
Je n'ai jamais personnellement piloté de drône, mais il y a un peu plus de trente ans, passionné de modélisme, j'ai construit et piloté des modèles réduits d'avions, comme on les construisait à l'époque, c'est à dire classiquement en balsa avec entoilage (fragile) des ailes au papier "japon".
Soit dit en passant, méthode de construction particulièrement "chronophage"...
J'imagine qu'on a beaucoup évolué depuis au niveau de la construction et qu'aujourd'hui les réparations doivent être plus aisées.
Les avions que l'on pilotait à l'époque présentaient une envergure ( d'une extrémité de l'aile à l'autre) variant d'environ
1m 20 à 1m 50.
On pouvait certes construire des modèles plus gros, mais les moteurs plus puissants devenaient coûteux, gourmands en carburant, et se posait le problème du transport par voiture...certes il y a les galeries de toits...
La question que je pose :
Ces drônes sont relativements petits ( quelques dizaines de centimètres, nous dit on).
Les gendarmes ont suivi le drône durant 9 km.
Mais comment fait un pilote, pour suivre visuellement, d'aussi loin, la trajectoire d'un drône de quelques dizaines de cm ?
Je me souviens que de mon temps, la taille du modèle réduit limitait le "rayon d'action".
Il fallait quand même voir l'avion pour le piloter ! et plus il était petit...
Bon, je conçois bien que ces drônes ne se pilotent pas comme des avions, mais tout de même, il faut les voir...
Certes, si le drône est porteur de lumières et qu'il vole de nuit, on va me rétorquer que l'oeil humain peut voir les lumières de très loin la nuit; mais cela suffit il pour estimer la position du drône, son inclinaison, etc ?
Il me semble que dans ces conditions le pilotage doit être difficile, non ?