DAR a écrit:En fait, ce Thomas Margout traite du même sujet ("Le soucoupisme français entre 1945 et 2012"), et dans la même discipline universitaire (histoire), que Manuel Wiroth qui a même publié sa thèse cette année. Cela ne donne pas trop confiance dans ses qualités de chercheur. Enfin, ne soyons pas mauvaise langue et souhaitons que son travail de recherche soit bon et novateur.
Il distingue 4 générations de soucoupistes français :
Sur US, on a des représentants de toutes les générations
Il y a effectivement plusieurs générations d'ufologues, mais ces générations ne sont pas celles de notre auteur:
d'abord il n'y avait pas d'ufologues en 1945. Le précurseur, Aimé Michel a commencé en 1946.
La première génération, elle celle d'
Ouranos. Elle prenait les observations au premier degré: les témoins avaient réellement vu des soucoupes volantes, ou les avaient inventé.
Ces ufologues venaient parfois de la frange atlantiste de Paul Lecour, ou adamskiste.
La deuxième génération vient dans les années 70. Cette fois il ne s'agit plus de croire à des martiens - ou à des ouraniens - venus en soucoupes volantes, mais d'étudier un phénomène mystérieux que la science n'explique pas encore. On emploie , tant bien que mal, les méthodes de la science, car cette génération là (la mienne) espère bien que l'ufologie trouvera sa place parmi les sciences. Elle comporte beaucoup d'astronomes amateurs, dont certains se décourageront vite. Cette génération va progressivement abandonner l'hypothèse extraterrestre pour privilégier l'hypothèse socio-psychologique.
Je pense que la troisième génération vient avec le web. Malheureusement, cette génération revient au syncrétisme, puisque sur le web, on trouve tout, n'importe quoi, et le contraire. On ne compte plus les webmestres qui veulent faire l'intéressant en copiant-collant les sites des autres. Le résultat est une régressions consternante, ou l'on a oublié les avancées des années 80.
Vu l'ignorance de notre thésard, il semble qu'il appartienne bien à cette génération là. Encore heureux qu'il ne soit remonté qu'à 1945, ou je le descendais en flammes, et je n'aurais pas été le seul.
Conclusion: