La suite des vidéos mentionnée dans le fil sur "la probabilité de l'existence des Extra-Terrestres" :
"Découvrir des Extra-Terrestres serait une très mauvaise nouvelle (feat. l'Esprit Sorcier)"
Un sujet très intéressant qui porte notamment sur l'hypothèse du "Grand Filtre", laquelle pourrait répondre au fameux "Paradoxe de Fermi".
Ci dessous un lien vers la traduction du texte original de Robin Hanson ("The Great Filter – Are We Almost Past It?") :
Le Grand Filtre
Voir aussi :
Le Grand Filtre
Alors, existe-t-il un "Grand Filtre" et l'avons nous passé, ou non ?
Personnellement, je pense qu'il doit exister un ou plusieurs "grands filtres", en effet les paléontologues nous ont montré que les espèces ont une durée de vie limitée ( 1 million d'années en moyenne, je crois), et finissent par disparaître complètement.
A ma connaissance, la Terre a connu dans le passé six espèces d'hominidés, a priori douées de facultés d'adaptation supérieures à celles des autres espèces ( intelligence, utilisation possible d'outils, etc).
La majorité (5) se sont éteintes, et il n'en reste plus qu'une, l'Homo Sapiens.
L'extinction des espèces peut s'expliquer, en biologie évolutive, par "l'hypothèse de la Reine Rouge".
Hypothèse de la reine rouge
Pour simplifier, une espèce est en voie d'extinction lorsque son environnement se modifie plus rapidement que ses facultés d'adaptation.
D'où le parallèle avec la course d'Alice et la Reine Rouge dans l'oeuvre de Lewis Caroll "De l'autre côté du miroir" :
Alice demande alors : « Mais, Reine Rouge, c'est étrange, nous courons vite et le paysage autour de nous ne change pas ? » Et la reine répondit : « Ici il faut courir pour rester à la même place. Pour aller quelque part, il faudrait courir deux fois plus vite ».
Dans le cas de l'Humanité, il y a une boucle rétroactive qui aggrave considérablement le phénomène, en effet, l'Homme participe pour une grande part à la modification de son environnement en consommant des énergies fossiles non renouvelables, en polluant, etc...
Et il le modifie beaucoup plus rapidement qu'il ne trouve des "solutions".
Deux exemples :
Le réchauffement climatique et la rupture énergétique, ces deux menaces progressent plus vite que nos facultés d'adaptation.
Je viens de visionner l'un des interviews de Jean Marc Jancovici, où il évoque la nécessité de passer à des "économies de guerre" si l'on veut avoir une chance de succès contre le réchauffement climatique.
Le souci, c'est que l'économie mondiale se fonde sur l'illusion d'une croissance perpétuelle.
Le système économique actuel ne peut pas supporter la moindre décroissance, a fortiori une stagnation, sinon il s'effondre.
Pour le maintenir, la consommation d'énergie doit s'accroître.
Le rapport Meadows est un modèle non économique qui a été testé avec succès.
Comme par hasard, il a prouvé une étroite corrélation entre la consommation d'énergie et la croissance économique.
Le modèle Meadows fournit deux solutions, le déclin énergétique pouvant débuter soit dès l'an prochain, soit dans une vingtaine d'années ( je cite de mémoire).
Il nous reste très peu de temps.
Parallèlement, il va y avoir un problème de surpopulation.
Comment on va faire ?
Déjà, il s'avère impossible que les énergies dites "renouvelables" (éolien, photovoltaïque etc) puissent satisfaire les besoins des huit milliards d'humains, si l'on veut satisfaire au dogme de la croissance perpétuelle.
Combien de planètes faudrait il ?
La "transition énergétique", mais c'est une blague !
La transition vers quoi ??
Les modèles économiques actuels ont un énorme défaut :
Ils se fondent sur des ressources inépuisables et bon marché en énergie et matières premières, alors que nous approchons dangereusement des pics maximaux de production.
Le rapport Meadows , capable de prédictions fiables sur une cinquantaine d'années voire plus, surpasse tous les modèles économiques incapables de prédire quoi que ce soit sur plus de deux ou trois ans.
Parallèlement, sur le plan monétaire,depuis 2008, les banques ont fait marcher la "planche à billets" dans des proportions insensées, inégalées dans toute l'Histoire de l'Humanité, pour lutter contre l'effondrement du système bancaire international.
Certes, l'effondrement a pu être évité, mais à quel prix ?
Tous les spécialistes ( J.C. Trichet, entre autres) expriment leur inquiétude et affirment clairement que la situation actuelle est bien pire qu'en 2008...
L'action conjointe des banques et des Etats (dépenses publiques) nous a mené en une dizaine d'années à une montagne de dettes matériellement impossible à rembourser, et qui étouffe l'économie.
C'est une cavalerie financière, faute de croissance suffisante, tous sont condamnés à s'endetter encore plus pour rembourser les dettes plus anciennes. (effet boule de neige)
Quelques exemples de cette spirale infernale :
En Espagne, entre 2008 et 2016, il a fallu créer 12,30 euros de dettes pour chaque euro de croissance du PIB !
Aux Etats Unis, en 2018, idem :
Il a fallu s'endetter de 7,5 $ pour chaque $ de croissance.
Les bilans des banques européennes sont catastrophiques, le record étant détenu par la Deutsche Bank.
Et évidemment, la Bourse, gonflée par un énorme excédent de monnaie factice, atteint des sommets tout aussi vertigineux.
Mais gare à la dégringolade !
Il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour comprendre que ça va mal finir.
L'excès de masses monétaires ( certains économistes n'hésitent pas à parler de "monnaie de singe" ou de "fausse monnaie") devra se résorber d'une manière ou d'une autre, et il faudra spolier des millions d'épargnants.
L'excès de liquidités est tel que certains pensent que la FED a tué les cycles économiques. ( Une dizaine d'années de hausse quasi continue de la Bourse, un record)
"Découvrir des Extra-Terrestres serait une très mauvaise nouvelle (feat. l'Esprit Sorcier)"
Un sujet très intéressant qui porte notamment sur l'hypothèse du "Grand Filtre", laquelle pourrait répondre au fameux "Paradoxe de Fermi".
Ci dessous un lien vers la traduction du texte original de Robin Hanson ("The Great Filter – Are We Almost Past It?") :
Le Grand Filtre
Voir aussi :
Le Grand Filtre
Alors, existe-t-il un "Grand Filtre" et l'avons nous passé, ou non ?
Personnellement, je pense qu'il doit exister un ou plusieurs "grands filtres", en effet les paléontologues nous ont montré que les espèces ont une durée de vie limitée ( 1 million d'années en moyenne, je crois), et finissent par disparaître complètement.
A ma connaissance, la Terre a connu dans le passé six espèces d'hominidés, a priori douées de facultés d'adaptation supérieures à celles des autres espèces ( intelligence, utilisation possible d'outils, etc).
La majorité (5) se sont éteintes, et il n'en reste plus qu'une, l'Homo Sapiens.
L'extinction des espèces peut s'expliquer, en biologie évolutive, par "l'hypothèse de la Reine Rouge".
Hypothèse de la reine rouge
Pour simplifier, une espèce est en voie d'extinction lorsque son environnement se modifie plus rapidement que ses facultés d'adaptation.
D'où le parallèle avec la course d'Alice et la Reine Rouge dans l'oeuvre de Lewis Caroll "De l'autre côté du miroir" :
Alice demande alors : « Mais, Reine Rouge, c'est étrange, nous courons vite et le paysage autour de nous ne change pas ? » Et la reine répondit : « Ici il faut courir pour rester à la même place. Pour aller quelque part, il faudrait courir deux fois plus vite ».
Dans le cas de l'Humanité, il y a une boucle rétroactive qui aggrave considérablement le phénomène, en effet, l'Homme participe pour une grande part à la modification de son environnement en consommant des énergies fossiles non renouvelables, en polluant, etc...
Et il le modifie beaucoup plus rapidement qu'il ne trouve des "solutions".
Deux exemples :
Le réchauffement climatique et la rupture énergétique, ces deux menaces progressent plus vite que nos facultés d'adaptation.
Je viens de visionner l'un des interviews de Jean Marc Jancovici, où il évoque la nécessité de passer à des "économies de guerre" si l'on veut avoir une chance de succès contre le réchauffement climatique.
Le souci, c'est que l'économie mondiale se fonde sur l'illusion d'une croissance perpétuelle.
Le système économique actuel ne peut pas supporter la moindre décroissance, a fortiori une stagnation, sinon il s'effondre.
Pour le maintenir, la consommation d'énergie doit s'accroître.
Le rapport Meadows est un modèle non économique qui a été testé avec succès.
Comme par hasard, il a prouvé une étroite corrélation entre la consommation d'énergie et la croissance économique.
Le modèle Meadows fournit deux solutions, le déclin énergétique pouvant débuter soit dès l'an prochain, soit dans une vingtaine d'années ( je cite de mémoire).
Il nous reste très peu de temps.
Parallèlement, il va y avoir un problème de surpopulation.
Comment on va faire ?
Déjà, il s'avère impossible que les énergies dites "renouvelables" (éolien, photovoltaïque etc) puissent satisfaire les besoins des huit milliards d'humains, si l'on veut satisfaire au dogme de la croissance perpétuelle.
Combien de planètes faudrait il ?
La "transition énergétique", mais c'est une blague !
La transition vers quoi ??
Les modèles économiques actuels ont un énorme défaut :
Ils se fondent sur des ressources inépuisables et bon marché en énergie et matières premières, alors que nous approchons dangereusement des pics maximaux de production.
Le rapport Meadows , capable de prédictions fiables sur une cinquantaine d'années voire plus, surpasse tous les modèles économiques incapables de prédire quoi que ce soit sur plus de deux ou trois ans.
Parallèlement, sur le plan monétaire,depuis 2008, les banques ont fait marcher la "planche à billets" dans des proportions insensées, inégalées dans toute l'Histoire de l'Humanité, pour lutter contre l'effondrement du système bancaire international.
Certes, l'effondrement a pu être évité, mais à quel prix ?
Tous les spécialistes ( J.C. Trichet, entre autres) expriment leur inquiétude et affirment clairement que la situation actuelle est bien pire qu'en 2008...
L'action conjointe des banques et des Etats (dépenses publiques) nous a mené en une dizaine d'années à une montagne de dettes matériellement impossible à rembourser, et qui étouffe l'économie.
C'est une cavalerie financière, faute de croissance suffisante, tous sont condamnés à s'endetter encore plus pour rembourser les dettes plus anciennes. (effet boule de neige)
Quelques exemples de cette spirale infernale :
En Espagne, entre 2008 et 2016, il a fallu créer 12,30 euros de dettes pour chaque euro de croissance du PIB !
Aux Etats Unis, en 2018, idem :
Il a fallu s'endetter de 7,5 $ pour chaque $ de croissance.
Les bilans des banques européennes sont catastrophiques, le record étant détenu par la Deutsche Bank.
Et évidemment, la Bourse, gonflée par un énorme excédent de monnaie factice, atteint des sommets tout aussi vertigineux.
Mais gare à la dégringolade !
Il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour comprendre que ça va mal finir.
L'excès de masses monétaires ( certains économistes n'hésitent pas à parler de "monnaie de singe" ou de "fausse monnaie") devra se résorber d'une manière ou d'une autre, et il faudra spolier des millions d'épargnants.
L'excès de liquidités est tel que certains pensent que la FED a tué les cycles économiques. ( Une dizaine d'années de hausse quasi continue de la Bourse, un record)