Je n'ai jamais compris les définitions de la classification du GEIPAN. Suis-je le seul dans ce cas ? Avec le nouveau classement D1, D2 ça ne s'arrange pas.
- PAN classé A : cas expliqué de façon certaine (niveau d’étrangeté faible),
- PAN classé B : cas très probablement expliqué (niveau d’étrangeté faible),
- PAN classé C : cas inexpliqué peu consistant sans caractère d’étrangeté,
- PAN classé D1 : cas inexpliqué peu consistant avec un caractère d’étrangeté marqué,
- PAN classé D2 : cas inexpliqué et étrange suffisamment consistant pour que toutes les hypothèses envisageables aient été réfutées.
Le mélange du critère d'existence d'une explication plus ou moins probable avec des critères d'étrangeté (dont l'intérêt m'échappe), et de consistance (?) facilite la multiplication despains PAN D. Que le cas soit consistant ou pas, qu'il existe ou pas une hypothèse explicative plausible, le cas peut toujours être classé D, il suffit d'oublier d'envisager cette hypothèse.
J'aurais préféré un classement basé sur une évaluation de la plausibilité des meilleures hypothèses prosaïques, dont une longue liste devrait être envisagée et testée sérieusement et obligatoirement, faute de quoi l'enquête ne peut pas être considérée comme terminée.
Quelque chose comme :
A : Explication certaine (vérifiée sans ambigüité)
B : Explication probable (vérifiée ou reproduite partiellement)
C : Explication plausible (sans éléments matériels permettant d'évaluer la validité)
D : Pas d'explication trouvée
Le PAN D serait tout simplement inexpliqué. Ce qui ne veut pas dire "solide", ni "inexplicable". Une autre échelle devrait mesurer la solidité du cas selon le nombre et la qualité de l'observation des témoins (indépendants !) et la qualité des éléments matériels recueillis qui corroborent les témoignages. On ne peut pas mélanger les deux échelles dans une seule parce qu'elles sont indépendantes. En aparté le MUFON a une manière de quantifier la crédibilité des témoignages que je trouve très critiquable (selon l'age, la profession), mais c'est un autre débat.
Il y aurait beaucoup moins de PAN D, et ceux qui resteraient seraient la crème de la crème. Ce n'est pas un tabou de parler d'inexpliqué, quand on est un sceptique. Comme dit Michaël Shermer, à qui il arrive d'être remarquablement modéré dans ces propos (ici à propos des Lumières de Phoenix) :
I noted both on the show and in private that in science it’s okay to just say “I don’t know” and leave it at that. On Larry King Live on UFOs
http://www.skeptic.com/eskeptic/04-07-24
Traduction :
J'ai fait remarquer pendant l'émission et en privé qu'en science, il est OK de dire simplement "je ne sais pas" et d'en rester là.
Comme ça vous ne pourrez pas me reprocher de ne pas avoir d'opinion dans certains cas (très rares). La carte de l'argument d'autorité marche toujours quand on cite un sceptique 100% pur jus !
- PAN classé A : cas expliqué de façon certaine (niveau d’étrangeté faible),
- PAN classé B : cas très probablement expliqué (niveau d’étrangeté faible),
- PAN classé C : cas inexpliqué peu consistant sans caractère d’étrangeté,
- PAN classé D1 : cas inexpliqué peu consistant avec un caractère d’étrangeté marqué,
- PAN classé D2 : cas inexpliqué et étrange suffisamment consistant pour que toutes les hypothèses envisageables aient été réfutées.
Le mélange du critère d'existence d'une explication plus ou moins probable avec des critères d'étrangeté (dont l'intérêt m'échappe), et de consistance (?) facilite la multiplication des
J'aurais préféré un classement basé sur une évaluation de la plausibilité des meilleures hypothèses prosaïques, dont une longue liste devrait être envisagée et testée sérieusement et obligatoirement, faute de quoi l'enquête ne peut pas être considérée comme terminée.
Quelque chose comme :
A : Explication certaine (vérifiée sans ambigüité)
B : Explication probable (vérifiée ou reproduite partiellement)
C : Explication plausible (sans éléments matériels permettant d'évaluer la validité)
D : Pas d'explication trouvée
Le PAN D serait tout simplement inexpliqué. Ce qui ne veut pas dire "solide", ni "inexplicable". Une autre échelle devrait mesurer la solidité du cas selon le nombre et la qualité de l'observation des témoins (indépendants !) et la qualité des éléments matériels recueillis qui corroborent les témoignages. On ne peut pas mélanger les deux échelles dans une seule parce qu'elles sont indépendantes. En aparté le MUFON a une manière de quantifier la crédibilité des témoignages que je trouve très critiquable (selon l'age, la profession), mais c'est un autre débat.
Il y aurait beaucoup moins de PAN D, et ceux qui resteraient seraient la crème de la crème. Ce n'est pas un tabou de parler d'inexpliqué, quand on est un sceptique. Comme dit Michaël Shermer, à qui il arrive d'être remarquablement modéré dans ces propos (ici à propos des Lumières de Phoenix) :
I noted both on the show and in private that in science it’s okay to just say “I don’t know” and leave it at that. On Larry King Live on UFOs
http://www.skeptic.com/eskeptic/04-07-24
Traduction :
J'ai fait remarquer pendant l'émission et en privé qu'en science, il est OK de dire simplement "je ne sais pas" et d'en rester là.
Comme ça vous ne pourrez pas me reprocher de ne pas avoir d'opinion dans certains cas (très rares). La carte de l'argument d'autorité marche toujours quand on cite un sceptique 100% pur jus !