Oui, imparable/impayable ça rime.
Mais je m'éloigne du sujet: Jean Robin éditeur (a publié JPP qui ne veut plus entendre parler de lui: http://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_liens/Liens_et_videos.htm#25_2_12 ) a un site web "Enquête et débat" et s'entretient sur Roswell entre autres avec Vélasco:
http://www.enquete-debat.fr/archives/jean-jacques-velasco-dans-laffaire-roswell-l’hypothese-du-disque-volant-est-la-plus-plausible
E&D : Vous êtes à la retraite, donc vous n’avez plus de devoir de réserve, pouvez-vous nous parler de Roswell ?
Le fait d’être à la retraite ne m’a jamais empêché de parler de la fameuse affaire de Roswell y compris durant mon activité professionnelle, simplement je me suis dispensé d’intervenir dans les phases polémiques la concernant. Avec mes collègues du CNES, travaillant au GEPAN, nous suivions le déroulement de cette affaire depuis 1978 ! Un de mes collègues avait son père qui travaillait sous les ordres du Général Twining aux USA, et lors de ses voyages il rencontrait des gens avec qui il évoquait ces histoires de « crash ». L’opinion généralement répandue, au sein du GEPAN, à cette époque, évoquait plutôt l’hypothèse de tests de fusées V2 avec des singes à bord. A cette date je ne pouvais pas, compte tenu de l’avancement de nos travaux me prononcer en aucune manière sur une quelconque hypothèse.
Et puis il y eut les révélations de l’officier de renseignement technologique, J. Marcel, en 1978, qui déclara qu’il avait eu entre les mains « des débris d’objets qui n’étaient pas terrestres ! », recueillis auprès de l’ufologue Stanton Friedman, qui déclenchèrent l’enquête du siècle qui se prolonge encore aujourd’hui. Disons-le tout net, je ne connais pas de feuilleton à rebondissement plus extraordinaire que cette affaire. Les thrillers les plus perfectionnés ne sont rien à côté de tout ce qui touche à «Roswell » ! Tout y est : le décor (les grands déserts américains), les témoins, des militaires qui parlent beaucoup, d’autres qui se contredisent, des cowboys, des civils qui disparaissent, d’autres qui sont menacés de mort, des journalistes qui reçoivent d’étranges documents et qui se font manipuler, des mythomanes qui racontent des histoires plus invraisemblables les unes que les autres, ou les cadavres de présumés extraterrestres côtoient des restes de soucoupes volantes ramassés dans le désert. Bref dans cet univers de véritable roman d’espionnage est-il possible de se faire une opinion sans tomber dans le délire paranoïaque des conspirationnistes ni dans celui des rationalistes agents d’influences et de désinformation ?
En réalité il suffit de suivre au fil du temps et des ans l’évolution de ce feuilleton et se livrer à une analyse critique de tous les éléments qui sont à notre disposition pour mieux comprendre ce qui a pu réellement se passer. Personnellement je pense qu’il y a des dates importantes et incontournables dans cette affaire si l’on veut examiner avec objectivité la question de « Roswell ». Ces dates correspondent à des tournants de l’enquête qui nous fournissent des repères, et qui peuvent expliquer le comportement et les revirements des autorités administratives officielles civiles et militaires.
Je suis en mesure aujourd’hui d’apporter un regard différent de bien des commentateurs sur cette histoire, pour une raison essentielle : j’ai travaillé de manière rationnelle et avec du recul sur ce dossier sans interruption depuis pratiquement trente années. Ce travail d’enquêteur et de recherche m’a permis d’arriver à la conclusion, preuves à l’appui que des objets physiques évoluent dans nos cieux sans que nous soyons capables de rivaliser avec cette technologie, mais que celle-ci nous échappe encore totalement et que nous ignorons tout de l’origine. Ce n’est qu’à partir de ce moment que j’ai pu considérer avec intérêt l’hypothèse de la chute et la récupération d’objets venant d’ailleurs aux USA dans la période d’après guerre.
Une date importante est à retenir : celle du 8 juillet 1947, parution d’un communiqué officiel, émanant de l’officier de communication de la base de Roswell Army Air Field, Walter Haut, qui indique que l’armée de l’air a récupéré un disque volant ! Le journal du coin le Daily record de Roswell en donnera moult détails dans son édition du jour. Le lendemain second communiqué émanant cette fois de Fort Worth au Texas, où le commandement de la région militaire, par le biais du Général Ramey, réfute cette hypothèse en indiquant qu’il s’agit d’un ballon météorologique récupéré par un fermier peu habitué à ce genre d’objet. On montrera à la presse les restes de débris de ballon correspondant selon l’armée de l’air à ceux récupérés par le fermier Mac Brazel.
Plus tard en 1989, alors que je suis à Washington, invité à un congrès organisé par le MUFON, va apparaître sur la scène un acteur supplémentaire, le journaliste W. Moore qui va faire rebondir l’affaire en révélant la réception dans sa boite à lettres de document (dossier MJ12) qui prouvaient qu’un groupe de scientifiques, de militaires, de politiques de très hauts rangs réunis autour du président Truman s’était constitué pour étudier les conséquences de la récupération d’un disque volant et de leurs occupants ! Stupéfaction dans les couloirs, où les uns brandissent la preuve que les plus hautes autorités de l’Etat savent et cachent tout, et pour les autres dont P. Klass, le sceptique « officiel » de service, l’occasion de se gausser en public de la naïveté des participants à ce congrès de croire à la véracité d’un tel document. Cet épisode est révélateur du climat qui entoure cette affaire, car on apprendra plus tard que le journaliste en question était manipulé, et que par conséquent le MJ12 n’était qu’un faux, ce qui discréditait totalement le journaliste et l’affaire aux yeux du public. Depuis cet épisode nous nageons dans un climat où se chevauchent régulièrement de l’information qui peut nous apporter des éléments accréditant la thèse de l’objet spatial récupéré, comme celles de banales confusions. La désinformation permanente qui entoure cette histoire la rend totalement illisible pour un esprit pas ou peu au courant des faits, tout en discréditant à chaque fois la question des OVNIs. Cependant, quelle que soit la vérité qui se cache derrière cette affaire de Roswell, il faut de toute façon reconnaître que les États ne resteraient pas les bras croisés pour éviter la propagation de rumeurs ou de paniques provoquées par ces phénomènes. Si les faits s’avéraient réels, il y aurait de toute façon une autorité, au plus haut sommet de l’Etat, qui mettrait tout en œuvre pour contrôler et suivre ce dossier compte tenu des conséquences de toute nature qu’elle pourrait avoir pour la nation. Souvenons-nous de la fameuse émission d’Orson Wells en 1938 qui généra une véritable panique aux USA.
Après la diffusion de ce document, il régnait un climat de confusion et de suspicion. Ce document, même s’il était le fruit d’une opération de désinformation, révélait deux choses importantes à mes yeux : il y avait des personnalités politiques, militaires, et scientifiques qui composaient ce collège d’experts, réunies autour du plus haut responsable de l’État ; dont chacune d’entre elles par sa renommée pouvaient parfaitement avoir été consultée pour donner un avis sur ce qui avait été récupéré ! La seconde c’est qu’il était fait mention pour la première fois, d’éléments qui indiquaient que des entités biologiques extraterrestres (EBE), avaient été examinées par ces mêmes experts ! Soit cela entretenait le climat qui ridiculisait cette histoire, soit cela était volontaire pour donner une information invraisemblable, mais qui pourrait ultérieurement paraitre plausible ! Nous verrons ultérieurement que ces deux points auront leur importance dans la suite des évènements.
En 1994 le sénateur Steven H. Shiff du nouveau Mexique, agacé par tout ce qui tourne autour de l’affaire de Roswell, demande au Sénat américain d’effectuer une enquête pour tenter d’y voir plus clair. C’est le General Accounting Office (GAO), l’équivalent de la cour des comptes en France, qui durant plus d’une année va rechercher, consulter, analyser des documents fournis par les divers administrations civiles et militaires susceptibles de lui fournir des éléments d’information et si possible des réponses sur ce qui aurait pu se dérouler à Roswell en juillet 1947. Le rapport du GAO est annoncé pour un sortie au printemps 1995, mais c’est à ce moment que va sortir un autre rapport, celui de l’USAF « Roswell Case Report du Colonel J. Mc Andrew pour indiquer que ce n’était pas un ballon météorologique qui avait été trouvé, mais un train de ballons Mogul destiné à enregistrer les explosions nucléaires soviétique. Comme ce programme était secret il ne pouvait être révélé au public plus tôt. Le rapport du GAO sortira quelques semaines plus tard et donnera une version complètement différente de celui de l’USAF. Il sera totalement étouffé par les révélations de l’USAF et dans ses conclusions il dira qu’il ne pouvait pas se prononcer sur ce qui s’était réellement passé à Roswell. Pour la bonne et simple raison que tous les documents officiels sur la sécurité et sur le fonctionnement de la base 509 de Roswell avaient disparus ! Par conséquent le GAO ne pouvait se conclure sur ces évènements, et ils regrettaient la non collaboration de l’USAF qui avait précédé la publication du Rapport en donnant sa propre version des faits. Le GAO précisait par ailleurs que l’affaire n’était pas close et qu’elle se poursuivait…
L’année 1995 va encore nous fournir son lot d’informations et de révélations extraordinaires. C’est ainsi que je reçus, d’un ufologue anglais R. Santilli, une très officielle invitation pour assister à la projection d’un film sur « l’autopsie d’un cadavre d’extraterrestre de Roswell ». Totalement incrédule, mais vivement intéressé, j’obtiens, à ma grande surprise du CNES l’autorisation d’assister à cet évènement. Charge pour moi d’estimer et de mesurer la valeur de cette information sur les aspects qui touchaient à la véracité des faits, mais aussi sur les aspects psychosociologiques (rumeurs, manipulations, etc.), et rencontrer des acteurs de cette affaire dans l’affaire. J’ai eu la surprise de rencontrer le journaliste français Jacques Pradel de TF1 accompagné d’une équipe de journalistes. L’objectif pour cette équipe, comme pour beaucoup d’autres journalistes étant d’acheter les droits de télévision auprès du diffuseur de ces images. Mais Jacques Pradel ne venait pas uniquement pour cela, mais aussi pour vérifier l’origine et par qui ce film était parvenu jusqu’à nous. Il fut le seul journaliste à montrer qu’il y avait une opération de manipulation sur l’origine du film et que le scénario de sa provenance ne tenait pas la route. Jacques Pradel fut d’ailleurs victime de cet épisode, puisque après les émissions consacrées à « Roswell » sur la chaine TF1, à laquelle je refusai de participer, il disparut complètement du petit écran et ne voulut plus entendre parler des OVNIS. Bien entendu ce film n’était pas venu par hasard sur le devant de la scène, il masqua totalement les conclusions du GAO. Il fut l’occasion d’un déchaînement médiatique de grande envergure et de prises de positions de nombreux commentateurs. Pour ma part, je fis un rapport interne au CNES dans lequel je décrivis les circonstances dans lesquelles s’étaient déroulées la projection, un climat de paranoïa avec fouille de chaque spectateur, et indiquait une grande circonspection sur l’origine du film. En conclusion, j’indiquais qu’il était impossible de se prononcer sur la véracité des évènements présentés du fait d’un manque évident de preuves à l’appui sur l’origine du document.
Mais nous n’étions pas au bout de nos peines en matière de révélations sensationnelles en tous genres notamment au moment de la date d’anniversaire du cinquantenaire, celle de l’année 1997. En effet, outre le folklore qui eut lieu dans la petite ville de Roswell, là ou se réunirent les adeptes des thèses les plus exotiques et fantaisistes dans un grand raout durant quelques jours. Plusieurs informations nous parvinrent, communiquées à la fois par l’USAF et par un ancien Colonel à la retraite, Corso. L’USAF révélait cette fois-ci qu’il aurait pu se produire une confusion, pour les adeptes du crash avec récupération de corps d’extraterrestres, avec celles de crash d’avions ou des mannequins (dummys) équipés de parachutes pouvaient avoir engendré des erreurs d’interprétation sur la nature des corps retrouvés. Dans un rapport « the Roswell case closed » l’USAF mettait définitivement fin aux interrogations et aux conclusions apportées par les autorités militaires américaines sur ce cas. Mais, là encore la thèse des mannequins fut réfutée par d’innombrables investigateurs et acteurs militaires qui démontrèrent que des accidents d’avion dans le désert du nouveau Mexique n’eurent lieu qu’à partir de 1956 jusqu’en 1959. Ceci démontrait encore une fois la grossière manœuvre engagée par les autorités militaires américaines. Il n’était pas possible que les parachutages de mannequins puissent êtres confondus avec la description des présumés cadavres observés près des objets récupérés à Roswell.
Le 30 juin de cette même année, je fus invité sur LCI en duplex par David Pujadas en compagnie de Gilles Bourdais, l’un des meilleurs enquêteur et investigateur sur l’affaire de Roswell, ainsi que P. Lagrange, sociopsychologue, pour évoquer ces dernières hypothèses. Rapidement il apparut que P. Lagrange soutenait les thèses de l’armée de l’air sans voir que les éléments liés à cette thèse des ballons et des mannequins ne pouvaient pas cadrer avec ce qui était relaté depuis longtemps au sujet du cas de Roswell. Sa méconnaissance complète de la technologie des ballons ainsi que ses prises de position calquées sur l’opinion de l’armée américaine montrait à l’évidence qu’il ne faisait pas d’analyse globale du cas mais uniquement celle de se faire l’écho systématiquement des autorités publiques américaines.
Le premier, consiste comme je l’ai fait en suivant depuis l’origine les différentes dates qui apparaissent à des moments clés de l’enquête. Là il ne peut pas y avoir de hasard, parce que soit des enquêteurs privés ont découvert des éléments importants, soit que les autorités les ont d’elles-mêmes provoqués consciemment ou pas, c’est là où la question de la désinformation prend toute sa valeur, des pistes ou des hypothèses pour orienter les investigations.
Le second point, important à mes yeux, consiste à considérer les témoins, voire le rôle direct ou indirect qu’ils ont pu jouer, étudier à la fois leur témoignage mais également estimer leur crédibilité afin de voir quel sens ils donnent aux évènements. A ce jour on estime à un peu plus de trois cents personnes qui directement ou indirectement ont joué un rôle dans cette affaire. Un point essentiel apparait les témoins majeurs sont tous des militaires pour la plupart de haut rang !
Des témoignages de ceux-ci je retiendrai en particulier les témoignages celui bien entendu du major Jesse Marcel par qui cette affaire est parvenue en 1978. Ses propos ne sont liés à ce cas que sur un aspect important voire primordial : celui des débris qu’il a eus entre les mains et dont les qualités extraordinaires ne pouvaient lui échapper comme officier de renseignement technologique. Cet homme n’a jamais parlé d’extraterrestres ou de soucoupes volantes et à plus forte raison de petits hommes verts. Il était tout simplement un officier supérieur responsable de ces actes et de sa parole devant ses supérieurs hiérarchiques. D’ailleurs on lui confiera ultérieurement la responsabilité des études sur la bombe thermo-nucléaire soviétique ! Mais cet homme ne pouvait pas rester totalement silencieux sur quelque chose qui dépassait l’entendement comme par exemple ces matériaux froissés qui revenaient à leur forme initiale comme si rien ne les avaient modifiés ! Quelques années avant sa mort et sachant qu’il ne risquerait aucune conséquence pour sa carrière et pour ses proches il pouvait libérer sa conscience et donner une information anodine qui allait se révéler capitale pour la suite de l’enquête. Quand je regarde les conséquences de ces quelques mots prononcés il y a plus de trente ans, je comprends les raisons de son silence et sur ce qu’il savait de l’affaire ! Aujourd’hui nous connaissons quelques dizaines de ces témoins ayant eu entre leurs mains ces matériaux, tous sont unanimes pour évoquer que ceux-ci étaient totalement inconcevables dans les technologies employées à l’époque. Leurs témoignages se recoupent et accréditent l’hypothèse selon laquelle il y avait bien un ou plusieurs artéfacts inconnus qui étaient entre les mains de l’armée de l’air américaine. Alors se pose la question de savoir si ces gens sont irresponsables et ont raconté n’importe quoi, mais dans ce dernier cas pourquoi leur confierait-on des responsabilités importantes sur des bases nucléaires stratégiques, ou bien officiers détenaient un secret bien trop important et lourd à porter qu’ils ne purent le conserver jusque dans leur tombe. Personnellement je pencherais plutôt en faveur de la seconde hypothèse.
Un autre exemple est très édifiant à ce sujet, celui de Walter Haut, le porte-parole de la base de Roswell, qui dans un affidavit, déclaration sous serment qui peut servir en justice aux USA, déclara juste avant sa mort en 2002, que non seulement il confirma la récupération d’une épave non loin de la base de Roswell, mais aussi avoir vu de ses propres yeux des cadavres d’occupants de cet objet ! J’ai pu moi-même me rendre compte de ce témoignage, car lors d’un tournage d’un film « ovni le secret américain » pour la chaîne publique FR2 sur lequel j’étais co-scénariste, avec Vincent Giely le réalisateur. En compagnie de Wendy Connors une historienne américaine sur les ovnis, nous avions obtenu de Walter Haut des informations qui allaient dans ce sens. Celui-ci ne voulu pas les livrer devant la caméra, sans doute pour les raisons que j’évoquais précédemment, mais alors sentant que sa fin se rapprochait il les délivrera un an après dans cet affidavit.
Autre témoignage important, celui du Général Exon, qui était en poste à la base de Wright-Patterson comme lieutenant-colonel et qui apprit que sur la base étaient arrivés les débris et des cadavres pour y êtres examinés. Ce même Général d’après des déclarations qu’il fera dans les années 90 indiquera qu’il s’était rendu sur place et qu’il survola les divers sites ! Je pourrais comme cela citer encore quelques uns de ces témoignages troublants, mais cela ne changerai pas grand-chose sur le fond, car si ces hommes disent vrai alors nous sommes en présence de quelque chose qui a probablement bouleversé profondément les consciences et les hommes de cette époque qui vécurent ces évènements.
Si l’hypothèse d’un objet artificiel venant de l’espace avec des occupants à bord se révèlait être la bonne, la question est de savoir pourquoi les Américains ont-ils gardé jusqu’à ce jour cette information secrète ? Deux réponses sont possibles : la première consisterait à considérer que le choc de civilisation serait tel qu’il bouleverserait totalement tous les fondements de l’humanité, aussi bien philosophique, culturel, scientifique, religieux que politique ou géostratégique. Je n’imagine pas un seul instant un État confronté à de tels évènements révéler au monde l’objet de sa découverte. Dans un premier temps il faudra bien au contraire essayer de comprendre ce à quoi nous avons à faire, puis tenter de décrypter tous les éléments devant lesquels nous sommes en présence scientifiques, techniques, sociologiques et militaires pour en être les bénéficiaires. Deuxième hypothèse, ils ont récupéré des objets venant de l’espace, mais sont incapables d’en tirer l’exploitation technologique et dans ce cas il vaut mieux ridiculiser ceux qui l’évoquerait.
Aujourd’hui près de soixante ans après ces évènements que pouvons-nous retenir de tout cela. Qu’il y a eu tellement d’informations contradictoires qu’il est impossible à quelqu’un de neutre, à qui l’on pose une question sur Roswell, ne peut qu’immédiatement associer cette affaire à une farce. Sur ce point on ne peut que constater combien l’opinion publique est facilement manipulable et a été l’objet d’une désinformation passive et active depuis plus de cinquante ans. L’essentiel sur l’affaire de Roswell, c’est que ce cas reste toujours aussi mystérieux et qu’aucune réponse n’a jusqu’à présent été satisfaisante pour expliquer l’ensemble des faits tant que la levée de l’ensemble de documents déclassifiés ne lèvera le voile définitivement pour obtenir une vérité qui cadre enfin avec les récits de tous ces témoins militaires de hauts rangs. Personnellement je pense qu’une autre approche consisterai, non pas à tenter à chaque fois qu’un élément nouveau intervient de relancer la polémique, mais une bonne fois pour toute de reprendre la globalité du dossier et de faire un bilan de tous les paramètres pour tenter d’établir un scénario cohérent, autrement dit de dire ouvertement qui a menti sur certaines options et qui peut avoir dit une part de vérité sur le déroulement de certains évènements. Par exemple il me semble intéressant d’examiner trois points importants pouvant conduire à la validation d’une hypothèse parmi les quatre officiellement présentées par l’USAF.