Voici un cas qui m'a bien plu, car je connais un petit peu la région où l'observation a eu lieu (s'il y a des fans du groupe Indochine qui nous lisent, je les salue !
), et également car j'ai pu y glisser quelques anecdotes astro pour illustrer mes explications. Il va falloir que je pense à rajouter un nouveau dicton : après "C'est pas la magie, c'est de la science !", place à "L'astro, c'est rigolo !". 8)
Bonne lecture !
Il y a quelques semaines, je signalais que pour les cas datant d'avant 1996, il fallait se méfier de ce qu'on pouvait voir sur
Stellarium, pour des observations ayant eu lieu à la fin septembre et en octobre. En effet, avant 1996, le passage à l'heure d'hiver avait lieu le dernier dimanche de septembre, et non pas en octobre comme aujourd'hui. Mais
Stellarium ne prend pas en compte ce détail : pour ce logiciel, le passage à l'heure d'hiver a toujours eu lieu le dernier dimanche d'octobre...
Voici justement un cas datant de 1983 (donc avant 1996), qui s'étale sur plusieurs jours, dans une période qui chevauche justement le dernier dimanche de septembre. Il y a donc du changement d'heure dans l'air !
Vitry le François (51), le 27 septembre 1983http://www.cnes-geipan.fr/geipan/regions/cha/etude_1983-09-00995.html
«
VITRY LE FRANCOIS (51) 1983
Observé le
27/09/1983
Région
Champagne-Ardenne
Département
Marne
Classe
C
Résumé
Observation périodique d'un objet lumineux.
Description détaillée
Entre le 24 et 29 septembre 1983, plusieurs témoins ont aperçu dans le ciel un objet de forme circulaire de 50 cm de diamètre environ émettant une lumière jaunâtre et des rayons de différentes longueurs. Un témoin, qui a pu faire une observation au téléobjectif, indique qu'il a remarqué un noyau sombre entouré d'un cercle lumineux. Il s'agit probablement d'une observation astronomique. Cependant nous manquons d'éléments pour conforter cette hypothèse.
Compte-rendu de l'enquête
Aucun.
»
Où sont les observateurs ?Une question cruciale, dont je n'ai malheureusement pas la réponse, caviardage oblige (« nous apprenons par la rumeur publique que des personnes de la localité de (...) »). Le vide laissé dans la page 1 indique que le nom de la commune où se situent les témoins comporte 19 ou 20 lettres, tirets ou espaces inclus. Le cas ne se déroule donc pas à Vitry-le-François (17 lettres), mais dans une commune située près de cette sous-préfecture de la Marne. Le problème, c'est que... plusieurs noms de communes correspondent à ce critère : Maisons-en-Champagne, Thieblemont-Faremont, Luxémont-et-Villotte, Bignicourt-sur-Marne, etc... Alors, quel est le bon nom ?
Petite note anecdotique : nous sommes ici dans la région du lac du Der. Si vous avez un jour l'occasion de visiter cette sympathique région (observations ornithologiques notamment), vous remarquerez que les noms de communes sont quasi-systématiquement à rallonge. On y trouve d'ailleurs le nom de commune le plus long de France, avec (prenez votre respiration) « Saint-Rémy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson ».
Les témoinsOn a pour ce cas plusieurs témoins, qui s'évoquent l'un l'autre (« j'étais en compagnie de (...) », « (...) nous a rejoint », etc). Afin d'y voir un peu plus clair, dressons la liste de ces témoins (la première lettre désigne le nom de famille, la deuxième le prénom) :
- O. C., mécanicien, premier témoin interrogé par la gendarmerie le 27 septembre.
- L. M., cariste, deuxième témoin interrogé par la gendarmerie le 27 septembre.
- K. P., troisième témoin interrogé par la gendarmerie le 27 septembre.
- S. M., épouse O., sans profession, femme du premier témoin, interrogée par la gendarmerie le 10 octobre.
- G. W., chômeur, interrogé par la gendarmerie le 10 octobre.
- G. T., horticulteur, frère du deuxième témoin (tiens, c'est marrant, ils n'ont pas le même nom de famille), camarade du précédent témoin, lui-aussi interrogé par la gendarmerie le 10 octobre.
Ce qui nous fait au total six témoins, leurs observations s'étalant sur plusieurs jours.
Chronologie des faitsLes témoins étant interrogés les uns après les autres, il n'est pas inutile de dresser une chronologie des observations au jour le jour :
Samedi 24 septembre : vers 5h30, O. C. se rend à la sortie de (...), sur le CD (...), pour attendre que le jour se lève afin d'aller cueillir des champignons. Il aperçoit un objet lumineux dans le ciel, ressemblant à une grosse étoile. L'OVNI se situe sensiblement à la verticale de (...), une commune comportant 15 ou 16 lettres (Loisy-sur-Marne ? Vitry-le-François ? Autre ?). Intrigué, il allume son briquet pour déterminer la nature de l'objet. A chaque allumage, l'OVNI semble de rétracter, pour aussitôt reprendre de l'ampleur quand le briquet s'éteint. Rien de plus normal, comme nous le verrons plus loin...
L'observation dure une demi-heure environ, ou peut-être moins.
Ayant l'impression que l'objet se dirige vers lui, il prend peur, remonte dans sa voiture et regagne son domicile. Il réveille son épouse (S. M.), vers 6h00 ou vers 5h40. Elle observe le phénomène.
Quelques minutes plus tard (« il pouvait être 6 heures 00 » d'après O. C, « vers 5 heures 40 » d'après L. M. ), d'autres personnes, au nombre de trois (L. M., G. W. et G. T.) arrivent sur les lieux. O. C. les interpelle aussitôt pour leur montrer l'OVNI. Ils observent tous ensemble le phénomène. O. C. prend deux clichés de l'OVNI, qui ne sont pas visibles dans le PV.
Vers 7h00, ou un peu plus tard, L. M., G. W. et G. T. quittent les lieux pour se rendre à la pêche à (...).
O. C. va se coucher vers 7h15, alors que l'OVNI est toujours visible. Il sans aucun doute renoncer à sa cueillette de champignons, puisque c'est pour cela qu'il s'était levé de bonne heure... Ses voisins et son épouse restent sur place.
Sur le trajet qui les mène à leur lieu de pêche, le trio formé par L. M., G. W. et G. T. aperçoivent de nouveau l'OVNI, qui semble les suivre en montant et descendant. Une fois sur le lieu de pêche, l'OVNI n'est plus à l'Est, mais au Sud-Est.
S. M. cesse d'observer l'OVNI à 7h45, « quand le Soleil s'est levé ».
Pour G. W. et G. T., l'OVNI disparaît vers 8h00, en montant dans le ciel verticalement.
Pour L. M. l'OVNI disparaît « brusquement » à 8h10, émettant une traînée de couleur jaune.
Dimanche 25 septembre : pas d'observation ce jour-là.
En France, passage à l'heure d'hiver. L'heure légale n'est donc plus à TU+2 comme la veille, mais TU+1, pour une période de six mois. Mais avec
Stellarium, pour les jours suivants, il faut penser à rajouter une heure à l'horaire donné par les témoins, puisque le logiciel pense que nous sommes encore en période d'heure d'été.
Lundi 26 septembre : Vers 4h15 ou 4h30, L. M. revoit de nouveau l'OVNI dans le ciel. Il paraît « plus éloigné » que l'avant-veille, et plus au Sud. Il paraît également plus petit. L. M. va aussitôt réveiller K. P., son voisin, qui voit à son tour l'OVNI. Celui-ci est visible à l'Est, « à environ 30° par rapport au sol ».
A l'aide du téléobjectif de l'appareil photo de K. P., les deux témoins distinguent un noyau de couleur sombre entouré d'un cercle lumineux jaunâtre. L'OVNI se déplace latéralement, «en dent de scie ». K.P prend en outre 8 photos de l'OVNI, qui ne sont pas visibles dans le PV, sur une période de 20 minutes.
Vers 5h00, L. M. va réveiller O. C. à son domicile. S. M. se réveille également. L'OVNI est toujours là, dans le même axe que l'avant-veille, d'après O. C.
Vers 5h30 ou 6h00, L. M., O. C, K. P. et S. M. cessent leur observation, repartant à leurs occupations. Ils pensent que le phénomène ne peut pas intéresser la gendarmerie.
Mardi 27 septembre : vers 4h15, L. M. revoit encore une fois l'OVNI, toujours dans le même axe, mais revenu vers le Nord. Son apparence est en tout point identique à ce qui a été vu la veille.
G. T. le revoit également.
A 9h30, la gendarmerie de Vitry-le-François apprend par la rumeur publique l'existence de l'OVNI. , et commence aussitôt son enquête.
Jeudi 29 septembre : G. T. revoit une dernière fois l'objet, « vers 19 heures 30 », dans la même direction que le samedi et le mardi.
L'OVNI qui se rétracte : rien d'extraordinaire !A plusieurs reprises, il est signalé que les rayons projetés par l'OVNI se rétractent quand O. C. allume son briquet, pour aussitôt revenir une fois celui-ci éteint. Rien de bien extraordinaire là-dedans, et tout bon astronome vous dira que l'ennemi n°1 de l'observation visuelle, c'est la lumière. Ebloui par une source de lumière (lampe ou flamme de briquet), l'oeil humain perçoit moins bien les étoiles. Faites l'expérience : sortez un soir de beau temps après être resté dans une salle éclairée. Vous ne verrez pas aussitôt toutes les étoiles, qui « apparaitront » au fur et à mesure que vos yeux s'habitueront à l'obscurité. Une fois accoutumé à l'obscurité, allumez une lampe ou un briquet près de votre oeil : les étoiles sembleront disparaître aussitôt.
D'ailleurs, comme on peut le lire en page 7 du PV, L. M. fait également le test avec une lampe, avec le même résultat...
Pour l'anecdote, c'est d'ailleurs pour ça qu'on entend très souvent les astronomes, lors de soirées d'observations, s'écrier « Lumièèèèère !!! » quand une source lumineuse vient perturber l'obscurité. Un cri souvent suivi quelques instants plus tard par un « Lumièèère, bordel ! » si la source lumineuse perturbatrice n'est pas éteinte. Il n'y a qu'à se rendre à une soirée d'observation publique pour s'en rendre compte.
O. C. a tendance à surestimer la durée de ses observationsSi l'on en croit O. C., la durée de sa première d'observation de l'OVNI le 24 septembre dure environ une demi-heure (« j'ai observé ce phénomène pendant une demi-heure environ »). En effet, il commence son observation à « environ 5 heures 30 » et va réveiller son épouse vers 6h00. Le couple observe l'OVNI, avant d'être rejoint « quelques minutes plus tard » par leurs voisins.
Or, d'après L. M., il était 5h40 quand O. C. les interpelle dans la rue, alors que le trio se rend à la pêche.
De même, O. C. estime que l'observation du lundi 26 septembre a duré « environ une heure ». Sachant qu'il a été réveillé par L. M. vers 5h00, on peut estimer que l'observation a cessé vers 6h00.
Or, d'après L. M.( qui observait l'OVNI en compagnie de O. C. ), l'observation cesse vers 5h30. L'observation n'a donc vraisemblablement pas duré une heure, mais une demi-heure.
Bon, tout ceci n'est pas bien grave pour la compréhension du cas, mais illustre bien le principe
Quantité n'est pas qualité : on a ici une multitude de témoignages, mais les horaires donnés par les témoins sont parfois contradictoires...
Méprise astronomique !Cette observation a toutes les caractéristiques d'une méprise astronomique (d'ailleurs, le GEIPAN y pense !) :
- observation sur plusieurs jours, à peu près aux mêmes heures et dans le même axe.
- l'OVNI baisse en luminosité quand on allume un briquet (lumière parasite).
- l'OVNI se déplace très lentement : K. P. qui étudie l'objet le lundi 26 septembre à l'aide de son appareil photo, se rend compte que l'objet se déplace « latéralement en dent de scie ». L'appareil photo est fixé sur un pied, et K. P. doit le recadrer plusieurs fois. Ce déplacement latéral en dent de scie est caractéristique d'un astre : possédant une paire de jumelles géantes fixée sur un trépied photo, je suis habitué à effectuer de tels recadrage lors de l'observation d'un objet céleste (un coup sur la droite, un coup en haut, et ainsi de suite), ce qui peut aisément créer l'illusion d'un déplacement « en dent de scie ».
Le déplacement de l'objet n'a été rendu visible qu'avec un instrument grossissant, puisqu'à l'oeil nu il n'était pas perceptible (« J'ai cessé mon observation vers 5 heures 30' et l'engin ne semblait pas avoir bougé. Si je n'avais pas eu mon téléobjectif je n'aurais pas constaté ces mouvements », comme on peut le lire en page 9).
Un appareil photo monté sur trépied est assimilable à une monture azimutale pour un instrument astronomique (lunette ou télescope). Pour illustrer ce déplacement en scie, voici un schéma paru dans
Astronomie Magazine n°122 (avril 2010), à la page 42, dans l'article
Le coin du débutant : Les coordonnées horizontales d'Alain Sallez :
- vu à travers un appareil photo muni d'un téléobjectif de 600 mm et d'un doubleur grossissant 24 fois, l'OVNI est « constitué d'un cercle de lumière encadrant un point noir ». En fait, il y a tout lieu de penser que l'objet observé est tout simplement défocalisé. Encore une fois, rien d'extraordinaire...
En avant pour Stellarium !Nous avons une direction globale pour le phénomène (Est, puis Sud-Est), nous avons les heures d'observations, l'OVNI a toutes les caractéristiques d'une méprise astronomique, il ne reste plus qu'à vérifier sur
Stellarium si un astre peut correspondre à l'observation.
24 septembre 1983, à 5h30 :24 septembre 1983, à 7h00 :24 septembre 1983, à 8h00 :26 septembre 1983, à 4h30 (5h30 pour Stellarium) :27 septembre 1983, à 4h15 (5h15 pour Stellarium) :29 septembre 1983, à 19h30 (20h30 pour Stellarium) :Pistes explicatives possiblesAu vu de ce qu'on a sur
Stellarium, l'observation astronomique probable avancée par le GEIPAN est confirmée. Nous avons même deux ou trois candidats possibles pour expliquer l'OVNI : Vénus, Sirius, et dans une moindre mesure, Procyon.
Vénus semble être la piste la plus probable, au vu des descriptions données par les témoins :
- l'objet paraît énorme (« j'aperçois dans le ciel un objet lumineux, qui ressemblait à une grosse étoile », « d'un diamètre de 50 centimètres environ »)
- la couleur peut être cohérente avec une Vénus basse sur l'horizon (ce qui est ici le cas) : « ces rayons étaient de couleur jaunâtre, comme l'objet lui-même », « cet objet était de couleur jaunâtre et sur tout le périmètre se trouvaient des rayons de couleur jaunâtre également, genre rayons « laser » (encore caractéristique de Vénus, qui est visuellement trop lumineuse pour être ponctuelle).
L'objet n'est pas forcément complètement jaune, puisqu'en page 11, G. W. dit : « j'ai aperçu dans le ciel, un objet lumineux, de couleur blanche, plus gros qu'une étoile ».
- l'OVNI est beaucoup plus lumineux que les étoiles : « j'ai remarqué la présence d'un point lumineux nettement plus important que n'importe quelle étoile », dit K. P. en page 9. De plus, avec son appareil photo, il n'arrive pas à « fixer la luminosité des étoiles », mais voit bien l'objet.
- l'OVNI est d'abord vu plein Est, puis plus tard au Sud-Est (comme Vénus justement).
- l'OVNI disparaît au moment ou peu après le coucher du Soleil : par exemple, S. M. voit l'OVNI jusqu'à environ 7h45 le samedi 24 septembre. « Quand le soleil s'est levé, je ne pouvais plus le distinguer ». Le Soleil s'est levé ce jour-là, à Vitry-le-François, à 7h30. Le fait que plusieurs des témoins continuent à observer l'objet après cette heure-là renforce l'hypothèse Vénus : on peut voir l'Etoile du Berger à l'oeil nu en plein jour, pour peu qu'on sache où elle se trouve. C'est justement le cas pour les témoins, puisqu'ils l'observent sur une longue période (environ deux heures).
Pour l'anecdote, je m'étais amusé il y a quelques années à suivre Vénus à l'oeil nu le matin, au moment du coucher du Soleil. L'observation m'était aisée pendant une bonne demi-heure !
Sirius est également une piste possible, notamment pour l'OVNI observé le lundi 26 septembre. Il est dit qu' « il paraissait plus éloigné, car il était plus petit ». Le témoin voudrait plutôt-il dire que l'objet était moins brillant ? De plus, l'OVNI du lundi a l'air (mais c'est pas sûr selon les témoins) plus vers le Sud par rapport à l'OVNI observé le samedi.
Un détail qui ne colle pas, mais...Un dernier témoignage, celui de G. T. en page 12, semble ficher en l'air ma belle théorie de la méprise Vénus/Sirius : « Je l'ai revu le 29-09-1983, vers 19 heures 30, il était toujours dans la même direction, avait la même forme, la même grosseur et se déplaçait verticalement et latéralement ».
Si on compare les cartes de
Stellarium données plus haut, le ciel du 29 septembre apparaît bien vide dans le secteur où ont été faites les précédentes observations.
De plus, si l'objet observé les jours précédents est bien Vénus ou Sirius, il est impossible de le retrouver au même endroit, le soir.
Mais, mais, mais...
Certes, l'objet observé le 29 septembre a « la même forme », « la même grosseur » que l'OVNI des jours précédents. Mais, alors que les jours précédents, l'objet était très lent (un des témoins dit n'avoir remarqué le déplacement de l'objet que grâce au téléobjectif), il est dit ici que l'objet se déplaçait verticalement et latéralement. C'eut été bien de connaître l'amplitude de ces déplacements... Alors ? S'agit-il du même objet, ou bien d'une autre méprise, avec un avion par exemple. Un avion, plein phare, pourrait expliqué les déplacements évoqués par le témoin. La base aérienne de Saint-Dizier est proche, dans la direction générale de l'OVNI...
ConclusionVénus ? Sirius ? Autre chose ? La méprise astronomique pour ce cas ne fait quasiment aucun doute, mais il est vrai que nous manquons ici de données pour avoir des certitudes. En fait, les données essentielles sont les noms des communes, dont le GEIPAN dispose. Le même GEIPAN qui pense à juste titre qu'il « s'agit probablement d'une observation astronomique ». Y penser, c'est bien, ne reste plus qu'à confirmer.
Ce cas est assez typique des témoignages d'OVNI : les témoins s'attardent sur des détails insolites, bien souvent erronés puisqu'il s'agit en fait d'interprétations, mais pas sur des détails essentiels tels qu'azimut et hauteur angulaire. En effet, pour ce cas, les témoins s'attardent sur des détails a priori bizarres (OVNI qui « s'éteint » en présence d'une lumière parasite, un cercle blanc entourant un « noyau sombre » à travers un gros téléobjectif, un déplacement en zig-zag vu à travers le même téléobjectif, posé sur un trépied...). Des détails « bizarres » à première vue, mais tout à fait explicables. Il est dommage que le GEIPAN, certainement capable de les expliquer (enfin, j'espère pour eux...), n'en fasse pas part dans la description détaillée du cas.