BR
Ben oui pourquoi ? C'est bien le siège du cerveau derrière non ?
Gommecourt, suite...
Continuons si vous le voulez bien..
Lors de cette première visite des lieux (le 18 mars) nous nous étions promis de revenir afin d'y confirmer nos mesures. Le 1er avril suivant, nous avons refait nos mesures, testé et effectué d'autres essais. Mais il n'y avait plus rien! Tout semblait parfaitement normal. Mais il est vrai que ce même jour (le matin) un tracteur avait labouré le champ...
En vain et durant des heures nous avons effectué mesures sur mesures sans y retrouver nos fameux points ni (hélas) le fameux couloir de négativité, et pourtant.. .Nous y reviendrons...
Des échantillons, entre temps, avaient été pris sur le point quatre pour analyses et envoyés dès le 23 mars à deux scientifiques connus qui nous avaient proposé leur aide en de tel cas ! Des échantillons témoins ont été joints à notre envoi pour comparaisons (pris à divers endroits des traces).
Des essais de germination ont été tentés depuis le 18 mars sur des haricots blancs. Essais dont votre serviteur devait se charger!
Notes au sujet des échantillons.
Dans son numéro 6, d'octobre 1978, la revue « Les Extraterrestres» publia un article sur les premiers éléments de Gommecourt (signature de Didier S... et moi-même) où nous laissions entendre aux lecteurs d'alors que des échantillons de terre avaient été envoyés à l'université de Paris VII pour analyses à MM. G... et S... et que nous en attendions les résultats. Aujourd'hui encore, ces fameux résultats ne sont toujours pas parvenus. Nous constatons amèrement que ces «scientifiques », qui, publiquement, nous avaient proposé leur aide, n'ont même pas daigné nous répondre!
Didier S... note alors: C'est d'autant plus navrant que nous avons obtenu quelques résultats lors des essais de germination et d'autres faits importants lors d'autres visites des lieux. .. Puisqu'il est question de mes « tests », parlons-en:
Essais de germination.
Le premier des essais fut tenté dès le 19 mars. En voici jour après jour, les véritables résultats:
Le 19 mars, à 1lh, j'ai fait germer des haricots blancs dans du coton humide. Ils furent mis en terre le 22 mars à 19h.
Le 23 nous constatons qu'un germe sort de terre dans le pot de terre hors trace supposée et que le pot « traces » reste vide.
Le 27 apparaît enfin un petit germe à ras de terre dans le pot contenant la terre des traces. Auparavant nous noterons que le pot hors traces possède des plants hauts de 2cm. Nous sommes alors le 24 mars.
Dans le pot « traces », nous noterons que le germe est de couleur blanc, tirant sur le jaune. Ce même jour, le pot hors traces abrite des plants hauts de 25 cm, ce qui donne un retard pour le pot « traces » de quatre jours.
Le 28 mars le pot « traces » montre un haricot (un seul) qui mesure 3cm, alors que pour le pot hors traces ils mesurent plus de 25 cm. Ils sont verts, des feuilles apparaissent...
Didier conclut: Est-ce dû à la légère radioactivité du terrain? Pendant quatre jours nous avons arrosé les pots et nous savons que l'eau atténue cette RA. Pouvons-nous conclure qu'une fois « lavée» la terre a retrouvé toute ses vertus ?
Encore un détail qui n'a peut-être aucune espèce d'importance, mais nous jugeons utile de vous le soumettre. Patrice eut des coliques durant quatre jours après être revenu des lieux de l'atterrissage et c'est lui-même qui recueilli les échantillons sur le site. Coïncidence?
On souffle...
Ouf! A vrai dire, voilà de quoi donner des idées à un auteur même médiocre de science fiction.
S'il est vrai que j'ai pu constater un retard de quatre jours, cela n'implique en rien un phénomène d'ordre extra-naturel. Les plantes sont capricieuses et rien ne me semble bien mystérieux là-dedans. Mettre en relation l'eau et son « pouvoir» lavant sur de simples pots est fort loin d'une élaboration à caractère scientifique, j'ai vu pire...
Dire qu'une indisposition passagère durant quatre jours puisse être liée d'une manière ou d'une autre à une quelconque visite des lieux? Sinon que je suis et reste fragile du côté des intestins...
Mais pour affirmer de tel faits, il faut une contre vérification nous diriez-vous. Que cela ne tienne, nous l'avons faite...On commence à comprendre pourquoi je refusais qu'un tel texte ne paraisse en l'état à l'époque... N'est-ce pas M Lebat ?
Suite à ces résultats et aux questions que cela souleva, j’ai décidé de tenter d'autres essais. Le 17 avril, j'ai décidé de laver la terre avant de commencer l'essai. Durant quatre jours j'ai donc arrosé la terre du pot « traces », mais pas celle du hors traces! Nous allions voir si vraiment un rapport avec nos mesures et les résultats de l'essai premier de germination était un fruit du hasard ou. . .
Le 17 avril, nous avons donc fait germer des lentilles cette fois. Le 19 après constatations des germes, je les mets en terre.
Le 21 avril apparaît des plants aussi bien dans l'un que dans l'autre des pots! La croissance (pour deux semaines d'essais) se fera dès lors de manière identique...Serais-je bluffé?
Ben non! Comparer Haricots à croissance capricieuse avec des Lentilles à croissance facile a été une erreur! J'aurais du tenter selon le premier modèle. Mais cela à amener de l'eau au moulin de Didier S.. , qui y vit là une preuve supplémentaire. La chose de bizarre (peut-être) dans nos essais réside dans le fait que l'eau versée dans le pot « traces » semblait avoir plus de mal à y pénétrer que dans celle du pot hors traces. C'est ma propre mère, par ailleurs, qui m'en fit la remarque. Nous ne tirerons rien de spécial là dessus.
En bref, rien de vraiment convainquant, à moins d'être très accro et fervent d'une preuve!
Depuis notre dernière visite, nous tenons le champ sous notre surveillance. Deux autres enquêteurs se sont rendus sur les lieux et auraient constaté quelques changements intéressants! Nous y reviendrons donc...
Pour clôturer, nous apprenons qu'une observation a été faite à Gasny dans l'Eure, six mois auparavant, à très basse altitude et apparemment près du site de Gommecourt. Six mois étant trop éloignés dans le temps de notre affaire, je ne retranscris pas ici le rapport d'enquête.
La visite d'octobre ...
Nous aurions pu, il est vrai, arrêter ici notre rapport sur les événements de Gommecourt. Mais des rebondissements, qui valent ce qu'ils valent, devaient voir le jour dès le mois d'octobre 1978 :
Tout d'abord des nouvelles du champ d'orge. Les poussent semblent correctes sur l'ensemble du champ. En revanche, à l'endroit présumé de l'atterrissage du 08 mars 1978, nous noterons que l'orge est moins visible qu'ailleurs. Nous remarquerons une bande large d'un mètre cinquante environ et se dirigeant vers le sud est (notre fameux couloir de négativité) et est présente sur une dizaine de mètres de long.
Notons que lors de notre seconde visite des lieux le 1er avril, il nous a été impossible de retrouver ce fameux couloir, alors que cette fois nous remarquons une bande anormale et la matérialisation à l'aide du compteur Geiger avec pour effet le « zéro » bloqué sous sa barre du compteur. . .
Nous nous abstiendrons de conclure, nous rapportons uniquement les faits...
Il est évident que ces annotations apportent encore un peu plus d'eau au moulin attestant une trace exceptionnelle sur ce site particulier. Les deux enquêteurs en questions ne sont autres que J. .. et surtout Didier S.. .
Je ne mettrai rien en doute là-dessus aussi. Mais force est de constater qu'à vouloir chercher des preuves là où manifestement il n'y a rien, on fini toujours par en trouver...
Une dernière chose à ajouter à ce dossier déjà fort lourd. Cette affaire à longtemps circulé sous manteau couvert dans le milieu «ufologique » parisien. Un enquêteur d'un autre groupement, affirme avoir été le premier sur les lieux (rien d'impossible ici) et ne constata rien de particulier (Je le rejoins aisément). Au courant de notre enquête plus poussée, il essaya d'en savoir plus. Dans un premier temps, l'affaire d'une probable découverte de R.A. resta secrète, mais elle lui fut alors confirmée. Comment?
Il va de soit que dès lors, cette affaire ne fut que divagations et affabulations... On nous refusa une quelconque parution dans de nombreuses revues en ce qui concerne nos premiers éléments avec toutes les précautions d'usages.
Mes propres doutes furent mis à part et même pas soulevés. Cet enquêteur publia peu après un petit livre sur les Ovni dans sa région...
à suivre...
Tu écoutes avec les yeux ? Laughing
Ben oui pourquoi ? C'est bien le siège du cerveau derrière non ?
Gommecourt, suite...
Continuons si vous le voulez bien..
Lors de cette première visite des lieux (le 18 mars) nous nous étions promis de revenir afin d'y confirmer nos mesures. Le 1er avril suivant, nous avons refait nos mesures, testé et effectué d'autres essais. Mais il n'y avait plus rien! Tout semblait parfaitement normal. Mais il est vrai que ce même jour (le matin) un tracteur avait labouré le champ...
En vain et durant des heures nous avons effectué mesures sur mesures sans y retrouver nos fameux points ni (hélas) le fameux couloir de négativité, et pourtant.. .Nous y reviendrons...
Des échantillons, entre temps, avaient été pris sur le point quatre pour analyses et envoyés dès le 23 mars à deux scientifiques connus qui nous avaient proposé leur aide en de tel cas ! Des échantillons témoins ont été joints à notre envoi pour comparaisons (pris à divers endroits des traces).
Des essais de germination ont été tentés depuis le 18 mars sur des haricots blancs. Essais dont votre serviteur devait se charger!
Notes au sujet des échantillons.
Dans son numéro 6, d'octobre 1978, la revue « Les Extraterrestres» publia un article sur les premiers éléments de Gommecourt (signature de Didier S... et moi-même) où nous laissions entendre aux lecteurs d'alors que des échantillons de terre avaient été envoyés à l'université de Paris VII pour analyses à MM. G... et S... et que nous en attendions les résultats. Aujourd'hui encore, ces fameux résultats ne sont toujours pas parvenus. Nous constatons amèrement que ces «scientifiques », qui, publiquement, nous avaient proposé leur aide, n'ont même pas daigné nous répondre!
Didier S... note alors: C'est d'autant plus navrant que nous avons obtenu quelques résultats lors des essais de germination et d'autres faits importants lors d'autres visites des lieux. .. Puisqu'il est question de mes « tests », parlons-en:
Essais de germination.
Le premier des essais fut tenté dès le 19 mars. En voici jour après jour, les véritables résultats:
Le 19 mars, à 1lh, j'ai fait germer des haricots blancs dans du coton humide. Ils furent mis en terre le 22 mars à 19h.
Le 23 nous constatons qu'un germe sort de terre dans le pot de terre hors trace supposée et que le pot « traces » reste vide.
Le 27 apparaît enfin un petit germe à ras de terre dans le pot contenant la terre des traces. Auparavant nous noterons que le pot hors traces possède des plants hauts de 2cm. Nous sommes alors le 24 mars.
Dans le pot « traces », nous noterons que le germe est de couleur blanc, tirant sur le jaune. Ce même jour, le pot hors traces abrite des plants hauts de 25 cm, ce qui donne un retard pour le pot « traces » de quatre jours.
Le 28 mars le pot « traces » montre un haricot (un seul) qui mesure 3cm, alors que pour le pot hors traces ils mesurent plus de 25 cm. Ils sont verts, des feuilles apparaissent...
Didier conclut: Est-ce dû à la légère radioactivité du terrain? Pendant quatre jours nous avons arrosé les pots et nous savons que l'eau atténue cette RA. Pouvons-nous conclure qu'une fois « lavée» la terre a retrouvé toute ses vertus ?
Encore un détail qui n'a peut-être aucune espèce d'importance, mais nous jugeons utile de vous le soumettre. Patrice eut des coliques durant quatre jours après être revenu des lieux de l'atterrissage et c'est lui-même qui recueilli les échantillons sur le site. Coïncidence?
On souffle...
Ouf! A vrai dire, voilà de quoi donner des idées à un auteur même médiocre de science fiction.
S'il est vrai que j'ai pu constater un retard de quatre jours, cela n'implique en rien un phénomène d'ordre extra-naturel. Les plantes sont capricieuses et rien ne me semble bien mystérieux là-dedans. Mettre en relation l'eau et son « pouvoir» lavant sur de simples pots est fort loin d'une élaboration à caractère scientifique, j'ai vu pire...
Dire qu'une indisposition passagère durant quatre jours puisse être liée d'une manière ou d'une autre à une quelconque visite des lieux? Sinon que je suis et reste fragile du côté des intestins...
Mais pour affirmer de tel faits, il faut une contre vérification nous diriez-vous. Que cela ne tienne, nous l'avons faite...On commence à comprendre pourquoi je refusais qu'un tel texte ne paraisse en l'état à l'époque... N'est-ce pas M Lebat ?
Suite à ces résultats et aux questions que cela souleva, j’ai décidé de tenter d'autres essais. Le 17 avril, j'ai décidé de laver la terre avant de commencer l'essai. Durant quatre jours j'ai donc arrosé la terre du pot « traces », mais pas celle du hors traces! Nous allions voir si vraiment un rapport avec nos mesures et les résultats de l'essai premier de germination était un fruit du hasard ou. . .
Le 17 avril, nous avons donc fait germer des lentilles cette fois. Le 19 après constatations des germes, je les mets en terre.
Le 21 avril apparaît des plants aussi bien dans l'un que dans l'autre des pots! La croissance (pour deux semaines d'essais) se fera dès lors de manière identique...Serais-je bluffé?
Ben non! Comparer Haricots à croissance capricieuse avec des Lentilles à croissance facile a été une erreur! J'aurais du tenter selon le premier modèle. Mais cela à amener de l'eau au moulin de Didier S.. , qui y vit là une preuve supplémentaire. La chose de bizarre (peut-être) dans nos essais réside dans le fait que l'eau versée dans le pot « traces » semblait avoir plus de mal à y pénétrer que dans celle du pot hors traces. C'est ma propre mère, par ailleurs, qui m'en fit la remarque. Nous ne tirerons rien de spécial là dessus.
En bref, rien de vraiment convainquant, à moins d'être très accro et fervent d'une preuve!
Depuis notre dernière visite, nous tenons le champ sous notre surveillance. Deux autres enquêteurs se sont rendus sur les lieux et auraient constaté quelques changements intéressants! Nous y reviendrons donc...
Pour clôturer, nous apprenons qu'une observation a été faite à Gasny dans l'Eure, six mois auparavant, à très basse altitude et apparemment près du site de Gommecourt. Six mois étant trop éloignés dans le temps de notre affaire, je ne retranscris pas ici le rapport d'enquête.
La visite d'octobre ...
Nous aurions pu, il est vrai, arrêter ici notre rapport sur les événements de Gommecourt. Mais des rebondissements, qui valent ce qu'ils valent, devaient voir le jour dès le mois d'octobre 1978 :
Tout d'abord des nouvelles du champ d'orge. Les poussent semblent correctes sur l'ensemble du champ. En revanche, à l'endroit présumé de l'atterrissage du 08 mars 1978, nous noterons que l'orge est moins visible qu'ailleurs. Nous remarquerons une bande large d'un mètre cinquante environ et se dirigeant vers le sud est (notre fameux couloir de négativité) et est présente sur une dizaine de mètres de long.
Notons que lors de notre seconde visite des lieux le 1er avril, il nous a été impossible de retrouver ce fameux couloir, alors que cette fois nous remarquons une bande anormale et la matérialisation à l'aide du compteur Geiger avec pour effet le « zéro » bloqué sous sa barre du compteur. . .
Nous nous abstiendrons de conclure, nous rapportons uniquement les faits...
Il est évident que ces annotations apportent encore un peu plus d'eau au moulin attestant une trace exceptionnelle sur ce site particulier. Les deux enquêteurs en questions ne sont autres que J. .. et surtout Didier S.. .
Je ne mettrai rien en doute là-dessus aussi. Mais force est de constater qu'à vouloir chercher des preuves là où manifestement il n'y a rien, on fini toujours par en trouver...
Une dernière chose à ajouter à ce dossier déjà fort lourd. Cette affaire à longtemps circulé sous manteau couvert dans le milieu «ufologique » parisien. Un enquêteur d'un autre groupement, affirme avoir été le premier sur les lieux (rien d'impossible ici) et ne constata rien de particulier (Je le rejoins aisément). Au courant de notre enquête plus poussée, il essaya d'en savoir plus. Dans un premier temps, l'affaire d'une probable découverte de R.A. resta secrète, mais elle lui fut alors confirmée. Comment?
Il va de soit que dès lors, cette affaire ne fut que divagations et affabulations... On nous refusa une quelconque parution dans de nombreuses revues en ce qui concerne nos premiers éléments avec toutes les précautions d'usages.
Mes propres doutes furent mis à part et même pas soulevés. Cet enquêteur publia peu après un petit livre sur les Ovni dans sa région...
à suivre...
Dernière édition par Marius le 21/08/11, 08:21 pm, édité 2 fois