House a écrit:
une petite traduction à terminer ... sur l'analyse de Dr Bruce Maccabee Research Website
Bonne traduction !
Je la termine.
Voilà :
DISCUSSION
Comme il sera évident pour le lecteur, un effort considérable a été fait pour déterminer les caractéristiques de base de ces lumières. Le soin apporté à cet effort était intentionnel, car il a été bien compris très rapidement que si ces lumières s'étaient avérées être à proximité de Phoenix et inexplicables, il aurait été nécessaire d'avoir la meilleure analyse possible. Cependant, même après que les premières analyses ont indiqué que les lumières étaient lointaines, l'attention aux détails dans l'analyse a été poursuivie alors que de plus en plus de caractéristiques des lumières ont été déterminés afin de disposer de preuves suffisantes pour soutenir la conclusion, quelle qu'elle soit.
Une conclusion majeure est que les lumières se sont révélés être lointaines (beaucoup plus lointaines qu'on ne le pensait auparavant). Une autre est que les lumières ne sont pas restées stationnaires. La série linéaire du 14 janvier a été observée se déplaçant vers la gauche alors que les lumières descendaient quelque peu. Des mesures précises sur les lumières individuelles dans la série du 13 mars montre un mouvement vers le bas et vers la gauche. En outre, alors que l'observation complète a duré plusieurs minutes au total (une demi-heure, etc), la durée d'une lumière quelconque a été de l'ordre de 4 à 5 minutes quand elle a été vue pendant toute sa "durée de vie". Les lumières de plus courte durée dans la vidéo K du 13 Mars ont probablement été occultées pendant une partie de leur "durée de vie naturelle" par le sommet des montagnes près du sommet 4512, car il a été déterminé que les lumières étaient légèrement au-dessus des montagnes quand elles sont apparues et se sont ensuite déplacées vers le bas.
L'effet de la ligne de crête irrégulière de la montagne sur l'occultation des lumières à la vue des observateurs peut être constaté en comparant l'ordre de disparition des lumières dans les vidéos K et R. Dans la vidéo K l'ordre de disparition des lumières numérotées de 1 à 9 (par ordre d'apparition dans la vidéo K), avec des temps de visibilité (en secondes) de : 2(?, au moins 16), 3(?, au moins 72), 4(?, au moins 74), 1 (?, au moins 108), 9(79), 6(115), 5(126), 7(112) et 8(130). (Les points d'interrogation indiquent que la caméra a été arrêté pendant une période indéterminée de sorte que la durée effective était supérieure à la durée enregistrée sur la vidéo) Dans la vidéo R toutes les lumières sont allumées au début et elles s'éteignent comme suit : 1 (39 secondes), 2(85), 3(88), 5(95), 4(98), 7(105), 6(117), 8(130) et 9(151). En comparant ces séries de nombres, on peut conclure qu'il y avait une occultation par les montagnes dans les deux cas, mais elle était plus importante dans la vidéo K. Cela est particulièrement évident pour la lumière 9, la dernière à apparaître et la cinquième à disparaître dans la vidéo K, mais la dernière à disparaître dans la vidéo R.
Toutes les caractéristiques décrites ci-dessus sont compatibles avec des fusées éclairantes lâchées à haute altitude au dessus du polygone de l'Air Force et vu à grande distance au dessus de chaînes de montagnes. La luminosité extrême de ces fusées particulières ne doit pas être ignorée. Elles émettent près de 2 millions de lumens de lumière visible, ce qui est comparable à un phare d'avion dirigé vers l'observateur lointain. À une distance de 70 milles environ la difficulté de voir de la fumée ou un parachute soutenant la torche est comparable à la difficulté de voir une grosse planète à côté d'une étoile brillante : le rayonnement réfléchi est largement dépassé par le rayonnement direct provenant de la source lumineuse. Seul un système optique de qualité très supérieure, de fort grossissement et de faible diffusion de la lumière serait capable de séparer l'image de la fumée ou d'un parachute de l'image extrêmement lumineux (et donc optiquement grande) de la fusée elle-même.
CONCLUSION
L'analyse qui précède montre que, à tout le moins, les données de triangulation suggèrent des fusées à haute altitude et grande distance. Celles-ci ne peuvent ne pas être exclues en tant que sources probables des lumières à moins qu'il existe des données très convaincantes d'une autre sorte dont l'auteur n'a pas connaissance. En fait, l'explication la plus parcimonieuse pour ces lumières est que elles étaient des fusées éclairantes (comme nous l'avons indiqué pour les lumières du 13 Mars 1997 par la Garde nationale du Maryland). Cette analyse est donc compatible avec celle que la Société Cognitech (Dr. Leonid Rudin) a fait pour le documentaire du Discovery Channel (novembre 1997). Elle est également compatible avec l'analyse du Dr. Paul Scowen, professeur d'astronomie à l'ASU, tel que rapporté par l'auteur Tony Ortega dans le journal "New Times" de Phoenix, 5-11 mars 1998, qui a montrait que les lumières étaient plus éloignées que les sommets des montagnes dans la vidéo K. Dans cet article de journal l'auteur a aussi indiqué qu'un "officier de la Garde Nationale de l'Arizona, le capitaine Eileen Benz, avait déterminé que les fusées avaient été lâchées à 22 heures au dessus de la chaîne de North Tac, 30 milles au sud-ouest de Phoenix à une altitude anormalement élevé de 15000 pieds." A part la distance indiquée, qui devrait être plutôt de 60 milles (jusqu'à 100 milles), cette déclaration est conforme à l'analyse présentée ici.
Toute observation future de lumières semblables devrait être documentée de manière aussi approfondie que possible en termes de durée, direction et observation d'autant de positions différentes de témoins que possible. (Les témoins devraient s'appeler l'un l'autre pour corroborer leurs observations.) Si possible, il serait souhaitable d'obtenir des photographies et des vidéos de fusées éclairantes de l'Air Force, à la fois de près (moins de 5 milles) et de loin (plus de 60 milles) au même moment afin qu'il n'y ait aucune possibilité d'erreur d'identification. Les résultats de ces observations pourraient être comparés avec les vidéos discutées ici pour confirmer ou infirmer l'idée que le 13 mars et le 14 janvier (et à d'autres dates) les lumières étaient des fusées éclairantes. En utilisant le travail présenté ici comme base il devrait être possible de déterminer rapidement si des observations futures sont des lumières à grande distance ou d'autres lumières, peut-être non-identifiables. Les témoins seront convaincus de l'explication des fusées telle que celle-ci seulement si la documentation suggérée ici est réellement obtenue au cours d'une série de tests connus de fusées éclairantes.