J'ai contacté Mr Morzelle par téléphone. Nous avons eu une discussion d'environ 3 quarts d'heure. Il m'a précisé les choses suivantes:
- Le message adressé à ses parents était sous forme de télégramme et indiquait uniquement son avis de décès. C'est pourquoi ses parents, le pensant mort, auraient été particulièrement surpris et heureux d'apprendre le contraire une fois arrivés à l'hôpital. Le télégramme a été envoyé par une personne, toujours en vie, que Mr Morzelle et sa femme voient régulièrement. Elle s'appelle Janine Petit, et a envoyée ce message du service militaire à une époque où le foie ne s'opérait pas: aucun des militaires présents lors de l'accident - y compris ses amis - n'auraient imaginés qu'il survive.
- L'opération a eu lieu le 9 juin 1949 à l'Hôpital Militaire Larrey, en présence de deux chirurgiens: le Dr Poujoulat et le Dr Serny. C'est ce dernier qui aurait été énervé par la manque de répondant d'une infirmière (dans la transmission des outils de chirurgie), tandis qu'une "jeune stagiaire" (des mots de Jean Morzelle) aurait tournée de l’œil. Ce sont donc bien deux personnes et évènements distincts.
- Il m'a précisé qu'à cette époque, les salles de chirurgie étaient bien plus précaires qu'aujourd'hui, et que lors de son opération, il n'y avait aucun cardiogramme ni autre appareil électronique, mais seulement un appareil de pompage pour la circulation sanguine. Il me dit avoir été
l'un des premiers bénéficiaires de la pénicilline à Toulouse, dont il estime que les premières utilisations remontent à 1947 à l’Hôpital Larrey.
- Le fils du chirurgien qui a vérifié la plaque sous le lit, lui-même chirurgien, travail à la clinique de Toulouse, s'il n'est pas déjà à la retraite. Mr Morzelle m'indique qu'il avait tenté quelques contacts avec mais que c'était un homme très occupé, qui ne faisait pas de cette histoire une priorité. Il peut (et devrait) toutefois être sollicité pour plus de précisions.
- Il m'a dit se rappeler clairement de la plaque, de son inscription, sa forme et même ses dimensions, qu'il estime à 18 cm (en longueur) avec bords arrondis. Il regrette de ne pas s'être préoccupé plus tôt de la question des preuves - secondaires pour lui à l'époque (il ne pensait pas que son témoignage aurait tant d'importance) - et m'a expliqué les raisons pour lesquelles il avait attendu si longtemps avant d'en parler. Il pense qu'on peut retrouver des traces d'une commande d'une centaine de plaques dans certaines archives. L'ami qui aurait trouvé des pistes est bien Jocelyn Morisson. Je le contacterai prochainement pour en discuter avec lui.
- Il décrit le point d'eau à proximité de la salle d'opération avec précision, comme étant différent des lavabos que nous connaissons. Il comprend qu'on puisse tenter de lui attribuer son déplacement vers cet endroit, lors de son réveil, à un heureux hasard, mais il m'assure qu'il avait bien vu à l'exactitude le lieu en question lorsqu'il était en dehors de son corps, alors qu'il ne connaissait pas l'hôpital (il avait 20 ans et c'était sa première opération). Il me confirme avoir vu le portique éclairé (dans la nuit) à l'entrée de l’hôpital lorsqu'il était encore dans l'ambulance. C'est lors de sa décorporation qu'il reverra ce portique éclairé dans des tons orangers (il m'a dit percevoir les couleurs pendant sa NDE), en même temps qu'il repéra le décor à l'extérieur de l'hôpital, décor qu'il constatera être exactement celui qu'il a vu à la fenêtre après son réveil.
- Il prépare un 3ème livre dans lequel il veut faire un bilan (il a 82 ans maintenant) en y apportant de nouveaux éléments, notamment un deuxième témoignage qui vient confirmer son récit. Il m'a proposé de m'envoyer son livre lorsqu'il l'aura terminé. Je peux transmettre son numéro de téléphone à ceux qui souhaiteraient lui parler. Il m'a confié être heureux de parler de son expérience et se tient disponible pour tout renseignement ou question. Seulement, il ne maitrise pas l'outil informatique: c'est sa femme qui gère sa boite mail et sa fille qui tient le site et le forum sur lequel Jean Marc Donnadieu s'est rendu. Normal qu'il n'ait pas eu de réponses, sa fille n'est plus disponible pour s'en occuper et lui ne sait pas trop comment faire. Donc, si vous voulez en savoir plus, appelez-le!
Déçu des commentaires de Jean Marc Donnadieu, qui insinue que je ne cherche pas la vérité, que je suis dans une posture de croyance, que je fais preuve de bétise et de foi, si ce n'est pas plus directement d'idiotie, alors qu'il se braque sans répondre à mes principales questions (m'énumérer simplement ce qu'il reste des incohérences et contradictions supposées du récit de Jean Morzelle), je me contenterai de ne clarifier que certains de ses propos:
NEMROD34 a écrit: En revanche, ce qui permet de penser qu'elle a bien existé est la vérification que le chirurgien en aurait faite suite aux allégations de Jean Morzelle. Et toujours selon ce dernier, elle aurait bien été là! Un moyen de vérifier ce point est de recueillir le témoignage des proches du chirurgien, à qui il aurait pu en parler à l'époque.
Non parce qu'il est mort et que ce ne serait qu'un témoignage, un témoignage n'est pas une preuve c'est une histoire racontée par quelqu'un, avec des preuves on peut voir si c'est la vérité, il n'y a aucune preuve de l'existence de cette plaque, c'est aussi simple que ça.
Vous n'avez pas trouvé de preuve, ne veut pas dire que les preuves n'existent pas. Des recherches plus poussées peuvent être menées.
NEMROD34 a écrit:Pour les météorites j'aurais évité, tu vois devant des preuves les choses ont changées
C'est bien ce que je dis, vous seriez né avant que ces preuves soient découvertes, vous auriez appliqué les mêmes méthodes qu'avec les NDE, pour conclure que les pierres qui tombent du ciel, ça n'existe pas.
NEMROD34 a écrit:Toi avec tout ce qu'il faut tu ne changes pas, c'est la croyance rien ne peut faire changer d'avis, je crois donc c'est.
C'est quoi, tout ce qu'il faut? La charge de la preuve est en votre faveur lorsque vous vous attaquez à l'hypothèse de la décorporation, elle ne l'est pas lorsque vous affirmez que tout est le résultat de faux souvenirs.
Regardez ce que vous dites:
NEMROD34 a écrit:Il ne se le rappelle pas, il a créé ce souvenir, voilà ce que je dis et pourquoi je n'insisterais pas plus.
Apportez vous des preuves d'un faux souvenir? Non. Vous n'êtes même pas en mesure de me dire clairement où sont les contradictions. Vous l'affirmez, c'est un faux souvenir et c'est ainsi, on doit l'accepter. Si on ne le fait pas, on est idiot et croyant. Croyant aux faux souvenirs comme explication complète du récit de Jean Morzelle, ne l’êtes vous pas?
NEMROD34 a écrit: C'est une façon de prendre une avance intellectuelle sur le réel, comme cela peut-être fait en physique théorique.
Oui bien sûr, n'importe quelle théorie avancée deviendra un fait plus tard c'est connu, ainsi il sera prouvé un jour que tout n'est que le rêve de mon chat, c'est obligé parce que je suis ouvert et audacieux avec cette théorie.
Merci de ne pas faire du hors contexte:
"C'est peut-être plus
risqué, plus
dangereux, mais c'est une contribution enrichissante à la diversité des idées, qui
peuvent par suite être renforcées
si le postulat venait à être
prouvé. C'est une façon de prendre une avance intellectuelle sur le réel, comme cela peut-être fait en physique théorique."
Les mots clés sont en gras. L'avance se traduira
à la condition que les postulats du raisonnement soient validés, prouvés. Dans le cas contraire, la piste de recherche s'évanouira d'elle même, ou restera cantonnée au spéculatif.
NEMROD34 a écrit: Vous disiez que vous n'accusiez pas Jean Morzelle de mentir. Se tromperait-il alors sur l'ensemble de son récit?
Ben voilà, je savais que ça viendrait !
Dis moi tu es idiot ? Je suis sérieux, parce quand même je suis clair, faux souvenir tu dit connaitre, moi j'en doute beaucoup parce que tu peines vraiment à comprendre ce que c'est.
Hors contexte, quand tu nous tiens! Je réagissais à vos questions: "Pour quelle raison je devrais prendre son récit pour argent comptant ? Les gens ne mentent jamais ? Ne se trompent jamais ?"
Vous évoquez deux choix:
- mentir
- se tromper
Je réagis sur ces deux choix:
- mentir
- se tromper
Vous me demandez si je suis idiot. Et vous?
NEMROD34 a écrit:Non, répond à la question simple : deux personnes me disent deux choses opposées (je ne parle pas de nde ni rien), qui je dois croire, pourquoi et lequel des deux ment ou se trompe et pourquoi?
Quand ces choses arrivent, je fais une confrontation de témoignage, et fais une synthèse de chaque parti. Comme dans un tribunal, entre victime et accusé. Ce qui est hors sujet puisque nous ne sommes pas confronté à un tel cas.
NEMROD34 a écrit: Non non non, vous n'avez pas de preuves satisfaisantes: ça ne veut pas dire qu'elle ne tient pas!
Tu me demandes encore de démontrer une inexistence, et soi-disant que je fais des erreurs de raisonnement... Apporte plutôt une seule preuve de sortie du corps...
Vous me comprenez de travers. Je vous faisais remarquer que ne pas avoir suffisamment de preuves en faveur de la décorporation de Jean Morzelle n'implique pas que l'explication de la décorporation ne tient pas.
Vous disiez: "tu parles de croyance en acceptant sans la moindre preuve le récit comme vrai, j'ai tenté de vérifier l'hypothèse et justement elle ne tient pas."
Il faudrait un blocage logique pour ne pas que l’hypothèse ne tienne. Où est ce blocage?
NEMROD34 a écrit:Tout ce que tu me demandes est dans mon article, comme tu ne l'acceptes pas, et que tu ne comprends pas des choses simples, tu m'excuseras de ne pas tout recommencer juste pour toi
Je connais déjà votre article (et ses fautes d'orthographe) par coeur et je n'ai pas mes réponses. Merci donc, si vous n'êtes pas borné, de résoudre cette impasse. Soit en corrigeant vos précédentes affirmations selon lesquelles il y a des contradictions et incohérences, soit en me les présentant sous forme d'une liste.
Bon courage et à la semaine prochaine!