Bonjour Cortex
Une NDE étant une expérience totalement subjective, pour la décrire, on ne peut compter que sur les descriptions fournies par les témoins. Il est vrai que ces derniers ne rapportent pas systématiquement la même séquence d'événements. Certaines fois, certaines sous-séquences ne sont pas présentes. D'autres fois, ces sous-séquences ne sont pas vécues dans le même ordre...Il est rare de voir des NDE avec tous ces éléments présents. Une explication possible est que le témoin ne se rappelle pas de toutes ces sous-séquences.
Il reste que ces sous-séquences sont remarquablement homogènes tout en gardant un certain caractère variable.
Le plus troublant est que dans ces sous-séquences reviennent souvent des détails déroutants. Quelques exemples:
La limite ou la frontière. Ça peut être une porte ou une rivière mais la perception par le témoin que c'est une limite à ne pas franchir est la même. Les aspects symboliques sont très présents dans ces expériences. Pourquoi le témoin rapporte-t-il toujours dans cette sous-séquence qu'il atteint une limite et qu'on lui interdit le passage ?
- Pourquoi les observations suite à la "sortie du corps" situent-elles pratiquement tout le temps, le point d'observation proche du plafond ?
- Pourquoi est-ce des parents ou des connaissances effectivement "décédées" que les témoins disent avoir rencontrées ?
Pourquoi la "revue de vie" se fait-elle grosso modo pratiquement de la même façon (voir sa vie comme dans un film accéléré, etc...)?
Pourquoi le soi-disant "être de lumière" a-t-il pratiquement tout le temps le sens de l'humour ?(ce n'est pas une blague).
Pourquoi pose-t-il pratiquement toujours le même type de questions ? (on dirait un robot...)
Je vous rappelle que tout ceci se passe alors que le témoin est dans un coma très profond...
Ce sont sans conteste des patterns très intéressants qu'on doit analyser froidement pour essayer de trouver une explication naturelle.
Sans compter qu'insister sur cette apparente typologie uniforme est aussi, à mon sens, un moyen de renforcer le caractère objectif de l'expérience : si c'est pour tout le monde pareil, alors ça se passe en dehors du cerveau.
La typologie et la recherche d'éléments communs ou de primitives dans une suite d'expériences ou d'observations, n'est-ce pas là, l'un des premiers enseignements de la science ? Qu'en est-il de la recherche d'éléments objectifs ? Ce ne sont pas des illuminés qui avancent ces faits mais des chercheurs et de scientifiques très sérieux. Vous le savez bien.
On ne parle pas de 5 ou de 10 témoignages. Il s'agit de milliers de cas. Statistiquement, on ne peut plus nier le phénomène.
D'ailleurs, des sceptiques comme Susan Blackmore ne remettent pas en cause l'existence des sous-séquences. Elle rejette par contre (et avec raison) l'explication surnaturelle.
Personne ne sait ce qu'est la nature profonde de la conscience. C'est quoi ? Avons-nous la preuve qu'elle est fabriquée par le cerveau ? Si oui, on aimerait bien le savoir.
Dans notre espace perçu comme étant à quatre dimensions, êtes-vous en mesure de nous donner les coordonnées (x,y,z,t) précises de chacune de vos pensées
?
Ça a l'air absude comme question...
Non?
Pourquoi?
Bien à vous.