Merci pour ta réponse Gilles.
Gilles F. a écrit:Steph501,
a) Les reflets (flares) expliquent
la "fameuse" photographie (qui n'est sans doute pas de 1952). il s'agit d'un
artefact photographique. Voir
ici
Je dirais "peuvent expliquer" parce que des flares laissent une trace de fumée très visibles quand même. Et puis ils tombent, c'est encore très remarquable.
b) Après, il y a les échos radar qui peuvent s'expliquer par des inversions de températures : d'ailleurs, ceux-ci n'ont pas été corrélés (lire E. Ruppelt). S'il n'y avait rien de physique, il est logique que les chasseurs n'aient rien trouvé. Il s'agit d'artefacts radar.
S'il s'expiquent bien par des inversions de températures, cette conclusion est des plus logiques en effet.
c)Les observations au sol (non corrélées au écho radar, j'insiste) peuvent s'expliquer classiquement.
Tout à fait, ce manque de corrélation est important.
Mais là encore, s'il s'agit de simples reflets, tu conviendras que nous devrions le revoir (même au fil des décennies), au moins de temps en temps.
Enfin, en tout cas, je m'y attends
d) Pour la reproductibilité, les radars se sont améliorés (la technique est balbutiante en 1952) et pour produire de telles inversions, il faut un gradient d'humidité très particulier : de là, la reproductibilité est "peu" probable, sinon impossible.
Quand on regarde minutieusement le catalogue Dominique Weinstein (celui des 1300 et + cas), c'est 1952 qui contribue le plus aux observations "visuelles-radar", et ce dans le même espace (autour de Washington) et à la même période (fin juillet 1952/mi août 1952), gage probable de ses conditions particulières de gradient d'humidité.
J'avais bien pris en compte la technique "balbutiante" en 1952.
Ici tu réponds à ma question donc. "peu" probable, sinon impossible. C'est ça qui me gène le plus en fait.
La ville de Phoenix aurait donc subit le même phénomène ?
Et voilà un beau cas ufologique, résultant de plusieurs causes prosaïques. C'est ce qui fait les meilleurs àmha, pour cette raison de l’interaction de plusieurs variables (prosaïques).
Oui un peu comme un médecin face à un patient ayant de nombreux symptômes.
Je me permets même un parallèle avec l'informatique (que je connais un peu) lorsqu'un client appelle à cause d'
un problème qu'il aurait d'ailleurs identifié.
Au final la cause de son souci peu s'avérer être multiple et surtout ne rien avoir avec ce qu'il pensait. L'analyse plutôt que l'intuition.
Cordialement,
Gilles[/quote]
Stéphane.