Résultat du fil initié par DAR (https://ufo-scepticisme.forumactif.com/votre-approche-du-phenomene-ovni-f10/tenants-et-sceptiques-definitions-t277.htm), et introduit par lui par cette phrase :
"Beaucoup de personnes que personnellement nous considérons clairement comme des tenants tentent de nier ce fait, affirmant en substance à qui veut les entendre qu’ils ne sont ni tenant ni sceptique. On doit comprendre par là qu’ils sont "au juste milieu", à égale distance des "extrémistes des deux bords", tout en planant grâce à leur connaissance du domaine au-dessus du vulgum pecus. L’intérêt d’une telle stratégie est évident : exonération de la charge de la preuve, image de modération et de sérieux, etc. Une position tout confort…"
Ainsi, chaque fois qu'il sera fait référence à l'un et/ou l'autre de ces termes "croyant, tenant, sceptique" par un membre du forum, il n'y aura aucune ambiguité, ni interprétation par le lecteur.
Le fil initial reste toutefois ouvert dans l'éventualité où d'autres propositions pertinentes seraient soumises.
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Vrai Croyant (en une religion ou une pseudoscience) : personne qui privilégie ses intuitions et inférences spontanées pour expliquer des phénomènes en apparence étranges. Les croyances qu’elle entretient sont des représentations explicites ou réflexives, des tentatives de justification ou d’explication, des interprétations ou des rapports sur les intuitions qui lui sont fournis par certains de ses systèmes d’inférence, c'est-à-dire par des dispositifs cérébraux spécialisés qui suggèrent automatiquement des explications à propos d’événements particuliers. Concrètement, un croyant tient dès lors sa représentation pour vraie, et ceci indépendamment des preuves éventuelles de son existence, réalité, ou possibilité. Il n'intègre de facto ni arguments ni faits venant la contredire.
Tenant (en une pseudoscience) : personne plus ou moins informée sur le sujet considéré qui persiste, sans validation scientifique, à privilégier ses intuitions et inférences spontanées pour tenter d'expliquer certains de ces phénomènes. L'intervention d'un agent inconnu, ou non précisément défini, lui apparaît dans ces cas-là au moins aussi vraisemblable que toute explication prosaïque.
À l’inverse du sceptique, qui cherche réellement à savoir, le tenant a psychologiquement plus besoin d’un mystère persistant que d’une explication (qui ne correspond généralement pas à ses attentes). Le premier apparaît ainsi motivé par la réponse à ses questionnements, le second par la question en suspens, qui permet de produire indéfiniment des inférences riches de sens pour lui.
Sceptique (de type scientifique) : personne qui, pour appréhender ces mêmes phénomènes, utilise la méthode scientifique, ce qui implique l'adhésion à certains principes (naturalisme méthodologique, principe d'économie d'hypothèses, etc.), un esprit critique affuté, le respect des lois de la logique (et donc le rejet des raisonnements fallacieux) ainsi que l'obtention de preuves conclusives (que de simples témoignages, par exemple, ne peuvent apporter) avant d'accréditer leur existence.
Dans le domaine assez particulier des ovnis, où il n’est le plus souvent pas possible de vérifier expérimentalement les hypothèses, un sceptique envisage en pratique pour chaque cas suffisamment documenté de multiples hypothèses explicatives faisant intervenir des facteurs déjà connus, qu'il classe empiriquement par ordre de probabilité et cherche ensuite à vérifier à la manière d’un enquêteur de police. Si toutes celles qu'il a envisagées sont réfutées, alors seulement il considèrera le cas comme inexpliqué après enquête (ce qui ne préjuge toujours rien sur la nature de la cause). Si deux ou plusieurs hypothèses restent en concurrence et qu'il ne peut les départager pratiquement, il privilégiera la meilleure hypothèse. C’est celle que l’on doit, en toute logique, adopter en attendant qu’une autre remplisse mieux les conditions définies, qui sont : 1) qu’elle explique la plus grande quantité de détails rapportés dans le témoignage ; 2) qu’elle rende compte de la plus grande diversité de données (profil psychologique du témoin, contexte socioculturel, conditions météorologiques, etc.) ; 3) qu’elle puisse être, au moins en principe, vérifiée ; 4) qu’elle ne soit pas contradictoire avec des faits solidement établis scientifiquement ; 5) qu’elle possède un potentiel prédictif, c’est-à-dire en l’occurrence que les informations ultérieures la renforcent et ne l’infirment pas.
"Beaucoup de personnes que personnellement nous considérons clairement comme des tenants tentent de nier ce fait, affirmant en substance à qui veut les entendre qu’ils ne sont ni tenant ni sceptique. On doit comprendre par là qu’ils sont "au juste milieu", à égale distance des "extrémistes des deux bords", tout en planant grâce à leur connaissance du domaine au-dessus du vulgum pecus. L’intérêt d’une telle stratégie est évident : exonération de la charge de la preuve, image de modération et de sérieux, etc. Une position tout confort…"
Ainsi, chaque fois qu'il sera fait référence à l'un et/ou l'autre de ces termes "croyant, tenant, sceptique" par un membre du forum, il n'y aura aucune ambiguité, ni interprétation par le lecteur.
Le fil initial reste toutefois ouvert dans l'éventualité où d'autres propositions pertinentes seraient soumises.
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Vrai Croyant (en une religion ou une pseudoscience) : personne qui privilégie ses intuitions et inférences spontanées pour expliquer des phénomènes en apparence étranges. Les croyances qu’elle entretient sont des représentations explicites ou réflexives, des tentatives de justification ou d’explication, des interprétations ou des rapports sur les intuitions qui lui sont fournis par certains de ses systèmes d’inférence, c'est-à-dire par des dispositifs cérébraux spécialisés qui suggèrent automatiquement des explications à propos d’événements particuliers. Concrètement, un croyant tient dès lors sa représentation pour vraie, et ceci indépendamment des preuves éventuelles de son existence, réalité, ou possibilité. Il n'intègre de facto ni arguments ni faits venant la contredire.
Tenant (en une pseudoscience) : personne plus ou moins informée sur le sujet considéré qui persiste, sans validation scientifique, à privilégier ses intuitions et inférences spontanées pour tenter d'expliquer certains de ces phénomènes. L'intervention d'un agent inconnu, ou non précisément défini, lui apparaît dans ces cas-là au moins aussi vraisemblable que toute explication prosaïque.
À l’inverse du sceptique, qui cherche réellement à savoir, le tenant a psychologiquement plus besoin d’un mystère persistant que d’une explication (qui ne correspond généralement pas à ses attentes). Le premier apparaît ainsi motivé par la réponse à ses questionnements, le second par la question en suspens, qui permet de produire indéfiniment des inférences riches de sens pour lui.
Sceptique (de type scientifique) : personne qui, pour appréhender ces mêmes phénomènes, utilise la méthode scientifique, ce qui implique l'adhésion à certains principes (naturalisme méthodologique, principe d'économie d'hypothèses, etc.), un esprit critique affuté, le respect des lois de la logique (et donc le rejet des raisonnements fallacieux) ainsi que l'obtention de preuves conclusives (que de simples témoignages, par exemple, ne peuvent apporter) avant d'accréditer leur existence.
Dans le domaine assez particulier des ovnis, où il n’est le plus souvent pas possible de vérifier expérimentalement les hypothèses, un sceptique envisage en pratique pour chaque cas suffisamment documenté de multiples hypothèses explicatives faisant intervenir des facteurs déjà connus, qu'il classe empiriquement par ordre de probabilité et cherche ensuite à vérifier à la manière d’un enquêteur de police. Si toutes celles qu'il a envisagées sont réfutées, alors seulement il considèrera le cas comme inexpliqué après enquête (ce qui ne préjuge toujours rien sur la nature de la cause). Si deux ou plusieurs hypothèses restent en concurrence et qu'il ne peut les départager pratiquement, il privilégiera la meilleure hypothèse. C’est celle que l’on doit, en toute logique, adopter en attendant qu’une autre remplisse mieux les conditions définies, qui sont : 1) qu’elle explique la plus grande quantité de détails rapportés dans le témoignage ; 2) qu’elle rende compte de la plus grande diversité de données (profil psychologique du témoin, contexte socioculturel, conditions météorologiques, etc.) ; 3) qu’elle puisse être, au moins en principe, vérifiée ; 4) qu’elle ne soit pas contradictoire avec des faits solidement établis scientifiquement ; 5) qu’elle possède un potentiel prédictif, c’est-à-dire en l’occurrence que les informations ultérieures la renforcent et ne l’infirment pas.
Dernière édition par Marius le 21/04/09, 06:39 pm, édité 1 fois