Tiré du site de JPP. ( l'ufologue c'est moi)
18 août 2010 :
Suite à la parution de cette page sur mon site, un "ufologue", totalement dépourvu de compétences scientifiques, m'a communiqué les protestations indignées de Von Ludwiger "qui ne savait pas que j'avais une aussi piètre opinion de lui". Et c'est le cas. J'ai été un de ceux qui se sont prodigieusement ennuyés lors de son long exposé à Brighton en 2001, bien que, à la différence de nombreux autres, j'aie réussi avec beaucoup d'efforts à rester éveillé. L'Allemand, dans son commentaire a également pris la défense de son idole, Heim (décédé), en citant des articles, parus dans des revues comme "New Scientist", avec des titres ronflants comme "un bond en avant dans l'hyperespace". Il n'a pu prendre la défense de ses propres idées, car il n'en a jamais eu aucune. Or un scientifique, un chercheur, a le devoir de produire des idées nouvelles, c'est sa fonction. Il se doit d'être, à un moment quelconque de sa carrière un trouveur.Il a le devoir d'être fécond. Sinon c'est un fonctionnaire de la recherche, et, au mieux, un bon enseignant ou un historien des sciences, un vulgarisateur (tâches par ailleurs éminemment utiles et respectables).
Je maintiens ce que j'ai dit. Le sujet ovni requiert l'intervention de scientifiques se situant non seulement au plus haut niveau des connaissances de l'époque, mais dotés d'une réelle créativité scientifique, ce qui est, dans ce milieu, excessivement rare. Depuis 33 ans la France a confié de manière officielle la gestion de ce "problème ovni" à des gens d'une médiocrité sans faille, y compris à des ex-techniciens, qui prendraient le Pirée pour un homme, "ayant trouvé leur poste d'ingénieur maison et leur thèse de doctorat dans une pochette surprise".
Il m'est arrivé d'exploser, lors d'une émission de télévision, en entendant l'un de ces médiocres, un pauvre garçon bombardé par hasard à la tête de ce service, un ex technicien en optique nous dire "nous sommes ici entre scientifiques...". La faute n'étant pas à ce personnage, mais à ceux qui, comme le polytechnicien Yves Sillard, cité plus loin, ont mis en place des gens qui n'avaient pas "le profil de l'emploi ".
Peu m'importe d'être accusé de prétention. J'ai produit en 35 années des résultats concrets, y compris expérimentaux, j'ai introduit des concepts totalement nouveaux et inédits, comme celui d'une évolution aérienne supersonique sans onde de choc. Le travail qui sera présenté au colloque de Corée en octobre 2010 est brillant. Je revendique ce qualificatif, et d'autres suivront.
C'est un devoir de se situer dans l'excellence quand on cherche à apporter sa contribution à cet effort de compréhension d'un des phénomènes majeurs de notre époque. A l'inverse, comme je le dis dans cette page, ce dossier attire depuis cinq décennies les ringards de tout poil, les opportunistes, les mythomanes, voire les ... boutiquiers, comme le ridicule Denocla. Des "bandar-logs", pour reprendre l'image de Kipling dans le livre de la jungle. C'est sur ce point que j'ai voulu porter l'attention. Des gens comme Ludwiger, Meessen, Vallée, Poher, et autres, ne laisseront à leur postérité aucune contribution scientifique notable. Au mieux, quand c'est leur cas, ce ne sont que d'obscurs petits profs d'universités qui sont tout heureux de paraître dans les médias, d'émerger hors de l'obscurité universitaire ambiante. Ils n'ont malheureusement rien à dire, rien à proposer de concret, et ne font qu'étaler leur médiocrité ou de se référer à des travaux qu'ils considèrent comme géniaux, très en avance sur l'époque, mais restent avant toute chose extrêmement spéculatifs, comme ceux de Heim