PhD Smith a écrit:Les auteurs du film ont pu avoir accès au cartouche de Chéops car il faut grimper dans les chambre de décharge, et ce n'est pas accessible au simple touriste. Ils faisaient un documentaire: ils ont donc payé pour avoir accès à certaines parties de la pyramide et en ont profité.
Je ne sais si la question de l'authenticité des marques de carrières découvertes par Vyse a déjà été abordée ici.
Par manque de temps , je n'ai pu que parcourir ce fil en "diagonale".
D'après mes souvenirs, ( je n'ai plus le temps de rechercher mes sources), Vyse, secondé par un dénommé Hill, un "homme de main" notoirement peu embarrassé par les scrupules, avait d'abord découvert un premier cartouche.
Or, ce cartouche présentait une faute qui était présente dans les deux seules publications existant à l'époque sur les hiéroglyphes.
D'où la question légitime, est ce qu'un véritable scribe aurait commis une telle faute ?
Ensuite, lorsqu'on a fait remarquer à Vyse la présence de cette faute, miraculeusement Hill a découvert un second cartouche de Khéops, celui-là bien conforme...
Lorsqu'un militaire se lance dans l'archéologie, vous pouvez être sûrs qu'il trouve toujours quelque chose !
Pour mémoire, on pourrait citer notamment un autre militaire, chargé par Napoléon de recherches sur les sites des batailles entre gaulois et romains à l'époque de Vercingétorix...
Pour se faire une idée des méthodes de travail de Vyse :
Il utilisait la poudre à canon pour aller vite, et il a dérobé un sarcophage trouvé dans la pyramide de Mykérinos, que l'on n'a jamais retrouvé...
tiré du lien ci dessous :
http://www.mondenouveau.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=47
"Au dix-neuvième siècle le colonel britannique Howard Vyse et son équipe ont découvert, dans la Grande Pyramide, un fragment de plaque de fer (dans la maçonnerie de la face sud de la pyramide), ainsi que des « marques de carrière » (hiéroglyphes) peintes dans les chambres dites « de décharge » situées au-dessus de la chambre du Roi. Ces hiéroglyphes mentionnent le nom de Khoufoui, le pharaon de la quatrième dynastie en qui les égyptologues reconnaissent le bâtisseur de la pyramide. Depuis, ces derniers clament que cette découverte démontre que l’édifice est l’œuvre de Khoufoui. La plaque de fer, quant à elle, serait un faux (car, selon les spécialistes, les débuts de l’Âge du fer ne remontent pas, en Egypte, avant 650 avant J.-C.). Robert Bauval et Graham Hancock se demandent par contre si ce n’est pas l’inverse qui est vrai : les « marques de carrière » seraient fausses et la plaque de fer serait authentique !
Certains éléments permettent d’envisager l’hypothèse que les « marques de carrière » ont pu être fabriquées par Howard Vyse lui-même : elles sont (comme le fit observer Samuel Birch au dix-neuvième siècle) rédigées dans les styles de différentes périodes, réunis de façon anormale. Le nom de Khoufoui contient une faute (un point entouré d’un cercle au lieu d’un cercle vide), erreur qui apparaît dans deux livres consacrés aux hiéroglyphes ("Le voyage de l’Arabie Petrée" de Léon de Laborde, le "Materia hieroglyphica" de John Gardner Wilkinson), ces deux ouvrages étant les seuls disponibles sur le sujet en 1837, date de la « découverte » d'Howard Vyse…
Si les marques de carrière ne sont pas l’œuvre d'Howard Vyse, que prouvent-elles ?
« En s’appuyant sur quelques lignes de graffitis pour attribuer la Grande Pyramide à Khoufoui ne fait-on pas comme si l’on donnait les clés de l’Empire State Building à un homme nommé ‘‘Kilroy’’, sous prétexte que son nom est bombé sur la paroi de l’ascenseur ?
Nous constatons avec stupeur que ces questions ne se posent jamais et que la plupart des égyptologues considèrent volontiers les marques de carrière comme la ‘‘preuve’’ que Khoufoui a fait construire la pyramide. Qu’ils fassent montre de crédulité en la matière c’est leur affaire ! Néanmoins nous pensons qu’il y a de la malhonnêteté intellectuelle à reproduire cette attribution douteuse dans tous les livres, sans mentionner en note les problèmes, les anachronismes ou les contradictions qui font planer le doute sur l’authenticité et l’importance de cette première ‘‘découverte’’ de Vyse. » (Robert Bauval et Graham Hancock)
En 1989 un fragment de la plaque de fer a été analysé par deux scientifiques, M. P. Jones ("Imperial College" de Londres) et Sayed El-Gayer (maître de conférences à l’Université de Suez, Egypte). Ils ont constaté que la plaque de fer n’était pas d’origine météoritique (elle ne contient que des traces de nickel), qu’elle avait été fondue à une température comprise entre 1000 et 1100 degrés (une de ses faces ayant conservé « des traces d’or »), qu’elle est « très ancienne » et qu’elle a été incorporée à la Grande Pyramide à l’époque de son édification. Ces conclusions, bien qu’émanant de spécialistes reconnus des métaux, ont été jugées « extrêmement douteuses » (on s’en serait douté !) par le "British Museum" (version de cette institution rapportée par A. J. Spencer). (2) "