Sénéchal a écrit:Tout simplement, les Egyptiens ont donné à cette pyramide un rapport hauteur/base de 7/11 (280/440 coudées) qui sont 2 nombres premiers. Faut-il chercher plus loin? Je ne suis pas sûr...
Des nombres premiers, il y en a une infinité, pourquoi précisément ces deux là, et dans ce rapport là?
Sénéchal a écrit:Supposons qu'ils aient choisi un rapport de 7/13. En conservant la même hauteur de 280 coudées, sa base aurait mesuré 520 coudées. Il est intéressant de remarquer que l'apothème aurait alors mesuré 382,01 coudées. Avec une coudée de 0,52354m (0,5235 ou 0,5236 dans le documentaire), ça nous mets l'apothème à 200m tout rond. 2 hectomètres pile-poil ! Ca ne peut pas être un hasard! 8) Je n'ai pas trouvé pi mais en cherchant un peu...
Justement, cherchons. Car pour être rigoureux, nous devrions effectivement suivre la recommandation de Jeansériel et prendre différents modèles de pyramides à base carrée, éventuellement triangulaires, avec différentes hauteurs (ce qui revient à travailler sur plusieurs pentes en gardant la base fixe). L'informateur dit avoir testé d'autres configurations pyramidales dans lesquelles il ne retrouve pas autant si ce n'est aucune des proportions mentionnées, ce qui ferait de la pyramide de Kheops un modèle en ce sens unique (idéal?). Nous devrions le vérifier ensemble, je pourrai m'y mettre dès la semaine prochaine: existe-il des logiciels pour nous faciliter la tâche?
Cortex a écrit:Donc en gros, rien d'antérieur au XVIIIème, à part ce que racontent les maçons eux-mêmes pour revendiquer un héritage qui leur donnerait plus de légitimité/prestige. Dire qu'il existait des choses "avérées" avant cette date ne mange pas de pain, surout si on ne cite pas de source. Charge de preuve, tout ça...
La maçonnerie était différente dans les siècles précédents, mais elle était bien là, sous des formes plus rudimentaires et dissimulées. D'après Douglas Knoop, dans
The Genesis of Freemasonry (Manchester University Press, 1947), les premiers documents officiels anglais faisant référence aux maçons sont écrits en latin ou en normand comme "sculptores lapidum liberorum" (Londres, 1212), "magister lathomus liberarum petrarum" (Oxford, 1391), et "mestre maçon de franche peer" (Statut des travailleurs, 1351). Toutes ces expressions signifient un tailleur en pierre, de grès ou de calcaire. Dans les archives de la construction du Wadham College au XVIIe siècle les mots francs-maçons (freemasons en anglais) et pierre de taille (freestone en anglais) ont le même sens.
Il y a de fait d'abord eu ces maçons opératifs (bâtisseurs au Moyen-Age, qui édifièrent, entre autres, les cathédrales), puis des membres spéculatifs, avant que les loges spéculatives (philosophiques) n'émergent avec des Grandes Loges comme celle de Londres en 1717. Mais ce n'est pas elle qui nous intéresse ici, puisque la question est de savoir si des architectures anciennes sur lesquelles une recherche de proportions divines peut être menée, peuvent avoir été conçues justement en les y intégrant, ce qui biaiserait l'argument du hasard! Avant les franc-maçons, il y avait les Templiers qui ont eux aussi construits des monuments, tout ceci ne date pas du 18ème!