Bonjour !
Vous pensez bien qu'en plus de deux ans d'analyse, toutes ces approximations ont été bien réfléchies, quantifiées et calculées avant d'être posées sur le papier, afin de limiter justement au maximum l'impact sur les résultats finaux.
Ainsi, lorsqu'il n'était pas possible de prendre une valeur moyenne acceptable (les mesures morphologiques n'ont pas été choisies au hasard, mais sur la base des connaissances en la matière [voir source 50 du rapport ainsi que les statistiques sur la taille masculine moyenne en France dans les années 50]), nous avons pris en compte dans les calculs préliminaires (qui ne figurent pas dans le rapport pour ne pas l'alourdir inutilement) les valeurs extrêmes.
La prise en compte de ces valeurs extrêmes n'a jamais abouti au final à une variation supérieure à plus de 30%, comme indiqué page 49 du rapport. Ce qui nous donne un diamètre de l'objet compris entre 9,5 cm et 18 cm.
Nous n'avons pas pour habitude de commenter et de discuter de la validité éventuelle des analyses des prédécesseurs. Mais je noterais juste trois points principaux à considérer pour bien comprendre les différences :
1- Guérin père s'est basé essentiellement sur le témoignage de Frégnale pour construire son modèle : "comme on le voit, nous construisons notre modèle de trajectoire à partir des déclarations du témoin". Si celui-ci comporte une erreur, la modélisation en comportera aussi nécessairement.
2- Au contraire des Guérin père et fils (mais ce n'est pas un reproche, ils ne connaissait peut-être pas l'endroit ou ne pouvait pas s'y rendre), nous nous sommes rendus sur place et avons pu retrouver l'endroit exact d'où les photographies ont été prises, ce qui nous a permis de prendre en compte les caractéristiques topographiques des lieux et du même coup "réduire " le champ des possibles en matière de modélisation.
3- Guérin père que vous citez ne s'est servi pour calculer la distance de l'objet que d'"un calcul élémentaire de profondeur de champ" (sans en préciser davantage, ce qui ne nous aide guère!). Nous nous sommes servis, avec IPACO de davantage de données et de mesures, et en particulier de mesures précises du flou sur tous les objets de la scène, en faisant de nombreuses mesures croisées et comparatives (20 au minimum pour chaque portion d'objet ; feuilles, ovni et nuage).
Bonjour elevenaugust
Le rapport conclut, en page 46, à un diamètre de l'ovni voisin de 14 cm.
Cependant, ce résultat vient après beaucoup d'approximations, (notamment sur la taille des feuilles de hêtre, la longueur des bras de l'assistant, pour ne citer que celles là), et beaucoup de calculs.
Mais je pense qu'il aurait été intéressant de donner une estimation de la précision du résultat.
Le diamètre de l'Ovni serait de 14 cm, mais il est dommage de ne pas connaitre la marge d'erreur possible.
Une autre question serait d'estimer la marge d'erreur sur la modélisation parabolique de la trajectoire.
Un modèle mathématique, quel qu'il soit, n'est jamais parfait et comporte toujours une marge d'erreur par rapport à la réalité.
Avec quelle précision peut on conclure que la trajectoire est réellement parabolique ?
Vous pensez bien qu'en plus de deux ans d'analyse, toutes ces approximations ont été bien réfléchies, quantifiées et calculées avant d'être posées sur le papier, afin de limiter justement au maximum l'impact sur les résultats finaux.
Ainsi, lorsqu'il n'était pas possible de prendre une valeur moyenne acceptable (les mesures morphologiques n'ont pas été choisies au hasard, mais sur la base des connaissances en la matière [voir source 50 du rapport ainsi que les statistiques sur la taille masculine moyenne en France dans les années 50]), nous avons pris en compte dans les calculs préliminaires (qui ne figurent pas dans le rapport pour ne pas l'alourdir inutilement) les valeurs extrêmes.
La prise en compte de ces valeurs extrêmes n'a jamais abouti au final à une variation supérieure à plus de 30%, comme indiqué page 49 du rapport. Ce qui nous donne un diamètre de l'objet compris entre 9,5 cm et 18 cm.
Ce résultat vient contredire de beaucoup les calculs de Pierre Guérin, lequel avait conclu que la taille minimale de l'objet était de l'ordre de 1 mètre, donc au minimum 7 fois plus grand que le résultat de l'étude d'IPACO.
L'écart entre les conclusions des deux études est donc énorme. [...]
Dans ce cas, comment expliquer cet écart au niveau des conclusions entre les deux analyses ?
Il me semble qu'il serait nécessaire de soulever et approfondir cette question.
Si les calculs de Laurent Guérin et Alain Delmon sont faux, où ont ils commis une erreur et pourquoi ?
Nous n'avons pas pour habitude de commenter et de discuter de la validité éventuelle des analyses des prédécesseurs. Mais je noterais juste trois points principaux à considérer pour bien comprendre les différences :
1- Guérin père s'est basé essentiellement sur le témoignage de Frégnale pour construire son modèle : "comme on le voit, nous construisons notre modèle de trajectoire à partir des déclarations du témoin". Si celui-ci comporte une erreur, la modélisation en comportera aussi nécessairement.
2- Au contraire des Guérin père et fils (mais ce n'est pas un reproche, ils ne connaissait peut-être pas l'endroit ou ne pouvait pas s'y rendre), nous nous sommes rendus sur place et avons pu retrouver l'endroit exact d'où les photographies ont été prises, ce qui nous a permis de prendre en compte les caractéristiques topographiques des lieux et du même coup "réduire " le champ des possibles en matière de modélisation.
3- Guérin père que vous citez ne s'est servi pour calculer la distance de l'objet que d'"un calcul élémentaire de profondeur de champ" (sans en préciser davantage, ce qui ne nous aide guère!). Nous nous sommes servis, avec IPACO de davantage de données et de mesures, et en particulier de mesures précises du flou sur tous les objets de la scène, en faisant de nombreuses mesures croisées et comparatives (20 au minimum pour chaque portion d'objet ; feuilles, ovni et nuage).
Dernière édition par elevenaugust le 11/04/16, 10:39 pm, édité 1 fois