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elevenaugust

elevenaugust
Modération
Modération

Bonjour !

Bonjour elevenaugust

Le rapport conclut, en page 46, à un diamètre de l'ovni voisin de 14 cm.

Cependant, ce résultat vient après beaucoup d'approximations, (notamment sur la taille des feuilles de hêtre, la longueur des bras de l'assistant, pour ne citer que celles là), et beaucoup de calculs.

Mais je pense qu'il aurait été intéressant de donner une estimation de la précision du résultat.
Le diamètre de l'Ovni serait de 14 cm, mais il est dommage de ne pas  connaitre la marge d'erreur possible.

Une autre question serait d'estimer la marge d'erreur sur la modélisation parabolique de la trajectoire.
Un modèle mathématique, quel qu'il soit,  n'est jamais parfait et comporte toujours une marge d'erreur par rapport à la réalité.

Avec quelle précision peut on conclure que la trajectoire est réellement parabolique ?

Vous pensez bien qu'en plus de deux ans d'analyse, toutes ces approximations ont été bien réfléchies, quantifiées et calculées avant d'être posées sur le papier, afin de limiter justement au maximum l'impact sur les résultats finaux.

Ainsi, lorsqu'il n'était pas possible de prendre une valeur moyenne acceptable (les mesures morphologiques n'ont pas été choisies au hasard, mais sur la base des connaissances en la matière [voir source 50 du rapport ainsi que les statistiques sur la taille masculine moyenne en France dans les années 50]), nous avons pris en compte dans les calculs préliminaires (qui ne figurent pas dans le rapport pour ne pas l'alourdir inutilement) les valeurs extrêmes.

La prise en compte de ces valeurs extrêmes n'a jamais abouti au final à une variation supérieure à plus de 30%, comme indiqué page 49 du rapport. Ce qui nous donne un diamètre de l'objet compris entre 9,5 cm et 18 cm.

Ce résultat vient contredire de beaucoup les calculs de Pierre Guérin, lequel avait conclu que la taille minimale de l'objet était de l'ordre de 1 mètre, donc au minimum 7 fois plus grand que le résultat de l'étude d'IPACO.

L'écart entre les conclusions des  deux études est donc énorme. [...]

Dans ce cas, comment expliquer cet écart au niveau des conclusions entre les deux analyses ?

Il me semble qu'il serait nécessaire de soulever et approfondir cette question.

Si les calculs de Laurent Guérin et Alain Delmon sont faux, où ont ils commis une erreur et pourquoi ?

Nous n'avons pas pour habitude de commenter et de discuter de la validité éventuelle des analyses des prédécesseurs. Mais je noterais juste trois points  principaux à considérer pour bien comprendre les différences :

1- Guérin père s'est basé essentiellement sur le témoignage de Frégnale pour construire son modèle : "comme on le voit, nous construisons notre modèle de trajectoire à partir des déclarations du témoin". Si celui-ci comporte une erreur, la modélisation en comportera aussi nécessairement.

2- Au contraire des Guérin père et fils (mais ce n'est pas un reproche, ils ne connaissait peut-être pas l'endroit ou ne pouvait pas s'y rendre), nous nous sommes rendus sur place et avons pu retrouver l'endroit exact d'où les photographies ont été prises, ce qui nous a permis de prendre en compte les caractéristiques topographiques des lieux et du même coup "réduire " le champ des possibles en matière de modélisation.

3- Guérin père que vous citez ne s'est servi pour calculer la distance de l'objet que d'"un calcul élémentaire de profondeur de champ" (sans en préciser davantage, ce qui ne nous aide guère!). Nous nous sommes servis, avec IPACO de davantage de données et de mesures, et en particulier de mesures précises du flou sur tous les objets de la scène, en faisant de nombreuses mesures croisées et comparatives (20 au minimum pour chaque portion d'objet ; feuilles, ovni et nuage).



Dernière édition par elevenaugust le 11/04/16, 10:39 pm, édité 1 fois


_________________
IPACO

elevenaugust

elevenaugust
Modération
Modération

Ce résultat vient contredire de beaucoup les calculs de Pierre Guérin, lequel avait conclu que la taille minimale de l'objet était de l'ordre de 1 mètre, donc au minimum 7 fois plus grand que le résultat de l'étude d'IPACO.
Deux précisions supplémentaires (et Nablator avait vu juste depuis longtemps à ce sujet).

Tout le monde pensait que Frégnale avait nécessairement réglé son appareil à l'infini lors des prises de vue. Or, après avoir passé des heures à mesurer la valeur du flou sur tous les objets avec IPACO, nous nous sommes aperçus en comparant les résultats avec la table de profondeur de champ de l'appareil utilisé, que ce n'était pas une obligation.

Les réglages possibles pour l'appareil au final, étaient soit de 5.6 ou 8 pour l'ouverture, et soit 9.14 m ou infini pour la mise au point.

Tout cela pour conclure au final, uniquement pour cette partie, que la taille de l'objet était nécessairement supérieure à 0.096 m (page 53 du rapport).

L'autre point est que, à un moment donné, nous avons également trouvé une dimension de 1m pour l'objet, en partant de l'image composite LC3+LC4 et des calculs liés à la vitesse de l'objet. (pages 56 et 57).

Le résultat donne comme dimension minimale possible pour l'objet 1m, mais sans tenir compte de tous les autres paramètres, en contradiction flagrante avec les résultats de l'analyse géométrique et dans l'unique hypothèse d'un objet unique faisant un passage unique.

La seule façon de concilier ce résultat avec l'analyse géométrique et les données et paramétres recueillis par ailleurs était dès lors de considérer plusieurs lancers de plusieurs objets (ou du même lancé répétitivement).


_________________
IPACO

Patrice

Patrice
Administration
Administration

Eleven
2- Au contraire des Guérin père et fils (mais ce n'est pas un reproche, ils ne connaissait peut-être pas l'endroit ou ne pouvait pas s'y rendre), nous nous sommes rendus sur place et avons pu retrouver l'endroit exact d'où les photographies ont été prises, ce qui nous a permis de prendre en compte les caractéristiques topographiques des lieux et du même coup "réduire " le champ des possibles en matière de modélisation.

Oui le fait d'avoir été in situ est un apport important et non négligeable. Même si certain nous le reproche aujourd'hui en affirmant qu'il été parfaitement inutile de se rendre sur le terrain et que nous aurions put faire les essais n'importe où.
Il faut également préciser que nous n'avons pas été in situ pour "coller" à l'hypothèse pigeon ou même frisbee mais pour parfaire le travail.


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Pratique : :-)

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L.J. Silver



Bonsoir Elevenaugust,

En page 36 du rapport vous éliminez l'hypothèse de la trajectoire rectiligne avec le raisonnement suivant :


"A ce stade il est apparu clairement que le problème n’avait pas de solution, puisque quelle que soit la rotation additionnelle appliquée à LC5 et LC6, les paysages dans les parties basses de LC5 et LC6 apparaissaient absolument incompatibles dans cette mosaïque.
Ceci impliquait que l’Hypothèse 1, requise pour effectuer les calculs, n’était pas correcte, malgré le témoignage (sans nécessairement éliminer la bonne foi du témoin) :
La trajectoire ne pouvait pas être lointaine et rectiligne
"

En ce qui concerne LC5, ce n'est guère étonnant, attendu que le paysage n'y apparaît pas.
Il n'y a que le ciel.
Il n'est pas possible de construire une mosaïque incluant cette photo, à l'évidence.

Quant à LC6, elle a été prise après une rotation du photographe, d'une amplitude suffisante pour expliquer que le paysage ne soit plus le même.

On y voit un autre arbre que celui apparaissant dans LC3 et LC4.
Et sans partie commune avec le paysage apparaissant dans LC 3+4, on ne peut évidemment pas trouver la rotation adéquate de la photo pour reconstruire une trajectoire, quelle que soit sa forme, rectiligne, parabolique ou autre.

Il est dommage que toutes les photos ne présentent pas une partie de paysage commune.

Mais  en quoi cela permet il de se prononcer sur la trajectoire, à fortiori d'éliminer catégoriquement l'hypothèse d'une trajectoire rectiligne, conformément aux dires du témoin ?

Objectivement, seuls deux "points" sont acceptables ( LC3 et LC4)  pour tenter de reconstruire l'éventuelle trajectoire de l'objet, et c'est évidemment insuffisant.

Mais par contre aucune donnée spatiale issue des photos ne permet de situer les "points" LC5 et LC6 par rapport à ceux de LC3 et LC4.

Donc, vous avez établi une corrélation entre les positions de l'objet sur LC3 et LC4 par recalage.
Sur ce point il n'y a aucun reproche.

Mais, pour moi,cette corrélation ne saurait être étendue aux autres positions de l'objet.
D'où l'impossibilité de se prononcer ou de calculer une quelconque trajectoire, à plus forte raison s'il s'agissait d'un objet lancé à plusieurs reprises.

Certes, vous dites avoir identifié l'arbre apparaissant dans LC6, et émis beaucoup d'hypothèses pour compléter les données manquantes, notamment en page 32 du rapport :

"Pour permettre la poursuite des calculs, sans introduire d’erreur significative, les hypothèses suivantes ont été prises concernant les positions successives de l’appareil photo, projetées sur un plan horizontal :
 LC3 : la position de l’appareil photo Camera3 était au milieu de l’arc de cercle de 85° précédemment défini
 LC4 : Camera4 était à peu près identique à Camera3
 LC5 : Camera5 se situait à un tiers du chemin allant de Camera4 à Camera6 (à peu près proportionnel aux délais entre les prises de vues successives)
 LC6 : Camera6 avait déjà été déterminé
En tenant compte des différences connues en azimut entre l’ovni et les arbres de référence dans chacune des images, nous avons pu facilement en déduire les angles d’azimut des lignes de visées de l’ovni respectives dans les images LC3 et LC6, comme indiqué ci-dessous en projection sur un plan horizontal
"

Mais ce ne sont que des hypothèses, et je crois qu'il est assez hasardeux d'en déduire une trajectoire.

De toutes façons, vous ne vous êtes appuyé sur ces hypothèses complémentaires que relativement à l'hypothèse parabolique et pas pour rejeter l'hypothèse rectiligne.

oncle dom

oncle dom

L.J. Silver a écrit:Bonsoir Elevenaugust,

En page 36 du rapport vous éliminez l'hypothèse de la trajectoire rectiligne avec le raisonnement suivant :

"A ce stade il est apparu clairement que le problème n’avait pas de solution, puisque quelle que soit la rotation additionnelle appliquée à LC5 et LC6, les paysages dans les parties basses de LC5 et LC6 apparaissaient absolument incompatibles dans cette mosaïque.
Ceci impliquait que l’Hypothèse 1, requise pour effectuer les calculs, n’était pas correcte, malgré le témoignage (sans nécessairement éliminer la bonne foi du témoin) :
La trajectoire ne pouvait pas être lointaine et rectiligne
"
L'hypothèse d'une trajectoire rectiligne est réfutée depuis 10 ans pour incohérence entre les directions déduites des éclairements et les distances

Les photographies du Lac Chauvet  - Page 30 Trajec10

Les cercles représentent les distances relatives déduites des diamètres apparents, les lignes oranges représentent les directions déduites des éclairement
On voit que pour la photo 3, ça ne colle pas. La trajectoire (en rouge) devrait recouper le cercle au même point que la direction d'éclairement.
Ce schéma réfutait l'hypothèse d'une trajectoire rectiligne, mais pas celle d'une trajectoire curviligne. La trajectoire parabolique a été réfutée plus tard.

http://oncle-dom.fr/index.htm

L.J. Silver



oncle dom a écrit:
L'hypothèse d'une trajectoire rectiligne est réfutée depuis 10 ans pour incohérence entre les directions déduites des éclairements et les distances

Les photographies du Lac Chauvet  - Page 30 Trajec10

Les cercles représentent les distances relatives déduites des diamètres apparents, les lignes oranges représentent les directions déduites des éclairement
On voit que pour la photo 3, ça ne colle pas. La trajectoire (en rouge) devrait recouper le cercle au même point que la direction d'éclairement.
Ce schéma réfutait l'hypothèse d'une trajectoire rectiligne, mais pas celle d'une trajectoire curviligne. La trajectoire parabolique a été réfutée plus tard.


Merci OD, cela se comprend beaucoup mieux exposé de cette manière.
Néanmoins, il reste le problème de la précision.
Je pense que les distances peuvent être déduites assez précisément des diamètres apparents, mais je suis plus
dubitatif en ce qui concerne les directions déduites des éclairements.

Donc il se pourrait que le problème relatif à la photo 3 soit dû à un manque de précision, non ?

En outre il me semble que le raisonnement ne concerne que le plan vertical de la trajectoire.
Je veux dire qu'il ne permet de conclure que si la trajectoire se trouve incluse ou non dans un même plan vertical, c'est déjà intéressant, mais il ne nous renseigne pas, sauf erreur de ma part, au sujet de l'allure de la trajectoire dans ce plan ?

A ce sujet, je remarque que le rapport IPACO considère que la trajectoire, supposée parabolique, se trouve contenue dans le plan vertical z=0.
C'est l'une des nombreuses hypothèses sur lesquelles s'appuie l'étude.

Donc si l'on admet que la photo 3 contredit l'hypothèse du plan vertical, ce n'est pas compatible avec l'analyse IPACO.



Dernière édition par L.J. Silver le 14/04/16, 11:45 am, édité 1 fois

L.J. Silver





Je suis en train de relire le rapport.
Il y a réellement beaucoup d'hypothèses !
Il me semble qu'on est loin du principe d'Ockham.

En page 61 du rapport IPACO, il est écrit :

"Une conclusion évidente est que si la série de quatre photos de M. Frégnale montre des pigeons d’argile, elle ne peut pas s’expliquer par un jet unique, simplement parce que le temps minimum entre deux prises de vues est supérieur à la durée de vol maximum. Plusieurs lancers successifs ont alors été nécessaires pour le canular.
Des expérimentations sur site ont prouvé qu’il était facile de lancer successivement plusieurs pigeons d’argile en s’arrangeant pour conserver pratiquement la même trajectoire
."

Même l'hypothèse du pigeon d'argile, pour être soutenue, implique une autre hypothèse, celle des lancers successifs.

Or il me semble que les deux premières photos LC3 et LC4 contredisent l'hypothèse des lancers successifs.
En effet on dirait bien sur l'image composite LC 3+4 qu'il s'agit d'un même lancer.

Nonobstant l'habileté présumée tant du lanceur que du photographe, et l'hypothèse de nombreux essais ratés, je crois qu'une incohérence, même minime, entre les deux positions de l'objet serait inévitablement apparue sur les photos et serait visible à l'oeil.




Soeur Pétard

Soeur Pétard

L.J. Silver a écrit:
Donc il se pourrait que le problème relatif à la photo 3 soit dû à un manque de précision, non ?

C'est fort possible, mon fils.
On retrouve ce manque de précision dans pas mal d'expériences de physique, par exemple :

Les photographies du Lac Chauvet  - Page 30 Verifmiskol

L.J. Silver



L.J. Silver a écrit:
Soeur Pétard a écrit:
L.J. Silver a écrit:
Donc il se pourrait que le problème relatif à la photo 3 soit dû à un manque de précision, non ?

C'est fort possible, mon fils.
On retrouve ce manque de précision dans pas mal d'expériences de physique, par exemple :

Les photographies du Lac Chauvet  - Page 30 Verifmiskol

Ma Soeur, je vois que nous sommes bien sur la même longueur d'onde. Smile
Dans l'un des messages précédents, j'ai posé la question suivante avec un peu d'insistance :

"Avec quelle précision peut on conclure que la trajectoire serait réellement parabolique ?"

Lorsqu'on veut comparer de manière rigoureuse des données expérimentales avec un modèle mathématique, on
se doit d'utiliser la méthode dite des "moindres carrés".

Il existe deux méthodes selon le caractère linéaire ou non du modèle mathématique envisagé :
La méthode des moindres carrés linéaires (MCL) et celle des moindres carrés non linéaires (MCN)

L'approximation consiste à rendre minimale la somme des carrés des écarts des valeurs mesurées avec celles données par le modèle mathématique projeté.

Calculer une parabole comme le fait le rapport IPACO en page 39 ne suffit pas à convaincre sur le plan mathématique :

"L’équation de la parabole étant :
y = a x2 + b x + c
les contraintes suivantes devaient être satisfaites :
 Chacun des quatre points A, B, C, D était situé sur cette trajectoire :
(1) yA = axA2 + bxA + c
(2) yB = axB2 + bxB + c
(3) yC = axC2 + bxC + c
(4) yD = axD2 + bxD + c
"

Si l'on suppose une trajectoire rectiligne, il faut théoriquement appliquer la méthode des moindres carrés linéaires, à moins de rejeter d'emblée l'hypothèse comme le fait le rapport IPACO, mais avec un raisonnement que j'avoue ne pas bien saisir.

Si l'on suppose une trajectoire parabolique, il faut appliquer la méthode des moindres carrés non linéaires.
Ainsi, on peut estimer mathématiquement, donc avec une certaine rigueur, jusqu'à quel point le modèle parabolique pourrait "coller" aux données recueillies sur les photos.

Il serait tout de même nécessaire de valider mathématiquement le modèle parabolique avant d'en tirer toute conclusion.

Sinon, on travaille en "aveugle" et les calculs mathématiques les plus laborieux peinent à convaincre, notamment sur le diamètre de l'Ovni, etc...

Il ne faut pas perdre de vue que les équations 1,2, 3, et 4 relatives à la trajectoire font partie des 15 équations retenues pour le calcul des paramètres (incluant le diamètre de l'Ovni) , dont les résultats figurent en bas de la page 46.

Mais attention, ces équations revêtent une nature différente des 11 autres, en ce sens qu'elles contiennent une hypothèse non démontrée (celle de la parabole),du moins non encore démontrée au stade où en sont actuellement les calculs.

Ces équations, comme je l'ai déjà souligné, ne sont pas neutres.
En effet, la trajectoire parabolique est celle de certains objets lancés.
Par exemple, elle ne colle pas du tout avec des objets légers avec une certaine portance tels que le frisbee.

Donc les auteurs des calculs ont éliminé d'emblée, sans l'ombre d'une preuve, tout une catégorie d'objets, dont le frisbee, la maquette pilotée, etc..dont les trajectoires ne sont ni paraboliques ni nécessairement rectilignes.

Si la trajectoire s'avérait malheureusement ne pas être parabolique, aucune des conclusions du rapport , notamment sur la taille et le diamètre de l'objet, ne serait exacte !

Le simple fait que le système des 15 équations soit mathématiquement résoluble ne prouve nullement que la trajectoire ait été réellement une parabole.

En page 40 du rapport IPACO, on peut lire ce qui suit :

"Les 15 inconnues suivantes devaient alors être calculées à partir des 15 équations (1) à (15) ci-dessus..."

Il n'étonnera personne qu'un système de 15 équations à 15 inconnues trouve une solution mathématique...
Seulement voilà, quatre de ces équations sont établies à partir de l'hypothèse non démontrée de la parabole !
Ces quatre équations sont donc contestables, et le résultat de leur résolution, notamment le diamètre de l'Ovni, est également contestable.

Pour démontrer cette hypothèse de la parabole, il faudrait d'une part disposer d'un nombre suffisant de données, et d'autre part, d'un outil mathématique adéquat et performant tel que la méthode des moindres carrés non linéaires.

La création et l'application d'un modèle mathématique à des données de mesures est une chose délicate, qui requiert une méthodologie spécifique particulièrement rigoureuse.

En l'espèce, au minimum trois paramètres ont été introduits arbitrairement, c'est à dire les trois coefficients a, b, c de la parabole.

Laurent Guérin et Alain Delmon ont reconstitué les calculs de Pierre Guérin en démontrant l'existence d'une taille minimale pour l'objet (soit 1 mètre environ) et une distance minimale de 60 mètres.

Jusqu'à présent, et jusqu'à démonstration du contraire, leur calcul me semble mathématiquement et physiquement imparable.
En outre, il satisfait au principe d'Ockham sans faire intervenir moult hypothèses et approximations.
Notamment, le nombre de paramètres utilisés est bien inférieur aux quinze du rapport IPACO.

En conséquence de ce qui précède, j'avoue avoir tendance à attribuer à leur calcul un indice de fiabilité bien plus élevé qu'à celui figurant dans le rapport IPACO.

Ceci dit,je tire mon chapeau aux auteurs du rapport relativement à la somme de travail effectuée, leur honnêteté intellectuelle, leur volonté, leur ténacité incontestables,  je les félicite pour s'être donné la peine de se déplacer sur le terrain, pour avoir testé les hypothèses du frisbee et des pigeons d'argile, mais je leur présente mes excuses pour être tout de même assez dubitatif sur leurs conclusions, du moins pour le moment.

Sur la méthode des moindres carrés, voici deux liens explicatifs :
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_des_moindres_carr%C3%A9s

https://fr.wikipedia.org/wiki/Moindres_carr%C3%A9s_non_lin%C3%A9aires

(Réédité pour ajout)

Serait il possible à l'un des modérateurs d'effacer mon précédent message ?
Merci par avance.

Patrice

Patrice
Administration
Administration

C'est fait Silver. Merci de vos contributions en attendant.


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L.J. Silver



Dossiers de S.O a écrit:C'est fait Silver. Merci de vos contributions en attendant.


Merci à vous aussi pour ce service !
Du reste, les questions soulevées sont très intéressantes et j'ai vraiment plaisir à contribuer, dans mes modestes moyens, aux observations. Very Happy

L.J. Silver



Si vous permettez, j'ai aussi une remarque de pure forme concernant les symboles mathématiques utilisés dans le rapport
IPACO.
En effet, pourquoi ne pas utiliser les notations internationales définies par la norme ISO ?

En application de la norme internationale ISO, les fonctions réciproques des fonctions sinus et cosinus se notent arcsinx et arccosx.

Les mathématiciens et physiciens français utilisent plutôt Arcsinx et Arccosx.

Par exemple, on trouve en page 19 du rapport les équations suivantes :

"L’angle d’élévation s a été calculé comme suit :
t = asin (d / a)
e = a cos (t)
s = atan [(h + d) / e]
s = atan {(h + d) / a cos [asin (d / a)]}
"

Je sais que d'emblée,ce genre de notation aurait indisposé mes professeurs de Classes Prépa, pour ne citer qu'eux...
Ce n'est pas pour le plaisir de couper les cheveux en quatre mais en présence du paramètre "a", la notation asin apparaît particulièrement désagréable au lecteur, notamment à cause des risques de confusion.

Pour rappel, dans le même ordre d'idées, les physiciens amenés à utiliser les nombres complexes en électricité n'utilisent jamais le symbole "i", mais "j" à cause des confusions possibles avec l'intensité i...

C'est plus une question de méthodologie qu'autre chose,et de facilité de lecture, les calculs se comprennent quand même.

Il suffirait qu'un commentateur ufologue reproduise quelque part les calculs d'IPACO en glissant (par inadvertance ou non), un petit espace à la frappe pour que t=asin (d/a) devienne
t=a sin (d/a), transformant l'Arcsinus en sinus, et les calculs se trouveraient dénués de sens, du moins en première lecture...

Personnellement, lorsque je rédige des calculs, j'évite systématiquement et par principe toute confusion possible.

L.J. Silver



Au niveau des calculs, quelque chose me chiffonne d'emblée.

L'hypothèse de la parabole nous conduit, en page 39 du rapport, aux équations (1) à (4) :

(1) yA = axA² + bxA + c
(2) yB = axB² + bxB + c
(3) yC = axC² + bxC + c
(4) yD = axD²+ bxD + c

Bien entendu, les inconnues sont les coefficients a,b,c de la parabole présumée.
Nous sommes donc en présence d'un système linéaire de 4 équations à 3 inconnues, que l'on peut réécrire de la
manière suivante, sous forme matricielle, comme il est d'usage de le faire :

xA².a  +xA.b  +1.c=yA
xB².a  +xB.b  +1.c=yB
xC².a  +xC.b  +1.c=yC
xD².a  +xD.b  +1.c=yD.


Ce système n'a pas nécessairement de solutions.

Pour le résoudre, il faut considérer la matrice M ci-dessous :

xA²   xA   1 yA  
xB²   xB   1 yB
xC²   xC   1 yC
xD²   xD   1 yD

Ensuite, il faut utiliser la méthode de réduction du pivot de Gauss et déterminer le rang r du système.

Dans le cas général d'un système de n équations à p inconnues, quatre cas sont possibles :

Si r< Inf (n,p), le système est indéterminé ou impossible.
Si r=n < p , le système est indéterminé
Si r=p < n soit le système est un système de Cramer ou il est impossible.
Si r=p=n, on a affaire à un système de Cramer.

Ainsi, et à mon avis, le résultat obtenu pour a, b, et c en mêlant ces quatre équations aux onze autres pourrait très bien ne pas être exact, ce qui invaliderait l'hypothèse de la parabole.

Il faudrait le vérifier, je pense.

L.J. Silver



Autres remarques concernant la méthodologie :

Plutôt que de poser d'emblée, sous la forme des équations (1) à (4), l'équation d'une trajectoire parabolique, je crois qu'il
aurait été préférable, et nettement plus convainquant, de raisonner en deux étapes.

1°) Une première étape consisterait à calculer les coordonnées des points par lesquels une hypothétique parabole serait
susceptible de passer.

Les coordonnées des points A et B sont connues, il resterait à calculer celles des points C et D, en se gardant bien, à ce stade, de faire intervenir a,b,c et xM.

En somme, cela revient à établir une priorité dans le calcul des inconnues du problème.

2°) Ensuite seulement il serait possible d'introduire, puis de vérifier l'hypothèse d'une parabole passant par les points A,B,C et D.

L'équation (13) concernant xM devant être ignorée à ce stade, en effet, cette équation n'a de sens que si l'hypothèse de la
parabole se trouve effectivement validée.

Pour cela, on aurait deux méthodes possibles :
La résolution du système linéaire à 4 équations et 3 inconnues (a, b, c), à supposer qu'il ait une solution, ce
qui n'est pas évident a priori.

Ou alors, bien mieux, la méthode des moindres carrés, qui permettrait de déterminer la parabole "idéale" passant par A,B,C, et D.
A condition qu'elle existe réellement...

La première méthode semple plus simple, mais je crois qu'il faudrait un miracle...
En pratique rien n'empêche de tester les deux.

En résumé, la parabole, de cette manière, au lieu de n'être qu'une simple hypothèse, de surcroît non vérifiée, deviendrait une conclusion si elle s'avérait "coller" avec les données du problème.

Il me semble que ce serait bien préférable au niveau méthodologique, n'est ce pas ?

En outre, les calculs, ainsi fractionnés en deux étapes, deviendraient plus légers, plus élégants et moins indigestes.

En outre, l'articulation entre les raisonnements liés à la trajectoire et ceux liés aux autres paramètres serait plus claire, notamment le graphe figurant en page 45 du rapport.

Ce graphe montre les positions calculées des points C et D en fonction du diamètre réel de l'Ovni,alors que logiquement, le diamètre réel de l'objet devrait être indépendant de sa position dans l'espace.

On va admettre que sur le graphe, les points A, B, C de la trajectoire sont presque au même endroit pour les trois diamètres envisagés(0,1-0,5-100 m). A ce stade, c'est assez cohérent.

Mais que le point D se promène autant en fonction du diamètre réel de l'objet, c'est quand même un peu surprenant.

On constate que les points A et B coïncident pour les trois diamètres, ce qui est normal car ils ont été calculés à partir d'un recalage des photos (3) et (4), donc leurs positions relatives ont pu être estimées avec une marge d'erreur très acceptable.


P.S.

J'évoque un miracle parce qu'en Physique il est quasi impossible de trouver dans une situation réelle, une parabole passant exactement par quatre points dont les coordonnées mesurées sont nécessairement entachées d'une marge d'erreur,même lorsque la théorie pure a conduit à l'élaboration d'un modèle parabolique ( ce qui n'est évidemment pas le cas en l'espèce en l'absence de théorie physique concernant l'Ovni observé).

Il existe toujours des écarts entre la théorie et la pratique, même dans les modèles scientifiques les mieux établis.

Autrement dit, rien que les incertitudes et approximations relatives aux données seraient de nature à conduire à  
l'impossibilité de résoudre mathématiquement le système linéaire relatif aux inconnues a, b, c... et ceci même si le modèle parabolique était valide !

D'où l'invention de la méthode des moindres carrés qui permet de mener un tel calcul, sachant que la grande majorité des points mesurés ne satisferont pas exactement à l'équation de la courbe mathématique qui sera finalement retenue !

Mais avec seulement quatre points, c'est presque une gageure.

L.J. Silver




Suite à mon message précédent :

Pour l'instant, j'avoue n'avoir effectué aucun calcul, mais je suis en train de me demander si ces variations aussi considérables qu'étranges de position dans l'espace du point D, et dans une moindre mesure du point C, centre de gravité de l'objet, en fonction du diamètre réel de l'objet ne seraient pas, au moins en partie, dûes à une inadéquation de l'hypothèse parabolique à la trajectoire réelle de l'objet.

L.J. Silver



Nous cherchons l"équation d'une parabole passant par A,B,C,D ce qui nous oblige à établir une distinction entre la nature des inconnues du problème.

Les inconnues sont les coefficients a,b,c de la parabole, à partir desquels on pourra éventuellement calculer xM.

A ce stade, les coordonnées des points A,B,C,D  doivent être considérées comme similaires à des données expérimentales.

Le problème doit être résolu dans un sens bien précis qu'il ne faut surtout pas inverser, d'où la nécessité de le résoudre en deux étapes claires.

On ne calcule pas les coordonnées des points A,B,C,D de façon à ce qu'ils appartiennent à une parabole de coefficients a,b,c  !

Bien au contraire, connaissant a priori ces coordonnées par des calculs ou estimations précédents, on cherche une parabole qui passerait le plus près possible de chacun de ces points.

Ici, l'ordre de résolution des équations est primordial, ainsi que la nécessité de bien les séparer.

Un exemple simple :
Supposons que l'on obtienne a,b,c par la résolution des équations (1) à (3) et indépendamment yD par un autre calcul, on pourrait être tenté d'oublier que les inconnues sont a,b,c et calculer xD par l'équation (4) !!!

Ce qui validerait de manière totalement fausse l'hypothèse de la parabole en plaçant arbitrairement le point D sur la parabole hypothétique !

En réalité,les inconnues a, b, c ne peuvent pas être résolues au moyen des équations (1) à (4).

En effet les équations de la parabole forment, au regard des inconnues a,b,c , un système linéaire de quatre équations
à trois inconnues.
Un tel système, comportant plus d'équations que d'inconnues est dit "surdéterminé".
On rencontre fréquemment ce type de système en Physique expérimentale.

Les mathématiques nous enseignent que ce type de système est dépourvu de toute solution au sens classique du terme.

Il est bien évident que si on traite un bloc de quinze équations en même temps, on escamote ce problème pourtant crucial ét décisif.

Dans certains cas, à condition que le modèle mathématique envisagé (en l'espèce, la parabole) soit pertinent, il serait possible d'obtenir une solution approximative pour a,b,c par la méthode des moindres carrés.

Mais,rappelons le, cela n'a aucun sens de résoudre les équations (1) à (4) par des méthodes classiques.

Il n'est pas possible de fournir, comme le fait le rapport en page 48, des solutions exactes pour a,b,c :

"Pour Ø = 0.136 il était aisé de calculer l’abscisse du sommet de la parabole :
xM = 1785.29
 a = 0.000104463
b = -0.372996
c = 1260.59
"

La méthode des moindres carrés était incontournable.
Et encore, quatre points pour un calcul de moindres carrés, c'est plutôt juste.

Les équations (1) à (4), qui ne peuvent avoir de solutions au sens mathématique du terme, devraient être traitées indépendamment des onze autres équations, qui, elles, sont susceptibles d'être mathématiquement résolues.

Soit dit en passant, même si le modèle mathématique envisagé était une droite, il aurait également fallu passer par la méthode des moindres carrés pour en déterminer les coefficients.

Il est malheureusement impossible de tirer la moindre conclusion probante des calculs tels qu'ils ont été effectués.

Compte tenu de l'importance de l'hypothèse parabolique, je trouve que c'est dommage.

En effet, si la trajectoire s'avérait ne pas pouvoir être parabolique, cela permettrait d'éliminer la plupart des objets lancés en ce qui concerne l'Ovni.

Ceci dit, il y a bien d'autres observations à faire concernant le rapport, qui touche à des questions complexes.

L.J. Silver



Sur le graphe figurant en page 45 du rapport IPACO, tous les points A,B,C,D se situent exactement sur les trois paraboles,alors même qu'une telle situation ne se rencontre jamais dans l'étude d'un phénomène physique et réel !

En effet, les points A,B,C,D devraient se situer en dehors de la parabole théorique, plus ou moins éloignés au gré de la précision du modèle, des calculs et des diverses hypothèses.

En quelque sorte, c'est "trop beau pour être vrai" et les calculs tels qu'ils sont menés, donnent l'impression d'un
biais de confirmation d'hypothèse, ce qui est dommage.

Et ceci sans même avoir besoin de se pencher sur le détail des calculs.

Si les points A,B,C,D se trouvaient en dehors de la parabole retenue, c'est à dire certains en dessus, d'autres en dessous et avec des écarts divers, le lecteur pourrait apprécier de visu la validité de l'hypothèse parabolique, ce qu'il ne peut pas faire en examinant le graphe de la page 45.

En somme, la méthodologie employée est très éloignée de celles normalement utilisées en recherche scientifique.
Normalement, en toute rigueur, on ne devrait même pas écrire les équations (1) à (4) dès lors qu'elles n'ont pas de solution mathématique.

Ensuite, si on parvenait à établir une parabole théorique, il conviendrait d'en discuter mathématiquement la validité.
Un simple coup d'oeil sur la courbe ne donnant qu'un aperçu.
Il existe des outils pour ce faire.

Voilà pourquoi je reste assez dubitatif sur les conclusions du rapport IPACO.

oncle dom

oncle dom

L.J. Silver a écrit: je reste assez dubitatif sur les conclusions du rapport IPACO.
Depuis quatre jours tu ne fais que discuter mathématiquement de l'hypothèse de la parabole (sans que personne te réponde)
Mais à la base, le problème n'est pas: "l'hypothèse d'une trajectoire parabolique est elle réfutée, ou pas?"
Mais bien "le récit de Frégnale, validé par Guérin, est il réfuté, ou pas?"
Et la réponse est oui.
Le reste est sans intérêt, puisqu'il est toujours passible d'imaginer une trajectoire passant par tous les points, comme il est toujours possible de calculer une formule donnant un certain nombre de résultats fixés à l'avance, grâce à l'interpolation de Lagrange.

http://oncle-dom.fr/index.htm

Soeur Pétard

Soeur Pétard

oncle dom a écrit:
Depuis quatre jours tu ne fais que discuter mathématiquement de l'hypothèse de la parabole (sans que personne te réponde)

Si personne ne lui répond, c'est peut-être qu'il a mis le doigt sur quelque chose de trop pointu pour les autres membres de ce forum.
En tout cas, il s'attaque aux détails, ce qui est la bonne démarche àmha.

L.J. Silver



oncle dom a écrit:
L.J. Silver a écrit: je reste assez dubitatif sur les conclusions du rapport IPACO.
Depuis quatre jours tu ne fais que discuter mathématiquement de l'hypothèse de la parabole (sans que personne te réponde)
Mais à la base, le problème n'est pas: "l'hypothèse d'une trajectoire parabolique est elle réfutée, ou pas?"
Mais bien "le récit de Frégnale, validé par Guérin, est il réfuté, ou pas?"
Et la réponse est oui.
Le reste est sans intérêt, puisqu'il est toujours passible d'imaginer une trajectoire passant par tous les points, comme il est toujours possible de calculer une formule donnant un certain nombre de résultats fixés à l'avance, grâce à l'interpolation de Lagrange.


Justement, je ne vois pas en quoi, jusqu'à présent, le récit de Frégnale aurait été réfuté...
Dès lors qu'il est toujours possible d'imaginer une trajectoire passant par tous les points, pourquoi ne serait il pas
possible d'imaginer une quasi droite, conformément au récit du témoin ?

Si cette question relative à la forme de la trajectoire se trouvait réellement dénuée d'intérêt, comme tu le soutiens, cela n'a plus de sens de rejeter le témoignage de Frégnale sur le fondement de cet unique critère, n'est ce pas ?

oncle dom

oncle dom

L.J. Silver a écrit:
Justement, je ne vois pas en quoi, jusqu'à présent, le récit de Frégnale aurait été réfuté...
Dès lors qu'il est toujours possible d'imaginer une trajectoire passant par tous les points, pourquoi ne serait il pas
possible d'imaginer une quasi droite, conformément au récit du témoin ?
Le récit du témoin:

André Frégnale a écrit:"Il était environ 18 heures nous a-t-il dit, lorsque j'ai aperçu la "soucoupe". Je ne peux pas dire à quelle altitude elle volait car, évidemment, je ne connais pas sa circonférence. Apparamment elle se trouvait entre 3.000 et 8.000 mètres. Je ne pense pas que l'altitude ait pu être plus élevée car alors, en raison de l'épaisseur de l'atmosphère, elle aurait présenté une teinte métallique bleutée qu'elle n'avait pas.
"J'ai eu le temps, grâce à un réflexe acquis à force d'expérience, de prendre quatre clichés, très rapidement. J'ai vu l'engin pendant environ cinquante secondes, et après avoir pris mes photographies, j'ai observé l'engin à la jumelle.
"D'après mes observations et les calculs que j'ai faits par la suite, si l'engin se trouvait à 3.000 mètres il se propulsait environ à 300 mètres à la seconde. S'il se trouvait à 8.000 mètres, ce qui est possible, sa vitesse était naturellement plus grande et pouvait atteindre 800 mètres à la seconde. Je n'ai entendu absolument aucun bruit. (Ceci laisse supposer que si un système à réaction quelconque propulse l'engin, les vibrations dépassent 18.000 à la seconde, ce qui les rend inaudibles). L'engin, comme on l'a dit souvent, a la forme d'une soucoupe ovale. En dessous et au centre il semble qu'il existe un léger renflement. Il m'a semblé voir la partie circulaire qui entoure ce renflement tourner. Mais je n'en suis pas certain. Autour de la partie circulaire apparait un cercle brillant. (Lire la suite en 8ème page).
Page 8
Je suppose qu'au dessus de l'appareil, des pales ou quelque autre système gyroscopique tourne très rapidement, ce qui expliquerait le relief que l'on voit très nettement sur les photographies que j'ai prises.
"Ce qui m'a particulièrement frappé c'est la rectitude de route qu'observait l'engin."

La rectitude de route. Une "rectitude" frappante, pas une quasi droite. Le témoin est formel.

http://oncle-dom.fr/index.htm

oncle dom

oncle dom

Soeur Pétard a écrit:Si personne ne lui répond, c'est peut-être qu'il a mis le doigt sur quelque chose de trop pointu pour les autres membres de ce forum.
En tout cas, il s'attaque aux détails, ce qui est la bonne démarche àmha.
Ce serait la bonne démarche si nous savions qu'il s'agit d'un objet réel et mystérieux, de provenance inconnue.
Je ne me gène pas pour trouver des détails intéressants à propos du bolide d'Argers
Mais ici, l'important est de savoir si l'objet est un engin à trajectoire rectiligne, ou non.
Sinon, le témoin a inventé son histoire, piégé Guérin, et savoir comment il s'y est pris exactement est secondaire.
Ce serait mieux, car plus convaincant d'avoir retrouvé l'objet, qui a peut-être dormi des années dans les affaires de Frégnale, de même que ce serait mieux de retrouver le modèle exact de reverbère à gaz dont s'est servi Adamski.
Mais l'essentiel est de savoir que le cas du lac Chauvet n'est pas une observation authentique de Soucoupe volante.
Exiger l'explication complète et détaillée revient, en pratique, à retourner la charge de la preuve, et à ce compte là, des quantités de cas d'OVNI, douteux, pourris, ne pourront pas être mis à la poubelle.

http://oncle-dom.fr/index.htm

L.J. Silver



oncle dom a écrit:
Ce serait la bonne démarche si nous savions qu'il s'agit d'un objet réel et mystérieux, de provenance inconnue.
Je ne me gène pas pour trouver des détails intéressants à propos du bolide d'Argers
Mais ici, l'important est de savoir si l'objet est un engin à trajectoire rectiligne, ou non.
Sinon, le témoin a inventé son histoire, piégé Guérin, et savoir comment il s'y est pris exactement est secondaire.
Ce serait mieux, car plus convaincant d'avoir retrouvé l'objet, qui a peut-être dormi des années dans les affaires de Frégnale, de même que ce serait mieux de retrouver le modèle exact de reverbère à gaz dont s'est servi Adamski.
Mais l'essentiel est de savoir que le cas du lac Chauvet n'est pas une observation authentique de Soucoupe volante.
Exiger l'explication complète et détaillée revient, en pratique, à retourner la charge de la preuve, et à ce compte là, des quantités de cas d'OVNI, douteux, pourris, ne pourront pas être mis à la poubelle.


Oncle Dom, au stade où nous en sommes, tant que l'analyse scientifique n'a pas abouti à une conclusion satisfaisante, nous devons nécessairement considérer la nature de l'objet comme inconnue, si l'on tient toutefois à une posture rationnelle et scientifique.
En outre, quel qu'il soit, cet objet, qui a été pris en photo, semble bien réel.

Ce n'est pas la peine de rédiger un rapport IPACO  et de le soumettre à débat contradictoire si l'on considère la méthodologie employée comme indiscutable scientifiquement.

Au surplus, il me semblait qu'en matière de science la charge de la preuve devait revenir à celui qui avance une hypothèse, quelle qu'elle soit.
Sans préjuger de la nature exacte de l'objet, il devrait incomber à celui qui avance l'hypothèse d'une parabole, de la prouver, sinon c'est un dogme et on est dans le domaine de la croyance.

Il semble que le théorème de l'Air Force tant décrié par le Dr Hynek en son temps soit toujours en vigueur :
"Cela ne peut pas exister, donc cela n'existe pas ! "

Après avoir lu les arguments soulevés par l'équipe du rapport IPACO à l'appui du rejet de la trajectoire rectiligne, je ne suis pas convaincu, notamment parce que certaines hypothèses me paraissent hasardeuses.

Il en est ainsi des hypothèses soulevées en page 17 du rapport sur la position de Frégnale.

LC3 et LC4 auraient été prises en position assise, LC5 en position debout, puis le témoin se serait rassis pour prendre la dernière photo LC6...ce qui n'est pas très logique.

oncle dom

oncle dom

L.J. Silver a écrit:LC3 et LC4 auraient été prises en position assise, LC5 en position debout, puis le témoin se serait rassis pour prendre la dernière photo LC6...ce qui n'est pas très logique.
Mais ce raisonnement tombe sous le coup de tes propres objections. Ca ne te parait pas très logique, ça n'est pas pour ça que ça doit être rejeté.

http://oncle-dom.fr/index.htm

L.J. Silver



oncle dom a écrit:
L.J. Silver a écrit:LC3 et LC4 auraient été prises en position assise, LC5 en position debout, puis le témoin se serait rassis pour prendre la dernière photo LC6...ce qui n'est pas très logique.
Mais ce raisonnement tombe sous le coup de tes propres objections. Ca ne te parait pas très logique, ça n'est pas pour ça que ça doit être rejeté.

C'est vrai, j'admets volontiers que ce n'est pas une raison pour rejeter ce qui n'est, après tout, que des suppositions.

Maintenant, dans l'hypothèse de la trajectoire non rectiligne, le témoin n'aurait il pas pu se tromper de bonne foi ?

Ainsi que le suggère le rapport IPACO en page 36, je cite :

"Ceci impliquait que l’Hypothèse 1, requise pour effectuer les calculs, n’était pas correcte, malgré le témoignage (sans nécessairement éliminer la bonne foi du témoin) :
La trajectoire ne pouvait pas être lointaine et rectiligne
."

Après tout, nous savons tous que le témoin parfait n'existe pas !
Le témoin a pu être victime d'une illusion d'optique concernant l'allure de la trajectoire, en quoi cela devrait il nécessairement invalider la totalité de son témoignage, ainsi que les photos qu'il a prises ?

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