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Rosetta
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Rosetta

Rosetta
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Administration

Dodgson

Chabadda a écrit:
Oki !
Mais j'insiste un peu quand même.
Ici : http://mufon.com/famous_cases/1976 Iran Part 1 MUFON Case File.pdf figure un texte en arabe. Qui a fait une traduction de cela ?
J'ai imprimé et compte le faire traduire à l'occasion.

Citation:
L'interview du responsable militaire iranien que j'ai traduite a été réalisée par un journaliste américain


C'est ça qui me tracasse. J'ai une confiance modéré aux journalistes ! Donc une comparaison entre le texte arabe (qui semble d'origine ?) et ce que nous semblons savoir (traduit donc de l'anglais) me semble une bonne idèe.


Il s'agit probablement d'un texte en farsi (que l'on peut traduire par persan), langue de l'Iran. Le farsi est une langue indo-européenne, contrairement à l'arabe, qui est une langue sémitique. Ne jamais dire à un Iranien qu'il est un Arabe (sauf pour la minorité arabe du sud-ouest), ça pourrait l'énerver.

Dodgson

Rosetta

Rosetta
Administration
Administration

Chabadda

Alors qu'il s'énerve sans moi ! Pas fou le belge !
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Une fois, bien sur !

Rosetta

Rosetta
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Administration

Dedale

Salut tlm,

Je relisais ce topic. Il y a des infos très intéressante mais de mon avis, ça vat trop vite. Machine arrière.


jere___ a écrit:
dedale a écrit:
Pour téhéran, il y a l'hypothèse d'un phénomène naturel, du même genre que pour le stratojet : ionisation atmosphérique engendrée par un orage éléctromagnétique. C'est ce qui expliquerait pourquoi les pilotes perdent le contrôle de l'appareil : en raison du ferromagnétisme conducteur de ce dernier. C'est donc électronique mais pas une guerre. Les phénomènes lumineux dépendent de la conduction des gaz thermoréactifs atmosphériques, sensibles aux transferts d'énergie, de la même manière que pour les plasmas naturels et en général, tous les phénomènes lumineux tels que les lueurs sismiques, atmosphériques.

Hypothèse plaisante mais malheureusement entièrement gratuite et purement spéculatrice (pour ne pas dire plus).
Tu as déjà entendu parler de la cage de Faraday ?


Je ne vois pas en quoi cette hypothèse de serait plus plaisante qu'une autre. Le cas de Téhéran peut convenir à différents points de vue si on en reste à l'angle casuistique. Si on prend l'histoire de l'ufologie et les nombreuse fois où des phénomènes lumineux, émettant éventuellement des interférences, ont été rapportés - c'est à dire des dizaines, voire des centaines de cas depuis les 60's - combien sont imputables à la guerre électronique ou aux visites E.T? Si l'on se réfère aux réponses qui apparaissent comme les plus logiques, les plus objectives : aucun.

Alors pourquoi dans le cas de Téhéran devrais-je adopter une autre approche que celle des sciences naturelles, et chercher les critières qui me semblent les plus élémentaires? En me référant à l'antériorité ufologique, il n'y aucune raison. Voilà pourquoi, au-delà des spéculations et des hypothèses, Téhéran répond avant tout à la combinaison d'un contexte humain avec un contexte naturel, dans lequel, ne l'oublions pas, la reconstitution des faits, si elle est possible, ne peut être que partielle.

La cage de faraday : Je connais mais le F-4 a connu des interférences qui, à priori, suppose des effets de champs électroniques. Et à moins qu'il y ait une meilleure supposition pouvant permettre l'application de cette théorie, je ne vois ce que ce principe donne dans la finalité, ou peut servir dans l'explication de l'interférence. Donc c'est peut être un peu décalé d'avancer l'idée qu'une cage de faraday pourrait faie obstacle à la théorie d'un phénomène naturel, aussi indéterminé soit-il. Sur ce forum, on ne pourra sérieusement qu'en présenter ses critères les plus superficiels, tout approfondissement relève ensuite de l'expérimentation, puisqu'on a aucune chance de reproduire l'état physique téhéran à notre convenance.

On voit bien que dans la confrontation des hypothèses à cet évènement, la relmation de cause à effet n'est pas pondérable. Et il n'y a pas 36 solutions :
1) c'est de la pure confusion, créée par une méconnaissance factuelle des acteurs. Peut être un appareil de ravitaillement, une escadre de chasseurs, et un orage, ont-ils suffit à créer la combinaison. Cette possibilité n'est certes pas à écarter. De plus on connait assez bien les effets de la panique sur les pilotes d'antan, ils n'étaient pas équipés comme aujour'hui, surtout en Iran. Il faut dire que cette affaire laisse supposer un certain manque de coordination, un effet de surprise que les conditions (absence de radar au sol par exemple) ne faisait que rendre plus difficile et qui découle sur des omissions élémentaires : et ces omissions du protocole de reconnaisance de la surveillance aérienne qui était en pleine sieste, sont en mesure, à elles seules, de créer le climat ufogène.
2) C'est la guerre électronique ou une expérience, un test, un cas isolé d'utilisation des ECM dans cette zone. Là c'est très simple, soit il y a des renseignements qui permettent de le supposer et d'en déterminer les raisons (espionnage-destruction secrète de quelque cible ou test de la réactivité de la défene ou je ne sai quoi d'autre...) mais à priori rien ne colle et là encore il y a des infos cruciales qui nous manquent : état des télécom et du radar au sol. Maintenant la seule défaillance de l'arsenal embarqué possède autant certaines caractérisitiques des ECM mais pas complètement, certaones sont même contradictoire, ne concordent pas avec ce que l'on sait des jamming, ou alors faudrait-il évoquer la guerre électronique totale avec un arsenal qui n'existait pas à l'époque.
3) Donc par élimination, même s'il y a une proportion de confusion, il ne reste que le phénomène naturel, ou du moins l'approche par le phénomène naturel. Pourquoi? Parce qu'il existe dans cette affaire des paramètres indiquant la présence, sinon d'un objet physique, de forces localisables par la radiométrie. Elles ont peut être l'aspect réduit de quelque chose de plus complexe, mais présentent de critères élémentaires.

1 - le radar embarqué localise un objet (écho = objet répondant aux critères de la radiométrie) qui selon le signal qu'il renvoie, correspond plus ou moins à un tanker, un avion de ravitaillement. Là encore, on connaît la problématique des radars primaires, malgré l'amélioration de leur sensibilité dans les années 70 : il est difficile d'estimer ce à quoi on à affaire si la chose ne correspond pas à des critères bien définis. Le pilote se réfère aux critères qu'il connaît, cepenant le "tanker" évolue beaucoup plus vite que la vitesse à laquelle ce genre d'appareil est ensé volé. En fait l'objet évolue beaucoup plus vite que tous les appareils.

2 - Le radar du F-4 n'a pas de doppler, donc la vitesse à laquelle l'objet évolue n'est qu'une estimation, un calcul qui est très complexe car le f-4 est oligé de prendre en compte son propre référentiel pour calculer la vitesse de l'objet. Il n'y a apas de radar au sol pour confirmer. (si je me trompe je referais mon analyse). C'est beaucoup facile pour un chasseur de demander la vitesse d'une cible à un radar au sol qui est immobile. Logique.

3 - Donc pas de doppler : alors comment sait-on que c'est le même objet? Comment peut-on le confirmer? D'autant plus que plusieurs objets ont bien été aperçus par les pilotes. La plupart de témoignages sont toujours très difficles à analyser - et si j'estime que dans la surprise, les souvenirs des acteurs ont perdu de leur fiabilité, que leur petite cervelle a tenté de se projeter dans un scénario leur paraissant le plus cohérent, le plus intelligible. Comment savoir qu'un radar peut être aux prises avec une anomalie de propagation, comme par exemple, une nappe de brume d'altitude dont la masse non-uniforme réfléchit les ondes radars? Dans la surprise, personne n'a le temps ni le reflexe d'évaluer ça. Dans ce cas, le radar émet des balayages réguliers au travers d'une texture réflective dont la masse est variable : des zones de réflectibilité apparaissent temporairement à un endroit ou un autre, puis disparaissent et réapparaissent, donnant l'impression à l'opérateur radar qu'un même objet se déplace.

4 - Ces phénomènes sont connus et généralement, ils semblent accompagnés d'une certaine activité atmosphérique, que cela soit du type convection, mais il existe d'autres phénomènes beaucoup plus indéterminés, qui ne sont pas lumineux, soit invisibles ou obscurs, pouvant êtres des phénomènes physiques encore méconnus, mais qui peuvent être imputables à la nature des ondes hertziennes et de leur conséquence en milieu physicochimique, en l'occurence l'atmosphère. Les expériences des annés 30 sur les premiers radars, montrent bien les effets d'induction et d'AP imputables aux ondes hertziennes. L'analyse approfondie de paramètres issus d'instruments commence par l'analyse de l'intrument lui-même.

5 - Ces phénomènes sont largement admis en milieu scientifique. Je crois même que depuis les premières observations d'OVNI lumineux, ils furent proposés d'emblée par les intervenants rationalistes. On sait que l'atmosphère fabrique des plasmas, puisque nous pouvons en fabriquer nous-mêmes dans nos laboratoires sur la base des éléments atmophériques. Ce qui ne peut pas se faire, bien évidemment, c'est de chopper au vol un plasma dans l'atmosphère, sinon en observant les milieux où ces phénomènes se manifestent fréquemment, c'est à dire la couche D de la ionosphère. Donc, si c'est vraiment un phénomène naturel de c type, la conclusion ne pourra en rester que dans ce cadre de logique déductive. Mais je ne pense pas que considérer cela sous cet angle ne soit que pure spéculation. Pour moi les OVNI, c'est comme quand j'aborde une jolie femme, c'est certes de la spéculation mais elle est réfléchie et calculée

6 et fin - pour moi, c'est ce type d'explication qui colle le mieux et qui, dans le même temps, englobe d'autres affaires. Ce qui permet de sortir de cette situation "cas par cas" qui interdit toute vision globale et toute finalité. La finalité étant d'avoir un avis général et pointu sur la question des phénomènes localisés au radar, par exemple, comme l'ont les sociopsy avec leurs théories qui tout en s'appliquant aux OVNI peuvnt également s'appliquer à d'autres situations. Ce n'est pas une leçon que je fais, j'émet juste un point de vue.
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Toute analyse est un debunking en puissance.

Rosetta

Rosetta
Administration
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Michel Plantier

Bonne analyse dans l'ensemble, et qui, comme toutes le analyses, a ses faiblesses...
Il n'y a pas eu qu'un simple contact radar, mais un guidage de l'avion sur la cible par le radar, suivi d'une observation visuelle. Ce qui affaiblit l'hypothèse de réflexions parasites, car le radar au sol a effectivement guidé l'avion vers sa cible. Donc son écho était réel.
"On sait que l'atmosphère fabrique des plasmas" : je ne le nie pas, mais j'attends encore la preuve. L'hypothèse existe, elle mérite d'être approfondie, mais je ne crois pas qu'elle ait été confirmée une seule fois de manière sure dans la troposphère. La densité d'énergie nécessaire à la réalisation d'un plasma est énorme. D'où viendrait cette énergie ? de "bouffées" solaires ?
Pour la cage de Faraday, un avion est une cage imparfaite, certains équipements peuvent être influencés sous réserve qe la fréquence soit bien (ou plutôt mal) adaptée. Donc de ce côté, tout est possible, mais en tenant compte comme tu l'as dit de la technologie de l'époque...
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Michel

Rosetta

Rosetta
Administration
Administration

Michel Plantier

Un petit mot sur les plasmas atmosphériques avant qu'on ne me reproche une affirmation un peu gratuite :
CONDITIONS POUR REALISER UN PLASMA ATMOSPHÉRIQUE

Données : (source : microméga)
liaison O=O : 494 kJ/mol =8,21E-19 J = 5,13E00 eV
liaison N=N : 940 kJ/mol

(source : Wilkipedia)
énergie de 1ère ionisation de l'oxygène O : 1314 jJ/mol
énergie de 1ère ionisation de l'azote N : 1402 kJ/mol

donc, pour une mole d'air :
passer 0,2 mol de O2 à l'état de 0,4 mol de O : 0,2 x 494 = 99 kJ/mol d'air
ioniser 0,4 mol de O : 0,4 x 1314 = 526 kJ/mol d'air

passer 0,8 mol de N2 à l'état de 1,6 mol de N : 0,8 x940 = 752 kJ/mol d'air
ioniser 1,6 mol de N : 1,6x1402 =2240 kJ/mol d'air

soit au total : 99+526+752+2240 L'énergie d'ionisation d'une mole d'air (environ 24 L) est donc: 3617 kJ/mol

Sur la base de 1368 W/m2, cette énergie est donnée à un m2 en 3617.103/1368 = 2644 s (44 minutes).

sur la base de ces calculs minimalistes (je n'ai pris que la première énergie d'ionisation, j'ai pris le flux solaire au sommet de l'atmosphère. A basse altitude, on est plutôt à 400 W/m2.), si quelqu'un peut m'expliquer comment se forme un plasma atmosphérique, je serai heureux de l'enseigner à mes élèves... Moi, ça me semble tout simplement impossible.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Michel

Rosetta

Rosetta
Administration
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Marcassite

Citation:
le radar au sol a effectivement guidé l'avion vers sa cible.


Michel, de quelle source sors tu cette info que tu soulignes et sur laquelle se base ton raisonnement ? Il me semblait que le radar sol était en maintenance ... me trompe-je ?
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Vérifions l'info pour éviter l'intox.

Rosetta

Rosetta
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Marcassite

Citation:
si quelqu'un peut m'expliquer comment se forme un plasma atmosphérique, je serai heureux de l'enseigner à mes élèves... Moi, ça me semble tout simplement impossible.


Une aurore boréale (causée par le vent solaire) n'est-elle pas un plasma ?
Un arc de foudre nuage/sol n'est-il pas un plasma ?
Un sprite/elfe/farfadet n'est-il pas un plasma de gaz ionisé ?
Tout cela pour dire qu'il n'y a pas que le flux solaire qui peut créer des plasmas et que c'est bel et bien possible qu'il en crée (je n'adhère pas pour autant à la thèse de Dédale, que ce soit clair!).

Ah, j'allais oublier : les éruptions solaires sont connues pour perturber bien des instruments électriques (voire les radars ?).

Pour s'entendre sur les mots lire
http://www.imcce.fr/fr/ephemerides/astronomie/Promenade/pages5/542.html
"Définition : qu'est-ce qu'un plasma ?
Le plasma, souvent décrit comme 'le quatrième état de la matière', est un gaz ionisé : un gaz qui comprend, non seulement des atomes ou des molécules neutres, mais aussi des ions et des électrons libres. Bien que globalement neutre (il y a autant de charges positives que de charges négatives dans un plasma), le fait qu'un plasma est composé de particules chargées électriquement lui confère des propriétés particulières. Ses constituants interagissent avec les champs électriques et magnétiques, et un plasma est un bon conducteur électrique. La majeure partie de l'univers (~99%) est sous forme de plasma."
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Vérifions l'info pour éviter l'intox.

Rosetta

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Fin de la sauvegarde du sujet sur UL vous pouvez poursuivre le fil !

Patrice

Patrice
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Jere

marcassite a écrit:
Une aurore boréale (causée par le vent solaire) n'est-elle pas un plasma ?
Un arc de foudre nuage/sol n'est-il pas un plasma ?
Un sprite/elfe/farfadet n'est-il pas un plasma de gaz ionisé ?
Tout cela pour dire qu'il n'y a pas que le flux solaire qui peut créer des plasmas et que c'est bel et bien possible qu'il en crée (je n'adhère pas pour autant à la thèse de Dédale, que ce soit clair!)

Oui et non... Une explication a laquelle j'adhere totalement:
http://veni07.canalblog.com/archives/2009/03/01/12772414.html
Citation:
Mais surtout, en dehors d'une situation orageuse et d'un éclair donnant l'énergie nécessaire, dans la troposphère (jusqu'à 15km d'altitude) le plasma atmosphérique naturel, à mon humble avis, n'existe pas

De plus, le "semi-plasma" des aurores polaires n'existe que dans les zones polaires (exceptionnellement sous des lattitudes plus basses) et qui plus est sous une forme très large et étendue, pas ponctuelle du tout. Dans le meilleur des cas, on aurait vu une colonne de lumiere tres haute.

https://ufo-scepticisme.forumactif.com

Patrice

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Michel Plantier

"Un sprite/elfe/farfadet n'est-il pas un plasma de gaz ionisé ?"
elfe/farfadet : je ne sais pas ce que c'est.
Sprite : il s'agit des éclairs Partant du sommet des orages vers l'ionosphère, dont on a longtemps méconnu puis nié l'existence. Ce ne sont donc que des éclairs.

Aurore boréale : bien sûr, il y a des ions et des électrons mélangés au gaz neutre dans les aurores boréales. normal : on est à une altitude où il y a majoritairement des ions et des électrons, et peu de molécules. Peut-on parler pour autant de plasma ? Où est la limite ? (dans l'atmosphère, à basse altitude, il y a aussi une proportion -très faible- de gaz ionisés par le bombardement solaire, on ne parle pas de plasma pour autant). Ce n'est pas important, ce n'est que du vocabulaire. Ce qui m'importe ici, et je n'ai pas été assez précis dans ma première rédaction, c'est que, dans la troposphère, un plasma qui pourrait être confondu avec un objet (cas qui nous intéresse, en Iran), ce n'est qu'une hypothèse toute aussi gratuite et invérifiable qu'une hypothèse extraterrestre par exemple. Cela n'a, à ma connaissance jamais été observé de manière sure, et cela ne s'explique pas scientifiquement : il manque la source d'énergie.

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Patrice

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Marcassite

Ce n'est pas important, ce n'est que du vocabulaire

Si Michel c'est important. Si les mots n'ont pas le même sens pour tous, on ne risque pas de se comprendre dans une discussion

>un plasma qui pourrait être confondu avec un objet (cas qui nous intéresse, en Iran), ce n'est qu'une hypothèse toute aussi gratuite et invérifiable qu'une hypothèse extraterrestre par exemple. Cela n'a, à ma connaissance jamais été observé de manière sure, et cela ne s'explique pas scientifiquement : il manque la source d'énergie.

Là je te suis et partage ton avis. Ex : la foudre globulaire expliquée comme un plasma chaud n'est pas scientifiquement étayée (un ovni de plus).
PS: As-tu lu le fil sur Mantell ?

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Patrice

Patrice
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Buckwild

Salut Michel,

Quelques infos sur les elfes & farfadets qui font partie de la famille des TLE :
http://la.climatologie.free.fr/orage/orage1.htm

++
Buck

https://ufo-scepticisme.forumactif.com

Patrice

Patrice
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Michel Plantier
Merci à Bucwild pour ce lien très riche sur les orages. donc farfadets est le mot français pour sprite, et elfe : c'est un phénomène qui suit parfois le farfadet, toujours à très haute altitude.
Je n'ai pas encore vu le fil sur Mantell, j'irai le voir. Merci de l'info.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Michel

https://ufo-scepticisme.forumactif.com

Patrice

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Dodgson

Michel Plantier a écrit:
Merci à Bucwild pour ce lien très riche sur les orages. donc farfadets est le mot français pour sprite, et elfe : c'est un phénomène qui suit parfois le farfadet, toujours à très haute altitude. Je n'ai pas encore vu le fil sur Mantell, j'irai le voir. Merci de l'info
.



A propos de sprites, jets & elves, voici un document de la NASA (je crois) sur leur découverte. A noter, dans le paragraphe "Search Phase for Sprites and Jets", les problèmes rencontrés par les premiers observateurs (notamment les pilotes).

Dodgson

THE ROLE OF THE SPACE SHUTTLE VIDEOTAPES IN THE DISCOVERY OF SPRITES, JETS AND ELVES

William L. Boeck
Niagara University, New York
Otha H. Vaughan, Jr. and Richard J. Blakeslee
NASA Marshall Space Flight Center, Huntsville, Alabama
Bernard Vonnegut
State University of New York at Albany, Albany, New York
Marx Brook
New Mexico Institute of Mining & Technology, Socorro, New Mexico
Abstract. The sequence of video tape observations of the upper atmospheric optical flashes called sprites, jets, starters, and ELVES are described in the successsive phases of search, discovery, confirmation, and exploration for the years before 1993. Although there were credible eyewitness accounts from ground observers and pilots, these reports did not inspire a systematic search for hard evidence of such phenomena. The science community would instead wait for serendipitous observations to move the leading edge of this science forward. The phenomenon, now known as a sprite, was first accidently documented on ground based videotape recordings on the night of July 6, 1989. Video observations from the space shuttle acquired from 1989 through 1991 provided 17 additional examples to confirm the existence of the sprites phenomenon. Successful video observations from a mountain ridge by Lyons, starting July 7, 1993, and night-time aircraft video observations by Sentman and Wescott on July 8, 1993 established the basic science of the sprite phenomena by acquiring and analyzing data based on hundreds of new events. The 1994 Sprites campaign and the video titled "Red Sprites and Blue Jets" popularized the name sprite and provided a vocabulary of terms to describe the visual attributes. Prior to this video, investigators used a variety of vague descriptive words to describe the individual events. Also, during the 1994 campaign, Wescott and coworkers obtained the first quantative measurements of jets and provided the name "blue jets". A third phenomenon was discovered in video from the STS-41 mission (October 1990) in the lower ionosphere directly above an active thunderstorm. It consisted of a large horizontal brightening several hundred kilometers across at the altitude of the airglow layer. In 1995, Lyons and associates confirmed the existence of this type of very brief brightening which they named Emissions of Light and Very Low Frequency Perturbations From Electromagnetic Pulse Sources (ELVES). Because sprites, jets, and ELVES have appeared for millennia, their discovery was inevitable. The partial history related in this paper outlines the unsophisticated activities using shuttle video and the dissemination of the results by video presentations during the early phases of sprite research. This paper does not attempt to evaluate the advances in the science based on the measurement campaigns of Lyons, Sentman and the many other investigators.
Background
The observation of lightning is one of the oldest human activities on this planet. Yet, it is surprising that a category of lightning phenomena, that are visible to the unaided eye, were not more thoroughly investigated before 1989. Perhaps this stems primarily from the fact that the point-of-view for most observations, explanations, and theories about lightning has been from the vantage point of an earth-bound observer. When the lightning phenomena were viewed from a different vantage point - from above the thunderstorms (e.g., from space, aircraft or mountaintop) - new discoveries were made and insights gained into the upper atmospheric optical flashes now commonly referred to as sprites, jets, starters, and ELVES.
The lightning research summarized in this paper is a modern example of "pure science". These are serendipitous observations of natural events obtained by scientists who were unwilling to dismiss the unknown and the undiscovered as unimportant or random. The phases of an advance in science are comparable to the discovery of a new route over a mountain range. Rumors or stories of new trail motivate the search phase. Then someone with a combination of good luck and effort discovers a crossing. The initial discovery is followed by a trailblazer that confirms the discovery and leaves guidance for those who follow. Finally, exploration of the new trail involves a focused construction campaign and "heavy equipment". This paper reviews the initial investigations into sprites, jets, starters, and ELVES. The sequence of events in obtaining video in the time period before 1993 will be described as the phases of search, discovery, confirmation, and exploration.
Search Phase for Sprites and Jets
Throughout the historical scientific literature, there are sprinklings of eyewitness accounts of unusual "lightning" observed in the clear air above nighttime thunderstorms. The descriptions use phases such as "continuous darts of light... ascended to a considerable altitude, resembling rockets more than lightning." (MacKenzie and Toynbee, 1886), "a luminous trail shot up to 15 degrees or so, about as fast as, or faster than, a rocket" (Everett, 1903), "a long weak streamer of a reddish hue" (Malan, 1937), "flames appearing to rise from the top of the cloud" (Ashmore, 1950), or "the discharge assumed a shape similar to roots of a tree in an inverted position" (Wood, 1951). Partly because these eyewitness reports of unusual "lightning" appearing above thunderstorms were never captured on film, the lightning science community generally ignored them. The lack of an established vocabulary and the existence of several distinctive phenomena contributed to the variation in the verbal descriptions.
The number of reports increased as the view point moved up from the ground, to aircraft, and up towards space. Throughout his lifetime, Dr. Bernard Vonnegut maintained a keen interest in unusual lightning produced by thunderstorms and tornadoes. He was the principal investigator for the first space shuttle lightning observation experiment. He collaborated with O. H. "Skeet" Vaughan, Jr., who used his background as a researcher-pilot to gather information about pilot observations. A number of the pilots were reluctant to officially report the things they had seen, because the scientific community, the Air Force and the airlines were skeptical of "upward lightning". In the 1980's, Vaughan and Vonnegut (Vonnegut, 1980, Vaughan and Vonnegut, 1982; Gales, 1982; Vonnegut, 1984; Vaughan and Vonnegut, 1989) gathered and published reports of the unusual luminous phenomena that pilots saw above thunderstorms. The pilots chose a variety of terms and analogies to draw a verbal picture of "upward lightning". Although these were credible eyewitnesses with a professional interest in severe weather phenomena, their accounts did not inspire a general search for hard evidence of such phenomena. The lightning science community would instead depend on other serendipitous observations to move the leading edge of this science forward.
Discovery of a Lighting Phenomenon Now Known as a Sprite
The discovery of the phenomenon, now known as a sprite, was first documented on video tape recorded the night of July 6, 1989. Dr. John Winckler and associates at the University of Minnesota were conducting a cross calibration experiment of various optical sensors intended for a sounding rocket flight. As part of this experiment, Dr. Robert Franz was testing a low-light-level video camera by recording images of stars and a distant lightning storm. Dr. Franz arrived after dark and set up the camera, recorder and video monitor without lights. A few moments after he had found and replaced a defective cable connector, the monitor displayed a twin flash of light above the horizon. They immediately recognized that they had observed something unusual and noteworthy. After a search of the literature and some analysis, they concluded (Franz et al., 1990; Winckler et al., 1995) that they recorded an "upward lightning flash" that probably originated from a storm that was beyond the horizon. A daylight search of the terrain in the direction of the flash did not reveal twin TV towers or any other local explanation for the observation. Following publication of this result, Dr. Winckler distributed video tapes to a few interested researchers. The video tape contained both real time and slow motion images that accurately convey those transient qualities of the phenomenon that are poorly conveyed by a still picture and verbal description. In addition to documenting the reality of upward lightning discharges that are now called sprites, the group also demonstrated that image-intensified video cameras are required to capture the sprite phenomena.
Confirmation of the Sprites Phenomena: Observations from the Space Shuttle
Before the NASA space shuttle began to fly in 1981, Vaughan and Vonnegut (1979) proposed to use the shuttle as an observational platform to observe and photograph lightning. The main thrust of the research was to develop an understanding of the role of lightning and how it might relate to severe storm development as seen from space. The Night-Time/Daytime Optical Survey of Lightning Experiment (NOSL) hardware was flown on the space shuttle's STS-2, 4,and 6 missions (Vonnegut et al., 1983, Vonnegut et al., 1985). Data from that experiment was the catalyst for proposing a follow-on experiment called the Mesoscale Lighting Experiment (MLE) that used the space shuttle's sensitive payload bay monochrome video cameras to record the Earth's nighttime lightning activity from space (Boeck, 1987). During the next few years the techniques for obtaining and analyzing shuttle video imagery of lightning improved. Vaughan and Blakeslee modified the operational plans for MLE to emphasize the use of the payload bay cameras, rather than the astronaut hand held camcorder. They planned to use the remotely controlled payload bay cameras on a non-interference basis instead of requesting astronaut active participation, because there is a 24-hour mission control crew on the ground. While the shuttle crew members were sleeping, there were hours of opportunities for the ground based Instrumentation and Communications personnel (INCO) at JSC to make nighttime observations of storms. During the STS-30 (May 1989) and STS-34 (October 1989) missions, Vaughan and Blakeslee worked directly with the INCO during the missions as the INCO remotely controlled the TV cameras to track active thunderstorms.
In the spring of 1989, Vaughan found an image of a streak of light in the MLE video from the space shuttle. It may have been a sprite or it may have been video noise. In either case, the long axis of this event aligned with a video scan line, and therefore the image was indistinguishable from a product of random video noise. Vaughan continued to search for an unambiguous event in the space shuttle video. Three shuttle missions produced several hours of good data during the fall of 1989 and the spring of 1990. Some anomalous events accompanying lightning were seen in the video from the October 1989 STS-34 mission. In the summer of 1990, Dr. William Boeck began a sabbatical leave at the NASA Marshall Space Flight Center (MSFC). At that time, he and Vaughan worked on the analysis of the MLE data. During the fall of 1990, the MLE data archives expanded further with the addition of tens of hours of new lightning video. A copy of the Franz tape was also available for study.
Vaughan, Boeck, and other researchers at MSFC studied each MLE video tape using an editing VCR in 1990 and 1991. They watched hundreds of lightning storms searching for interesting examples of lightning. Early in this process they positively identified two or three "upward lightning" events (i.e., sprites) in the stratosphere. The researchers found that when playing the video tapes at normal playback speed, the sprites appeared and disappeared before a solid mental impression was formed. However, if the observer slowly played and replayed the video, the presence of a sprite image could be confirmed. At the 1990 Fall Meeting of the American Geophysical Union (AGU), Boeck and Vaughan (1990) presented a video documenting the first sprite found in shuttle data. The video format for the paper was chosen because information about transient optical phenomena is more accurately conveyed by a videotape replay rather than a description accompanied by a series of freeze frames. The freeze frames are contaminated with video snow that the human vision system can easily disregard during video playback.
In retrospect, researchers have determined that development time is a defining characteristic for classifying the type of upper atmospheric optical flashes. In the sprite video from Minnesota, as well as the seventeen examples from space shuttle video acquired between October 1989 and November 1991 (Boeck and Vaughan, 1990; Boeck et al., 1991a,b; Vaughan et al., 1992; Vaughan, 1993a,b; Vaughan, 1994a,b; Boeck et al., 1995), the sprites appeared in a single video field without a precursor at the sprite location. Researchers now know the characteristic development time of a sprite is on the order of 10 milliseconds (ms). This short duration fit the eyewitness descriptions of "flames" or "darts of light".

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These 17 examples established that the sequence of visible events leading up to a sprite began with a discharge in the thundercloud. After a typical delay of a quarter to a half-second there was a large increase in both the horizontal extent and brightness in the cloud luminosity accompanied by the appearance of the sprite. Later work (Boccippio et al., 1994) has shown that these bright discharges are associated with large amplitude return strokes bringing positive charge downward. In fact, a positive return stroke accompanied the only MLE sprite recorded within range of a ground based lightning detection network. The videos showed that additional discharges continued in the clouds after a sprtie for a total mean time of a second, which can be interpreted as evidence for a continuing current. All together, this was strong evidence that the sprite above the thunderstorm was caused, directly or indirectly, by an energetic lightning discharge.
There were severe limitations in the use of shuttle video camera recordings as scientific data. The monochrome shuttle video did not provide any information on the optical spectrum of the sprites. Also, because the range to the sprites was well over 1000 kilometers only the brightest examples stood out from the video noise and the finer structure was poorly resolved in the images. Because there was no readout of the zoom lens focal length, only scenes with identified ground targets or star fields could be calibrated for sprite size and geolocation. The most severe limitation was an inability to track a storm for a time span of minutes to hours. This is primarily due to the speed at which the shuttle passes over the earth compounded by the fact that in INCO did not detect the presence of sprites while controlling the camera. The later work of Lyons (Lyons and Williams, 1993) proved that sprite producing storms can be tracked for hours.
Analyses of the MLE videotapes (see this discussion in Boeck et al., 1995, first draft of that paper submitted to JGR on 12/31/1992) produced several general classes of events, including, blobs, columns and filaments, and, distinction (e.g., single or multiple breaks) between the upper and lower parts of the sprite. In effect they had identified many of the larger features including the bright "head", weaker extensions (now referred to as "tendrils") below the "head", and occasional events showing weaker filaments above the main luminosity. Using star fields and the shuttle orbital elements, it was possible to establish the vertical and horizontal dimensions and stratospheric height (i.e., bright "head" located at 60 to 75 km) for several of the events. The width of the sprites varied considerably from very thin or even several thin filaments to broad columns some kilometers across, while the bright "head" (when visible) had dimensions on the order of kilometers. Figure 1 is an example of a video image of a sprite from a thunderstorm that is below the limb of the Earth, with a caption showing the vertical dimension and position for this case. This sprite image is very similar to the sprite images acquired from ground-based observations where the storm is often below the visible horizon. Lyons (1993) received a complete set of the unpublished shuttle videotapes that he used to obtain timing and other associations in an independent analysis. Lyons and Williams (1993) state that "After intensive and repeated viewing of the Space Shuttle video imagery and compilation of these statistics, one is left with the distinct impression that there is a rather high degree of repeatability in many aspects of the CS phenomena from event to event." (note, at this time sprites were called CS events by Lyons and Williams.) Subsequent work has confirmed and extended in great detail and with high resolution what was seen in low resolution shuttle video. The early estimates of the relative frequency of sprites were much too low. The large number of sprite images obtained in the summer campaigns of 1993 and 1994 by ground based and airborne camera established that the blobs, columns and filaments were in fact samples of the wide natural variation in appearance of this phenomenon.
The 17 examples that were eventually cataloged demonstrated that the occurrence of sprites is a global phenomenon, which occurs over land and sea (Boeck et al., 1995). The MLE videotapes provide the only evidence to date of sprite events in Australia, Africa and the south Pacific.

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Exploration of Sprite Phenomena
The video confirmation of the existence and general appearance of sprites caught the attention of many investigators. The video was shown and distributed to audiences at the 1991 spring AGU meeting, the 1991 International Aerospace Lightning Conference, the February 1991 69th USAF and Navy Range Commander Council Meeting (Meteorology Group) and at seminars at Los Alamos National Laboratory in October 1991 and Stanford University in December of 1991. Copies of the videos were sent to NASA Headquarters, TV and news media, individuals as well as Air Force and other investigators.
Sentman and Wescott (1993) begin their article with "An exciting recent finding in middle atmospheric research is the confirmation that 'electrical discharges' occasionally appear to extend upward from thunderstorm regions substantial distances toward the ionosphere. Television observations from the ground (Franz et al., 1990;Winckler et al., 1993) and from space shuttle (Boeck et al., 1990; Vaughan et al., 1992; Boeck et al., 1993) of what has been called 'cloud-stratosphere lightning' have confirmed the existence of a previously reported (Boys, 1926; Malan, 1937; Vonnegut, 1980; Vaughan and Vonnegut, 1982; Vaughan and Vonnegut, 1989), but apparently rare, form of atmospheric discharge." (NOTE Boeck et al., 1993 in press was eventually published as Boeck et al., 1995) Dr. Davis Sentman and Dr. Walter Lyons actively pursued NASA funding and secured the level of support that allowed them to make detailed quantitative measurements of sprite phenomena in 1993.
Successful observations from the ground (Lyons, 1993; Lyons and Williams, 1993) starting July 7, 1993 and night-time aircraft observations (Sentman and Wescott, 1993; Sentman et al, 1993; Wescott et al., 1993) on July 8, 1993 established and rapidly matured the science of the sprite phenomena by acquiring and analyzing data based on hundreds of new events. Lyons and Williams (1993) report "These images almost certainly show the same phenomenon as observed by Franz et al. (1990), in the Space Shuttle imagery and the 'plume' type discharge described by Ashmore (1951), Wilson (1956), Fisher (1990), Malan (1937) and others". On the night of July 6-7 Lyons obtained 248 images, accompanied by NLDN data to demonstrate that this phenomena was an order of magnitude more frequent than the previous estimate based on shuttle observations. Sentman and Wescott (1993) state that "We recently performed a series of aircraft flights using NASA's DC-8 Airborne Laboratory in an attempt to capture additional video images of these discharges from a closer range than has been the case to date. In this letter we report results of a preliminary analysis of video data showing unambiguous optical signatures of numerous upper atmospheric optical flashes similar to those reported by earlier investigators. We present new quantitative data on their occurrence locations, physical dimensions, optical intensities and rates of occurrence relative to tropospheric lightning."
During the years of 1990 through 1993, authors used a number of different descriptive names for these flashes including "large upward electrical discharge" (Franz et al., 1990), "vertical light pulse" (Boeck et al. ,1991a,b), "cloud-to-stratosphere electrical discharges" (Lyons, 1993a; Lyons and Williams, 1993b; Lyons and Williams, 1994), "upper atmospheric optical flashes" (Sentman and Wescott, 1993; Wescott et al., 1993), "cloud to space lightning" (Vaughan et al., 1992; Vaughan et al., 1993a,b), "stratospheric flash" (Boeck et al., 1995), and "cloud-ionosphere electrical discharges" (Winckler, 1995). The extremely successful 1994 Sprites campaign (Lyons et al., 1994) and the video titled "Red Sprites and Blue Jets" (Sentman and Wescott, 1994) popularized use of the name sprite and established an "industry standard" vocabulary that was used in publications after that summer.
The optical and RF measurements collected during the 1994 field campaign rapidly uncovered the basic properties of sprites (Lyons, 1994; Lyons and Williams, 1994; Lyons et al., 1994; Sentman et al., 1994; Sentman et al., 1995; Wescott et al., 1994; Lyons et al., 1995a,b). Other workers (e.g., Boccippio, 1994) established the causal association of sprites with positive cloud-to-ground lightning discharges. The articles in this special issue describe the many advances in the understanding and measurement of the sprite phenomena that have since taken place. The shuttle video observations served a role as a starting point for the sophisticated observations, campaigns and analyses that now are the norm in this field of research.

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Discovery of Rocket Lightning (now known as Blue Jets)
The initial shuttle images did not match the duration or the description of an upward moving "rocket-like" jet of light rising from the thunderstorm. The search for these "rockets" continued. In 1990, Vaughan, Boeck and associates discovered an upward propagating column within the shuttle video data that was recorded as the shuttle was passing over Australia on October 21, 1989. This column appeared to be an atmospheric phenomena that had been see before but had not been captured on film or video tape (e.g., MacKenzie and Toynbee, 1886; Everett, 1903). This video of a very active storm included a scene of jet of light rising like a rocket from the cloud anvil (Boeck et al., 1991a,b). Copies of this video were widely distributed prior to the publication of the discovery (Lyons, 1993). The image could not be calibrated with the result that size and velocity measurements were not made. The monochrome shuttle cameras provide no color or spectral information. The next recording of this phenomenon was made in 1994. In Boeck et al. (1995), there was sufficient data present to note that sprites are typically associated with low flash rate cells whereas this single rocket lightning was observed rising from a very active thunderstorm complex.
Confirmation of the Jet Phenomena
In the summer of 1994, Wescott and associates (Wescott et al., 1994; Wescott et al., 1995a,b) confirmed the existence of jets and named the phenomena blue jets when they recorded a very active thunderstorm in Arkansas, USA using both a low-light-level monochrome and a color video cameras. The video was collected during a nighttime research flight using two aircraft that were flying around the thunderstorm. During this flight, color video imagery established that jets are blue in color and sprites are red. A total of 52 jets were seen during a 20-minute time span. The jets developed over several video frames, with a characteristic time of the order of 100 ms and propagation speeds similar to that of a step leader process (i.e., ~ 105 m/s). The video released after this flight proved to be a turning point in establishing wide interest in these phenomena. The spectacular multiple close-up images of these jets completely overshadowed the single, poorly resolved jet observation from the space shuttle. Also discovered during this flight were examples of blue starters (Wescott et al., 1995), an upward moving luminous phenomenon closely related to blue jets. It is our belief that "rocket lightning" reported by (MacKenzie and Toynbee, 1886; Everett, 1903) and (Boeck et al., 1991a,b) is the same phenomenon as "blue jets" (Wescott et al., 1994; Wescott et al., 1995a,b).
Search for ELVES
There are no historical reports from eyewitnesses describing the phenomenon that is now called "Emission of Light and Very Low Frequency Perturbations From Electro-magnetic Pulse Sources" or ELVES (Lyons and Nelson, 1995). The one millisecond lifetime of this phenomenon explains why there have been no eyewitness accounts describing a brief flash that would fill the entire night sky for any observer within a 100 km radius from the causative lightning flash. Inan (1990) and Inan et al. (1991) predicted the existence of strong Joule heating of the base of the ionosphere by the electromagnetic pulses of natural lightning. They, however, did not expect that the heating would be sufficient to excite an optical emission.

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Discovery of ELVES
After fifteen sprites and one jet had been identified in the shuttle video, a distinctively different event was discovered in shuttle video acquired on October 7, 1990 directly above an active thunderstorm off the coast of French Guyana (Boeck et al., 1992). A large horizontal flash appeared at the altitude of the airglow layer. It occurred in the video field before the appearance of main lightning flash in a thunderstorm that was near the limb of the Earth. They concluded that the causative lightning flash occurred slightly after the video scan passed the location of the storm image. There was a clear view of the mesosphere below the airglow layer, but there was no indication of a sprite in the video sequence (although a sprite event was captured 4½ hours earlier under similar moonlight conditions). A search of the shuttle video failed to produce a second example of this type of horizontal flash. Since it was clear that this was not an example of a sprite or a jet, the observations were published on the basis of this single example. The video was presented at the 1991 Spring AGU meeting (Boeck et al., 1991a) as well as at the Aerospace Lightning Conference (Boeck et al., 1991b). To promote a better understanding of these new phenomena as seen from space, Vaughan distributed a number of video tapes to various researchers who had express an interest in the phenomena. Seminars based on the video tape observations were given at Los Alamos National Laboratory and Stanford University. Researchers at both of these institutions have made major contributions to the theory of Sprite and ELVES phenomena.
Confirmation of ELVES
Several years passed before there was a second successful measurement of the ELVES phenomenon. On June 23, 1995 Lyons et al. (1995) and Fukunishi et al. (1996) confirmed the existence of a flash similar to the airglow flash seen earlier in the shuttle data, and Lyons et al. (1995) gave it the name Emissions of Light and Very Low Frequency Perturbations From Electromagnetic Pulse Sources (ELVES). Lyons presented video images captured by a low-light-level TV camera sited near Ft. Collins, Colorado. The ELVES phenomenon has a characteristic event duration of one millisecond (Fukunishi, 1996).
Conclusion
This brief partial history has outlined the unsophisticated activities based on the video tapes obtained from the space shuttle at the beginning of sprite research. Because these luminous phenomena have appeared and will continue to appear for millennia, their discovery was inevitable. This description barely touched the importance of good luck in obtaining the early videotapes. Progress from the search, to discovery, then to confirmation and exploration phases was achieved by a combination of serious investigation and luck. The element of luck became less important as the number and sophistication of the investigations increased. By that time an "industry standard" vocabulary of descriptive terms came into use.
Video evidence for the reality of sprites was first obtained in 1989. Although low-light-level TV cameras were produced before then, they had not been utilized to observe distant thunderstorms. The low-light-level monochrome TV cameras mounted on NASA's space shuttle fleet were never designed to be scientific instruments. The camera operators did not notice these rare and unusual events in the sky. Nevertheless, these video tapes (both ground based and shuttle) provided the early evidence of sprite, jet and ELVES phenomena. Analysis of the tapes by many investigators pointed the way toward better experimental approaches and deeper understanding of phenomena in the then very immature field. We think that the research sponsors of Sentman and his associates as well as Lyons had very little doubt about the reality of sprite phenomena.
The gallery of sprite, jet and ELVES images is now filled with excellent examples obtained using sensitive instruments mounted on high mountains or aircraft. The shuttle sprite images are now considered small, distant images in a noisy background but they served a purpose for a time. The high oblique view from the shuttle provided the only unambiguous simultaneous records of a strong lightning discharge in the clouds and the sprite in the mesosphere directly above the flash. The shuttle videos established that lightning directly or indirectly causes sprites.
The early video observations did much to encouraged others to take an interest in this subject area. This paper does not attempt to review the theoretical and experimental advances that followed the pioneering investigations. We are indebted to all who follow the trail bringing new insight and experiences to this subject.

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>J'ai en mémoire un hélico dont le calculateur se bloquait en passant dans le champs d'un radar bien précis. (désolé, je ne pense pas avoir le droit d'en dire plus).

Merci Michel, avec cette info, tu confirmes ainsi la pertinence d'une des pistes que j'ai suggéré depuis belle lurette pour Téhéran.
Le radar sol y était en maintenance et une "zone KZ à l'azimut 150°" (par rapport à qui?quoi?où?) a été mentionnée comme systématiquement source de problème de communication dans cette affaire.
Dans les méprises complexes, c'est comme dans les catastrophe aéronautiques : il y a une succession étonnantes de bugs, dysfonctionnement, erreurs humaines, incompréhension entre les protagonistes de l'affaire. Cette succession de faits courants et indépendants qui finissent par s'enchaîner donne, au final, un fait totalement anormal/incompréhensible/inimaginable comme un crash d'avion (ou un ovni célèbre ici, ce qui est moins grave).


Michel Plantier Posté le: 04/03/2009 16:53:45 Sujet du message:

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jere___ a écrit:

l'ensemble doit se passe à 12000 pieds (3600 metres d'altitude) (en tout cas l'ovni se trouve a cette altitude au debut et a la fin).

Pour la guerre electronique, je n'ai rien trouvé de précis.
Sauriez-vous me dire
- comment on peut neutralisez les commandes d'un avion ?
- a quel distance ?

Pour ce que j'en sais, à cette époque, on ne savait pas faire.
Aujourd'hui, à condition de parfaitement connaître le système, il peut arriver qu'on sache neutraliser un eqt électronique par émission d'une onde électromagnétique bien choisie, capable à la fois de "passer" la barrière de la cage de Faraday et d'interférer efficacement avec le système. En général, on ne sait pas prévoir cette fréquence, mais on en détecte parfois une ou deux lors de tests de qualification. J'ai en mémoire un hélico dont le calculateur se bloquait en passant dans le champs d'un radar bien précis. (désolé, je ne pense pas avoir le droit d'en dire plus).
La distance dépend bien sûr de la puissance de l'émetteur Dans le cas cité ci-dessus, ça se compte en kilomètres.

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suite et fin : Dodgson

References
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Vaughan, Jr., O. H., R. J. Blakeslee, W. L. Boeck, B. Vonnegut, M. Brook, and J. McKune, Jr., A cloud to space lightning as recorded by the space shuttle payload bay TV cameras, Mon. Weath. Rev., 120,1459, 1992.
Vaughan, Jr., O. H., MSFC shuttle lightning research, 31th AIAA Aerospace Sciencs Meeting and Exibit, AIAA paper no. AIAA-93-0853, Reno, NV, Jan 10-13, 1993.
Vaughan, Jr., O. H., Observations of nocturnal thunderstorms and lightning displays as seen during recent space shuttle missions, AMS Severe Storms Conf., St. Louis, MO, Oct 4-8, 1993.
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Vaughan, Jr., O. H., Observations of nocturnal thunderstorms and lightning displays as seen during recent space shuttle missions, 32nd AIAA Aerospace Sciences Meeting, Reno NV, AIAA paper AIAA-94-0480, Jan. 10-13, 1994.
Vonnegut, B., Cloud-to-stratosphere lightning, Weather, 35 (2), 59-60, 1980.
Vonnegut, B., O. H. Vaughan, Jr., and M. Brook, Photographs of lightning from the space shuttle, Bull. Am. Meteor. Soc., 64,150-151, 1983.
Vonnegut, B., Vertical lightning "Letters", Weatherwise, 37 (2), 61, 1984.
Vonnegut, B., O. H. Vaughan Jr., M. Brook, and P. Krehbiel, Mesoscale observations of lightning from the space shuttle, Bull. Am. Meteorol. Soc., 66, 20-29, 1985
Wescott, E. M., D. D. Sentman, and D.L. Osborne, Video observations of upper atmosphere discharges from an aircraft, EOS Trans. AGU, 74, 155, 1993.
Westcott, E. M., D. D. Sentman, D. L. Hampton, M. J. Heavner, D. L. Osborne, and J. D. Williams, Overview of the Sprites94 aircraft campaign and results, EOS Trans. AGU, 75, 108, 1994.
Westcott, E. M., D. D. Sentman, D. Osborne, D. Hampton, and M. Heavner, Preliminary results from the Sprites94 aircraft campaign: 2. Blue jets, Geophys. Res. Lett., 22, 1205, 1995a.

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Dedale :

Bonjour,

Je me suis certainement mal expliqué. Les plasmas n'étaient qu'un exemple que je rappelais. On ne peut pas, bien évidemment, les citer à toutes les sauces : ils n'expliquent pas forcément tous les phénomènes lumineux assimilés à des OVNI. Mais dans certaines affaires, la nature du milieu atmosphérique oblige à les prendre en compte. La difficulté, c'est que des familles de plasmas sont reconnues mais ne sont pas encore scientifiquement déterminées, c'est en tous cas ce que disent les scientifiques de l'université du Minesotta : certains phénomènes comme les colonnes de plasmas, les farfadets, la foudre en collier, etc, sont l'objet d'observations, mais la difficulté à les appréhender en milieu naturel est très grande. Tout comme il existe, à n'en pas douter, des types de phénomènes, que l'on assimile ou affilie aux plasmas faute d'avoir une autre explication, qui relèvent d'énergies que nous ne connaissons peut être pas encore, du moins pas à l'état dans lequel elles apparaissent en milieu naturel.

Mais attention, je n'évoquais pas ce type de phénomènes pour dire : il y a des mystères et Téhéran en possède le caractère. Je ne faisais que rappeler qu'il existe des phénomène à l'étude, que le milieu atmosphérique en abonde, et que nombreux en sont qui potentiellement, lorsqu'on les observe, peuvent être asimilés à des manifestations surnaturelles ou exotiques. D'autant plus que, évoquer les plasmas, c'est proposer un OVNI scientifique à la place d'un OVNI ufologique, si je peux dire.

Pour Téhéran, ce n'est pas la même chose, puisque on peut appliquer des règles de logique très simples :

1°) Le radar : un plot sur un radar n'est pas l'expression de la présence d'un objet mais l'expression que l'onde a été réfléchie; ce qui a réfléchi l'onde est un corps de la radiométrie : tout corps présentant de la réflectibilité aux ondes EM : les possibilités sont très vastes, et c'est dans ce cadre que je rappelais les anomalies de propagation, les plasmas ou les couches d'inversion.
2°) Pour qu'un guidage thermique réagisse, il faut que la cible émette de la chaleur : sans la présence d'une émission thermique, l'arsenal reste inopérant. Si donc un phénomène naturel réflechissait l'onde radar, il héritait de la température du milieu et ne pouvait faire l'objet d'une thermolocalisation.
3°) Pour que la radio fonctionne, il faut que les opérateurs soient présents des 2 côtés, si ce n'est pas le cas, l'un des 2 opérateurs présents sera dans l'impossibilité de communiquer : sa radio ne répondra pas puisqu'il n'y a personne à l'autre bout.

Dans cette première phase qui résume les critères instrumentaux, il n'y a aucun besoin d'en appeler à un phénomène d'interférence, la confusion peut largement expliquer ce qui s'est passé. On a des exemples très parlant avec Campeche ou la vague belge, affaires dans lesquelles diverses informations visuelles et instrumentales sont asimilées les unes aux autres. En général, quand des chasseurs sont lançés à la poursuite d'objets impossibles à arraisonner, il n'y a rien, du moins pas d'objet distinct.

L'exemple du carroussel de Washington montre bien comment une situation liée à la présence d'un phénomène atmosphérique peu créer d'énormes confusions. Une formation d'OVNI apparaît au dessus du Capitole. Elle se présente comme le reflet inversé des lumières au sol. Les chasseurs sont envoyés, leurs radars localisent la formation. Mais en fait, les ondes des radars ne font qu'être réfléchies par le même phénomène qui réfléchit les lumières - puisque la lumière est une forme de l'onde EM, elle en a les mêmes propriétés. Les témoigages étaient assez fidèles dans l'ensemble, seuls les médias semblent les avoir fait mentir à propos des disparition et des réapparitions des lumières : les journaux ont assimilé le fait que les radars les perdaient avec celui qu'elles disparaissaient à la vue des spectateurs lorsque les chasseurs s'en approchaient. Il faut savoir que si le radar n'est pas au bon angle ni à la bonne distance de la couche d'inversion, il perd l'écho, car l'onde du radar ne pénètre plus la nappe dans des condition qui lui pemettent d'être réfléchie, même problème avec la couche ionosphérique. Donc le seul critère d'angle de pénétration, dans le cas des premières générations de radar, relève entièrement de l'interférométrie qui était encore une discipline naissante à l'époque de Téhéran.

Prenons le cas de Campeche : ce n'est pas un seul pilote mais une équipe de reconnaissance qui, dans la surprise, ne parvient plus à distinguer les paramètres du FLIR dont l'objectif scanne l'ouest (le golfe du mexique) avec ceux du radar qui scanne le nord (le Yucatan). Evidemment, si on fusionne des paramètres sans rapport, on a des OVNI dignes de Robinson Crusoe dur Mars.

Alors le réel problème est de voir comment on admet les paramètre donnés par le témoignage de Jafari. Certes des témoins aperçoivent des lumières au début de l'affaire. Ils se demandent s'il ne s'agit pas tout simplement d'un appareil, bien que sa présence et son aspect soient étranges. Mais l'aspect ou la présence inattendue ne sont certainement pas les critères d'une observation extraordinaire. Dans la plupart des affaires d'OVNI, ces critères sont l'objet d'une analyse réductionniste : c'est l'éternel débat de la fiabilité des témoignages. Il y a une confusion : ce qui fait de l'objet de ces premiers témoignage un OVNI, c'est principalement l'incapacité de la tour de contrôle à tenter un contact radio, un contact radar, ou d'esssayer d'évaluer selon les procédures habituelles, ce qu'est cet objet. Sur la base d'une absence totale d'informations, personne n'est à même de dire exactement de quoi il s'agissait. Mais à mon humble avis, la panique, la surprise, l'absence de coordination, ne sont pas des critères.

Vient ensuite l'expérience de Jafari. Je pense qu'il faut être réservé. le fait est que rien n'infirme ni ne confirme que l'évènement ait été aussi extraordinaire, ou que la réalité soit fidèlement relatée. Le problème, c'est l'antériorité ufologique : on ne peut pas prendre pour argent comptant ce que le pilote et ses équipiers racontent; si Jafari était un gradé principal, ses sous-officiers étaient obligés de raconter la même chose que lui, l'Iran n'est pas une démocratie de tradition. Dans certains pays, une affaire d'OVNI peut être perçue comme ayant un accent surnaturel, comme ayant des critères assimilables aux traditions, à la religion. Il était peut être et certainement bon pour Jafari de profiter de la situation pour se faire passer pour un héro mystique, que les hroyas, les médias, la population, respectent (très important): question d'autorité. Voilà les questions que soulève l'angle humain et socioculturel. Je connais un peu les sémites, ainsi que les arabes, sans préjugé de ma part, leur crédibilité ne repose pas sur les mêmes critères que la nôtre : un homme confronté au surnatuel est un héro, un élu qui a vaincu avec la force de sa foi. Chez nous, c'est un allumé. Voilà les réflexions que j'ai.

Après, si je me fie seulement aux infos concernant les instruments, c'est une histoire d'OVNI très classique. Rien de plus qu'un appareil qui passait par là, peut être un orage de montagne en formation, et une couche d'inversion. Qu'est-ce qui nous permet conrètement de dire que cela serait autre chose?
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Toute analyse est un debunking en puissance.

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dedale a écrit:
Vient ensuite l'expérience de Jafari. Je pense qu'il faut être réservé. le fait est que rien n'infirme ni ne confirme que l'évènement ait été aussi extraordinaire, ou que la réalité soit fidèlement relatée. Le problème, c'est l'antériorité ufologique : on ne peut pas prendre pour argent comptant ce que le pilote et ses équipiers racontent; si Jafari était un gradé principal, ses sous-officiers étaient obligés de raconter la même chose que lui, l'Iran n'est pas une démocratie de tradition. Dans certains pays, une affaire d'OVNI peut être perçue comme ayant un accent surnaturel, comme ayant des critères assimilables aux traditions, à la religion. Il était peut être et certainement bon pour Jafari de profiter de la situation pour se faire passer pour un héro mystique, que les hroyas, les médias, la population, respectent (très important): question d'autorité. Voilà les questions que soulève l'angle humain et socioculturel. Je connais un peu les sémites, ainsi que les arabes, sans préjugé de ma part, leur crédibilité ne repose pas sur les mêmes critères que la nôtre : un homme confronté au surnatuel est un héro, un élu qui a vaincu avec la force de sa foi. Chez nous, c'est un allumé. Voilà les réflexions que j'ai.


Sans entrer dans le coeur du débat, je me sens obligé de préciser que le farsi n'est pas une langue sémitique, mais une langue indo-européenne, comme le français ou le russe, et que les Iraniens ne sont pas des Arabes (sauf pour une petite minorité située dans le sud-ouest du pays). Comme je l'ai déjà dit à quelqu'un d'autre sur ce forum, il n'est pas conseillé de dire à un Iranien qu'il est un Arabe, notamment pour des raisons historiques, qui remontent aux conflits entre les Assyriens d'une part, les Mèdes et les Perses de l'autre.

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jere___ a écrit:

l'ensemble doit se passe à 12000 pieds (3600 metres d'altitude) (en tout cas l'ovni se trouve a cette altitude au debut et a la fin).

Pour la guerre electronique, je n'ai rien trouvé de précis.
Sauriez-vous me dire
- comment on peut neutralisez les commandes d'un avion ?
- a quel distance ?


Pour ce que j'en sais, à cette époque, on ne savait pas faire.
Aujourd'hui, à condition de parfaitement connaître le système, il peut arriver qu'on sache neutraliser un eqt électronique par émission d'une onde électromagnétique bien choisie, capable à la fois de "passer" la barrière de la cage de Faraday et d'interférer efficacement avec le système. En général, on ne sait pas prévoir cette fréquence, mais on en détecte parfois une ou deux lors de tests de qualification. J'ai en mémoire un hélico dont le calculateur se bloquait en passant dans le champs d'un radar bien précis. (désolé, je ne pense pas avoir le droit d'en dire plus).
La distance dépend bien sûr de la puissance de l'émetteur Dans le cas cité ci-dessus, ça se compte en kilomètres.
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Marcassite

J'ai en mémoire un hélico dont le calculateur se bloquait en passant dans le champs d'un radar bien précis. (désolé, je ne pense pas avoir le droit d'en dire plus).

Merci Michel, avec cette info, tu confirmes ainsi la pertinence d'une des pistes que j'ai suggéré depuis belle lurette pour Téhéran.
Le radar sol y était en maintenance et une "zone KZ à l'azimut 150°" (par rapport à qui?quoi?où?) a été mentionnée comme systématiquement source de problème de communication dans cette affaire.
Dans les méprises complexes, c'est comme dans les catastrophe aéronautiques : il y a une succession étonnantes de bugs, dysfonctionnement, erreurs humaines, incompréhension entre les protagonistes de l'affaire. Cette succession de faits courants et indépendants qui finissent par s'enchaîner donne, au final, un fait totalement anormal/incompréhensible/inimaginable comme un crash d'avion (ou un ovni célèbre ici, ce qui est moins grave).
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Vérifions l'info pour éviter l'intox.

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Michel Plantier Posté le: 04/03/2009 16:53:45 Sujet du message:

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jere___ a écrit:

l'ensemble doit se passe à 12000 pieds (3600 metres d'altitude) (en tout cas l'ovni se trouve a cette altitude au debut et a la fin).

Pour la guerre electronique, je n'ai rien trouvé de précis.
Sauriez-vous me dire
- comment on peut neutralisez les commandes d'un avion ?
- a quel distance ?

Pour ce que j'en sais, à cette époque, on ne savait pas faire.
Aujourd'hui, à condition de parfaitement connaître le système, il peut arriver qu'on sache neutraliser un eqt électronique par émission d'une onde électromagnétique bien choisie, capable à la fois de "passer" la barrière de la cage de Faraday et d'interférer efficacement avec le système. En général, on ne sait pas prévoir cette fréquence, mais on en détecte parfois une ou deux lors de tests de qualification. J'ai en mémoire un hélico dont le calculateur se bloquait en passant dans le champs d'un radar bien précis. (désolé, je ne pense pas avoir le droit d'en dire plus).
La distance dépend bien sûr de la puissance de l'émetteur Dans le cas cité ci-dessus, ça se compte en kilomètres.

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