Inutile de chercher à contrefaire de simples faits et "singer" ainsi les investigations "sceptiques". Force est-il de constater que ceci est largement occulté dans tout ce que tu pourras lire sur le net ou au sein des ouvrages/revues/sites sensationnalistes en FrancophonieMajorsimx a écrit:En fait c'est une petite conspiration de Walter haut et sa fille.
Pour gagner du fric certainement
Comme Randle le confie lui-même, c'est par Walter Haut qu'il a entendu la première fois parler de Glenn Dennis (voir l'article confession plus haut du blog de Kevin). Glenn Dennis est un ami très proche et de longue date de Walter Haut.
Glenn Dennis s'était auto-déclaré témoin de l'affaire et a même été une pièce maîtresse du narratif du mythe (la version 3 du narratif du mythe selon une approche ethnologique/ethnographique de celui-ci - Ziegler, Saler & C.B. Moore -), au début des années 90's. Aujourd'hui, il est avéré qu'il n'y a rien, strictement rien de fiable désormais en ce qui le concerne ses multiples témoignages, changeant la version à chaque fois que des sceptiques trouvaient des inexactitudes, confrontaient ses déclarations avec les documents historiographiques (le chapitre des fameuses infirmières), etc.
Walter Haut a basculé vers la version sensationnaliste au moment où, lui et son ami Dennis cofondaient le second musée de Roswell. Quant au second affidavit de Haut, à ouvrir après sa mort, faisant même le core du dernier livre de Carey& Schmitt, il y a tout lieu de penser qu'il ait été dicté, voire écrit par l'un des auteurs (R. Schmitt). Affaire à suivre... Je n'en dis pas plus.
Après, c'est au lecteur de décider, mais la moindre des choses quand tu conduis et présentes une investigation, c'est que le lecteur dispose de ces éléments "critiques" (au deux sens du terme) pour se forger, parmi d'autres, une opinion sur cette "affaire" et ce mythe ufologique.
Pour le reste, de nombreuse légendes urbaines ont aussi leur musée, en France, ici, là, là-bas ou outre-Atlantique. Justement, en tant que telle(s).
Mais ici, à suivre les narrateurs du mythe, Roswell serait un évènement d'une énorme magnitude et de très hauts intérêts nationaux. Tout ceci serait même protégé depuis des décades par d'énormes moyens même pas tu en as l'idée ! Brrr, brrr...
Mais mais, mais pourtant, un physicien sans réelle stature scientifique - Stanton Friedman -; William Moore (Kezaki7ufolog?) et un auteur de best-seller(s) (Berlitz) vont mettre des bâtons dans les roues à l'omnipotente machine gouvernementale que ces mêmes auteurs affirment... Sacrée machine...
Et même, la machine, et entre autres, va laisser ouvrir deux musées, visités par centaines de milliers d'américains...
Page 132 de mon ouvrage :
Si l’armée était tant impliquée à garder un secret, avec des moyens considérables comme ces auteurs l’affirment, jamais cette littérature n’aurait pu être produite au début des années quatre-vingt, puis connaitre un pic dans les années quatre-vingt dix. Un simple paradoxe explique qu’il s’agit d’une affaire sans intérêt pour l’armée : celui de l’énorme secret allégué par ces mêmes auteurs, les gigantesques moyens prétendument alloués autour du "secret", et le fait qu’un postier comme Schmitt, ou d’autres investigateurs aient été laissés libres de publier et d’enquêter. Il ne peut y avoir deux poids et deux mesures, si l’on affirme une omnipotence militaire et gouvernementale sur l’affaire. Ces enquêteurs se promènent au-dessus de la masse assujettie au silence et aux menaces des militaires qu’eux-mêmes dénoncent pour asseoir les silences et les révélations de dernière heure. Ils ont un visa très spécial que nous autres, crédules, n’avons pas, voyez-vous. Pourquoi les agents fédéraux ou gouvernementaux, si présents dans le mythe, ne les traquent-ils pas, alors que ces mêmes conteurs ou enquêteurs affirment que les témoins ont été la cible de menaces par les militaires ? Sans doute aident-ils à la lente et progressive divulgation du secret.