dedale
Salut,
Jusqu'au XVI° siècle, des chercheurs, certains faisant autorité, épousaient tout à la fois des notions préscientifiques et une philosophie haute en sources d'inspiration : pendant le Moyen-äge on avait guère fait mieux qu'en Antiquité, et la philosophie naturalistique des grecs ou des égyptiens faisait toujours référence. Les philosophies rationalistes, avant-garde des sciences actuelles, n'avait pas encore trouvé leur juste place. Ainsi donc, certaines connaissances n'étaient que des information transmises par quelque explorateur, navigateur, revenant de contrées quasi mythiques, lesquelles abritaient par exemple des créatures fabuleuses. Mais comme à ces époques les légendes n'étaient pas forcément prises pour des affabulations, on trouvait toujours quelque personne notable pour en confirmer leur véracité.
Les premier pas de l'encyclopédisme semblent confirmer cela : que cela soit l'Historiae Animalia de Guessner ou l'Encyclopedia Aldrovandi, la réalité se mélange à la mythologie.
Pour ce cas, on peut se douter que la transmission de l'information a connu quelques altérations. Il existe bien des gallinacées dont le panache tombe à terre, de fil en aiguille, l'organe du volatile devient une sorte de queue de cheval. Donc, ces détails sont très certainement rapportés et le naturaliste a procédé en fait à la reconstituion d'un animal qui lui est décrit par un tiers, tant bien que mal.
On ne présente plus le dragon, qui est une figure incontournable de l'encyclopédisme archaïque.
etc etc (taper aldrovandi, conrad gesner dans google/google images - l'Encyclopédie Ulisse Aldrovandi est en ligne, document fabuleux à tous les sens du terme).
Et retouver parmi des documents de ce type des créatures très semblables aux E.T actuels, ce n'est qu'une question de patience et de temps : tous les documents anciens ne sont pas sur internet, il faut simplement écumer les bonnes bibliothèques.
Salut,
Jusqu'au XVI° siècle, des chercheurs, certains faisant autorité, épousaient tout à la fois des notions préscientifiques et une philosophie haute en sources d'inspiration : pendant le Moyen-äge on avait guère fait mieux qu'en Antiquité, et la philosophie naturalistique des grecs ou des égyptiens faisait toujours référence. Les philosophies rationalistes, avant-garde des sciences actuelles, n'avait pas encore trouvé leur juste place. Ainsi donc, certaines connaissances n'étaient que des information transmises par quelque explorateur, navigateur, revenant de contrées quasi mythiques, lesquelles abritaient par exemple des créatures fabuleuses. Mais comme à ces époques les légendes n'étaient pas forcément prises pour des affabulations, on trouvait toujours quelque personne notable pour en confirmer leur véracité.
Les premier pas de l'encyclopédisme semblent confirmer cela : que cela soit l'Historiae Animalia de Guessner ou l'Encyclopedia Aldrovandi, la réalité se mélange à la mythologie.
Pour ce cas, on peut se douter que la transmission de l'information a connu quelques altérations. Il existe bien des gallinacées dont le panache tombe à terre, de fil en aiguille, l'organe du volatile devient une sorte de queue de cheval. Donc, ces détails sont très certainement rapportés et le naturaliste a procédé en fait à la reconstituion d'un animal qui lui est décrit par un tiers, tant bien que mal.
On ne présente plus le dragon, qui est une figure incontournable de l'encyclopédisme archaïque.
etc etc (taper aldrovandi, conrad gesner dans google/google images - l'Encyclopédie Ulisse Aldrovandi est en ligne, document fabuleux à tous les sens du terme).
Et retouver parmi des documents de ce type des créatures très semblables aux E.T actuels, ce n'est qu'une question de patience et de temps : tous les documents anciens ne sont pas sur internet, il faut simplement écumer les bonnes bibliothèques.