Le 5 mai 2016 sur Facebook a écrit:Les photographies dites de l'OVNI de Chauvet restent inexpliquées depuis le jour de l'observation, le 18 juillet 1952 (64 ans).
Le témoin photographe, André Frégnale, est parvenu à prendre quatre clichés successifs (négatif à l'appui) d'un objet non identifié.
Selon son récit, l'objet se déplaçait à une vitesse constante, silencieusement, en décrivant une trajectoire rectiligne, passant au dessus de lui, puis disparaissant à perte de vue, le tout en environ 25 ou 50 secondes (selon les versions du témoin). Les deux premières photographies ont été prises au moment où l'objet passait au-dessus de lui, les deux dernières lorsque l'OVNI s'éloignait.
La difficulté et la spécificité de ce cas résident dans le fait que les quatre photographies ont été prises à la suite, et à la présence d'une tache à l'arrière de l'objet (approximativement) orientée dans le sens de la trajectoire décrite par le témoin.
Toutes les hypothèses possibles et inimaginables ont été envisagées depuis 1952, aussi bien la possibilité d'un engin extraordinaire, que celle d'un ballon, ou d'un canular (Frisbee, pigeon d'argile, objet suspendu, ...), mais aucune n'a pu être démontrée de manière convaincante selon moi (particulièrement raison de la présence de la tache sombre sur l'objet, toujours approximativement dans le sens de la trajectoire décrite par le témoin, qui semble exclure la plupart des hypothèses, notamment celle d'un canular).
Ayant participé à l'enquête menée par IPACO depuis début 2015, j'ai dans un premier temps creusé l'hypothèse de la bonne foi du témoin, une méprise avec un ballon atypique.
Après plusieurs essais de reconstitution à l'aide d'un ballon, en juin 2015, j'ai constaté que cette hypothèse n'était pas crédible, pour ne pas dire totalement exclue (en raison de la tache et de la forme - très applatie - même pour un ballon sous gonflé).
Avant d'envisager la présence d'un objet extraordinaire, j'ai tenté de faire le tour des hypothèses de canular.
En observant plus attentivement les clichés, j'ai remarqué un détail intrigant, entre le premier et le deuxième cliché. L'arbre qui est visible sur ces deux premières photographies semble être pris d'un point de vue légèrement différent, comme si le témoin avait effectué un déplacement un peu étonnant, une très légère rotation par rapport à l'arbre visible sur les deux premiers clichés.
En observant attentivement les branches, on peut constater que l'arbre est pris d'un point de vue légèrement différent (un peu comme s'il était pris "de face" sur le premier cliché, et très légèrement de profil sur le second).
Cette différence de perspective, assez improbable (car les deux premiers clichés sont sensés avoir été pris à environ cinq secondes d'intervalle) m'a tout de suite fait envisager l'hypothèse d'un canular à l'aide d'un objet à proximité, maintenu par un fil, et d'une trajectoire simulée par le déplacement du photographe. Hypothèse jamais évoquée depuis 1952.
Dernièrement, suite à la mise en ligne du rapport d'IPACO sur ce cas, privilégiant l'hypothèse d'un pigeon d'argile, je me suis penché à nouveau sur mon hypothèse.
Après quelques tests rapides, j'ai vite constaté qu'elle semblait fort probable.
J'ai tenté de recréer un objet de petite taille ressemblant à celui des photographies originales, avec le même genre de tache, afin de vérifier de manière fidèle l'hypothèse, en effectuant une reconstitution des quatre clichés successifs.
Après une première série (par temps voilé), j'ai finalement tenté hier de reproduire une série similaire aux originaux (en prenant quatre clichés à la suite) en utilisant un objet maintenu par un fil.
Il semble que tous les détails/éléments assez particuliers, voire étranges, de ce cas s'expliquent bien, voire sont une nécessité absolue, s'il s'agit d'un canular avec un objet suspendu à proximité du photographe.
A savoir:
_ Le photographe semble avoir changé d'emplacement pour chacun des clichés:
Dans l'hypothèse d'un objet maintenu par un fil, c'est le déplacement du photographe autour de l'objet suspendu qui permet de simuler un déplacement de l'objet. Il serait donc obligé de se déplacer (à moins de déplacer l'objet entre chaque cliché).
_ les quatre clichés sont, dans l'ensemble, étonnamment bien réussis pour des photos d'OVNI. Relativement bien cadrés, et surtout avec l'objet particulièrement net sur deux des quatre photographies (les deux dernières):
Dans le cas d'un objet suspendu et immobile, ceci n'a plus rien d'étonnant, le photographe ayant tout son temps pour prendre les photographies, et l'objet étant immobile.
_ Il a été démontré grâce à l'enquête d'IPACO que le témoin a pris (au moins) certaines photos dans une position proche du sol (probablement assis selon l'équipe d'IPACO - personnellement je n'exclus pas la possibilité qu'il se soit même couché sur les deux premières):
Dans l'hypothèse d'un objet maintenu par un fil, il est quasiment obligatoire de se baisser au maximum pour prendre l'objet par le dessous (comme ça semble être le cas pour les deux premiers clichés originaux).
_ Le photographe a cadré les deux premieres photographies en tenant son appareil horizontalement, et assez étrangement, verticalement pour les deux dernières :
Si le témoin a laissé l'objet au même emplacement pour toutes les clichés, ce qui serait l'hypothèse la plus simple (bien qu'un déplacement pour les deux derniers clichés soit possible), le photographe devait obligatoirement changer de place, pour simuler un déplacement de l'objet (afin de faire évoluer le fond/décor des photographies). Pour donner l'impression d'un éloignement de l'objet (comme sur les deux derniers clichés) il serait obligé (s'il n'a pas déplacé l'objet) de s'en éloigner. Or, l'arbre que l'on voit sur les deux premières photographies aurait pu être visible sur le côté droit des deux dernières photographies s'il avait continué de prendre les photos horizontalement.
Je précise qu'il est possible qu'il ait déplacé l'objet pour les deux dernières photographies, ou uniquement pour la dernière.
En faisant mes premiers tests en juin 2015, j'avais remarqué que sur les photographies originales, l'objet était très contrasté par rapport au ciel, chose que je n'arrivais pas à reproduire, quelque soit la couleur de l'objet photographié. J'ai finalement tenté quelques essais en surexposant légèrement le ciel, et j'ai enfin obtenu un rendu similaire aux clichés originaux (un fort contraste entre le ciel et l'objet), chose impossible sans cela.
_ La surexposition:
En surexposant légèrement les clichés, le photographe a peut-être tenté de masquer la présence du fil.
_ Le témoin indique qu'il a effectué un mouvement avec son appareil au moment où il prenait certaines des quatre photographies, pour tenter, selon lui, de suivre la trajectoire de l'objet:
Si ce mouvement (bougé) durant la prise d'une photo peut sembler très surprenant dans l'hypothèse de sa bonne foi, il s'expliquerait en cas d'objet suspendu, afin de donner une impression de mouvement de l'objet, peut-être aussi pour le rendre moins net (comme c'est le cas sur les deux premiers clichés) et masquer la présence du fil.
Voici la série que j'ai réalisé hier (à la suite), le 4 mai 2016, entre 17h39 (premier cliché) et 17h42 (dernier cliché), en utilisant un objet d'environ 7 centimètres, maintenu à environ 2,5 mètres du sol, sans jamais le déplacer.
Les photographies n'ont pas été modifiées (simplement taguées et réduites automatiquement par Facebook).
Je vous laisse juger et comparer avec les clichés originaux de 1952.